Résumésur la princesse et le chùteau des mort. Pergunta de ideia deS4PYaya - Français. Articles Register ; Sign In ; Search. S4PYaya @S4PYaya. last month 1 1 Report. Résumé sur la princesse et le chùteau des mort . Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service. You must agree before
Noticesen rapport avec la princesse et le ch^teau des morts kidnappée par le mec de ma soeur appelé les elfes le fils d'un prince piégée par le prince recueil de magie mission
Le ChĂąteau des morts, ou la Fille du brigand, chronique hongroise du XVIe siĂšcle, publiĂ©e par Paccard. Tome 1Date de l'Ă©dition originale 1828Le prĂ©sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littĂ©rature Française mise en place avec la LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numĂ©risĂ© ces Ćuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant Ă la de ces ouvrages reflĂštent des courants de pensĂ©e caractĂ©ristiques de leur Ă©poque, mais qui seraient aujourd'hui jugĂ©s n'en appartiennent pas moins Ă l'histoire des idĂ©es en France et sont susceptibles de prĂ©senter un intĂ©rĂȘt scientifique ou sens de notre dĂ©marche Ă©ditoriale consiste ainsi Ă permettre l'accĂšs Ă ces Ćuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le plus d'informations, rendez-vous surLeChĂąteau Magique, Tome 10, La princesse Titiana et la flĂšche de Cupidon !, Philippe Masson, Katie Chase, Bayard Jeunesse. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ouEXCLUSIF - Nous avons lu le prochain roman de ValĂ©ry Giscard d'Estaing Ăditions de Fallois-XO. Fiction ou rĂ©alitĂ© ? Seul l'ancien prĂ©sident de la RĂ©publique a la clĂ© de cette troublante les anciens prĂ©sidents de la RĂ©publique occupent-ils leurs loisirs ? On sait que le gĂ©nĂ©ral de Gaulle conversait avec la France, se pĂ©nĂ©trant de l'insignifiance des choses, en regardant les Ă©toiles. ValĂ©ry Giscard d'Estaing raconte des histoires d'amour. Il montre par lĂ qu'il poursuit l'Ćuvre de modernisation de la fonction prĂ©sidentielle commencĂ©e en 1974. En 1994, il publiait un roman assez anodin, Le Passage. Son prochain ouvrage 1 devrait faire plus de bruit. Il s'intitule La Princesse et le PrĂ©sident, titre qui dit assez bien le sujet du livre l'auteur, membre de l'AcadĂ©mie française, met en scĂšne un prĂ©sident de la RĂ©publique au milieu des annĂ©es 1980 et une princesse britannique fort jolie, trĂšs mĂ©diatique et malheureuse en le monde a dĂ©sormais en mĂ©moire le dĂ©but du roman de Madame de La Fayette, La princesse de ClĂšves La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'Ă©clat que dans les derniĂšres annĂ©es du rĂšgne de Henri second. Ce prince Ă©tait galant, bien fait et amoureux ; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eĂ»t commencĂ© il y avait plus de vingt ans, elle n'en Ă©tait pas moins violente.»Dans le roman de Giscard, le prĂ©sident se nomme aussi Henri, Jacques-Henri Lambertye plus prĂ©cisĂ©ment, et l'objet de ses pensĂ©es, non pas Diane, c'eĂ»t Ă©tĂ© par trop Ă©vident, mais Patricia, prĂ©nom qui pour n'ĂȘtre pas princier n'en est pas moins pourvu d'une certaine grĂące. Patricia est princesse de Cardiff, ville situĂ©e dans le pays de Galles», tient Ă prĂ©ciser l'auteur. Leur passion, comme celle des hĂ©ros de Madame de La Fayette, est Ă©galement violente.Promesse tenue»Le livre s'ouvre sur une Ă©pigraphe intrigante Promesse tenue», qui semble signifier que ValĂ©ry Giscard d'Estaing s'acquitte lĂ d'une dette, par-delĂ le temps et peut-ĂȘtre par-delĂ la mort. Mais envers qui ? Ă la fin du roman, il Ă©crit ?Vous m'avez demandĂ© l'autorisation d'Ă©crire votre rĂ©cit?, me dit-elle. ?Je vous la donne ! Mais faites-moi une promesse??» Il est possible qu'il y ait lĂ une rencontre du prĂ©sident Lambertye et de la princesse Patricia a lieu au palais de Buckingham, pendant un dĂźner officiel de clĂŽture du G7, le groupe des sept pays les plus industrialisĂ©s de la planĂšte qu'un de mes prĂ©dĂ©cesseurs avait invitĂ© pour la premiĂšre fois en 1975» , note malicieusement l' prĂ©sident est veuf. La princesse inconsolable Une dizaine de jours avant mon mariage, mon futur mari est venu me dire qu'il avait une maĂźtresse et qu'il Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă poursuivre ses relations avec elle aprĂšs notre mariage.» Elle multiplie donc les aventures sans lendemain et plus sĂ©rieusement les engagements dans l'action caritative internationale enfants sidĂ©ens, lutte contre les mines antipersonnel, etc.. Ă propos de son hĂ©roĂŻne, Giscard avoue Je lui ai baisĂ© la main, et elle m'a interrogĂ©, ses yeux, maintenant ardoise, agrandis dans son visage, qu'elle tient inclinĂ© en avant.» On la son septennat, l'auteur avait fait l'admiration de ses concitoyens en montrant sa remarquable connaissance de l'Ćuvre de Maupassant. Nulle surprise donc Ă voir son hĂ©ros demander Ă la littĂ©rature des guides pour ses initiatives amoureuses Je pense Ă l'exaltation de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir, lorsqu'il aperçoit, tout prĂšs du sien, le bras de Mme de RĂȘnal.» Plus loin, c'est un autre Normand, Barbey d'Aurevilly, qui donne Ă Lambertye le courage de faire le premier pas. Dans le train officiel qui les ramĂšne, aprĂšs les cĂ©rĂ©monies de commĂ©moration du DĂ©barquement 1984, il s'empare de la main de la princesse posĂ©e sagement sous la table, comme il est d'usage en Grande-Bretagne. Ce faisant, il dĂ©clare s'inspirer de la scĂšne du Rideau cramoisi qui rĂ©unit Alberte et le vicomte de Brassard. Ailleurs enfin, le prĂ©sident se dĂ©tend en lisant Dumas et l'on se prend Ă penser que Giscard s'amuse Ă rejouer au XXe siĂšcle la grande passion franco-anglaise, Anne d'Autriche et Buckingham, Lambertye et Patricia - mousquetaires en moins, paparazzi en plus, et in fine complications diplomatiques et Patricia - au fil des pages, le formalisme protocolaire laisse place Ă une tendre familiaritĂ© - vont s'aimer dans les nombreux palais nationaux ou royaux que tous les rĂ©gimes offrent Ă leurs dirigeants. Leurs nids s'appellent Kensington ou Soucy qui abrita d'autres amours prĂ©sidentielles et surtout leur fruit, prĂ©nommĂ© Mazarine. Le chĂąteau de Rambouillet, que l'auteur dĂ©crit avec force dĂ©tails qui attestent qu'il a de bons souvenirs de l'endroit, occupe une place centrale dans le roman on sait que lorsqu'il Ă©tait en fonction, le prĂ©sident Giscard d'Estaing aimait y organiser de grandes chasses. On ne s'Ă©tonnera donc pas que la liaison d'Henri et Patricia se noue sur une mĂ©taphore cynĂ©gĂ©tique. Le rituel de la chasse est toujours le mĂȘme», Ă©crit-il, avant d'en administrer la si c'Ă©tait vrai ? Cette formule empruntĂ©e Ă Marc Levy traverse le roman, lancinante, indiscrĂšte, tant la relation de ce coup de foudre est prĂ©cise. Le brio de l'auteur, son habiletĂ© dans les descriptions qu'il fait des lieux, des propos et des toilettes sont tels que le rĂ©cit paraĂźt toucher Ă la vĂ©ritĂ©. On y est. Jusqu'Ă ce qu'il choisisse de s'Ă©loigner du vraisemblable pour plonger dans l'imaginaire. Il dĂ©laisse alors le genre du roman sentimental et s'essaie Ă la politique fiction. En marge de son amour pour la princesse de Cardiff, on apprend dĂšs les premiĂšres pages que le prĂ©sident Lambertye vient d'ĂȘtre réélu Il se plonge dans les activitĂ©s de son second mandat qui lui a Ă©tĂ© renouvelĂ© l'an dernier avec plus de cinquante-six pour cent des voix.» Si cette faveur rĂ©itĂ©rĂ©e Ă son endroit le comble, il renoncera pourtant au septennat, s'imposant Ă lui-mĂȘme le quinquennat aux seules fins de se libĂ©rer au plus vite de sa charge, pour profiter de sa dulcinĂ©e. Le quinquennat l'anecdote est plaisante quand on se souvient du rĂŽle que joua ValĂ©ry Giscard d'Estaing, en 2000, pesant de tout son prestige sur ce dĂ©bat constitutionnel qui allait avoir de grandes consĂ©quences sur la vie politique - celle de ses consortJacques-Henri Lambertye fera l'objet d'une tentative d'assassinat que les lectrices se rassurent, il en rĂ©chappera sans dommage en inaugurant le Salon du livre. L'assaillant n'est pas un romancier jaloux, mais un Kosovar hostile Ă la politique libĂ©rale du prĂ©sident Ă l'Ă©gard des Serbes Je soutiens le droit des gens, Ă©crit Giscard, s'engouffrant dans le domaine rĂ©servĂ© de la politique Ă©trangĂšre. Les Serbes qui habitaient au Kosovo avant la conquĂȘte turque ont le droit qu'on reconnaisse leur identitĂ© et leur religion. Ce sont des chrĂ©tiens orthodoxes.» Au-delĂ de l'hommage rendu par l'auteur Ă Paul Doumer et Louis Barthou, comment ne pas songer au gĂ©nĂ©ral de Gaulle et, surtout, Ă Ronald Reagan et Ă Jean-Paul II, victimes Ă l'Ă©poque oĂč se dĂ©roule le roman de deux attentats qui confĂ©rĂšrent Ă leur action gĂ©opolitique une densitĂ© exceptionnelle ? Mais cette tragĂ©die n'est pas donnĂ©e Ă pour parfaire son union avec la splendide Albion, Lambertye imagine un rapprochement institutionnel entre la France et la Grande-Bretagne. L'amour Ă©tant aveugle et oublieux du monde, il balaie la guerre de Cent Ans, Jeanne d'Arc et NapolĂ©on et se dĂ©clare rĂ©solu Ă faire entrer son pays dans la concorde et la modernitĂ©. Ce grand EuropĂ©en met ainsi ses pas dans ceux de Jean Monnet, qui avait prĂ©conisĂ© une union franco-britannique. De Gaulle, dit-on, y aurait un temps consenti. Il vrai que c'Ă©tait le 16 juin 1940. L'armistice aura raison de cette utopie. Lambertye, lui aussi, rĂȘve de cette fusion symbolique en des temps plus sereins. Ce qui semble l'attirer, au fond, c'est l'idĂ©e monarchique dont la Grande-Bretagne est porteuse et qui s'exprime notamment par le jeu des alliances. Ă de nombreux dĂ©tails, on sent que le faste des rois ne lui est pas indiffĂ©rent. Les deux enfants du prĂ©sident portent des prĂ©noms de la maison de France, François et Jean. RĂȘve-t-il d'un destin comparable Ă un autre Henri - de Montpezat celui-lĂ - transformĂ© par son mariage en prince consort du royaume du Danemark ? S'il devenait le mari de la mĂšre du futur roi d'Angleterre, Ă quel titre et Ă quel rang aurait droit le prĂ©sident de la RĂ©publique française Jacques-Henri Lambertye ? Ce problĂšme dynastique, on l'abandonne volontiers Ă StĂ©phane scĂ©nario impeccableIl se trouvera certainement des plumes taquines pour railler la prose giscardienne. Quelle audace ! Les critiques souriront Ă la lecture de ce glaive de l'amour absolu tournoyant dans un sifflement au-dessus de nos tĂȘtes», s'esclafferont devant la maladresse d'un Ă©troitement proche». Peut-on Ă©crire ainsi ?», s'alarmeront les puristes. Il faudrait pourtant se garder d'ĂȘtre excessif. Juge-t-on CĂ©cil Saint Laurent et Margaret Mitchell avec les armes rĂ©servĂ©es Ă Proust et Faulkner ? En d'autres termes, pourquoi ne pas admettre que le genre du roman sentimental existe avec ses conventions jolies jambes, regards de braise, baisers ardents ? C'est l'affaire de l'auteur et de ses lecteurs. De ce point de vue, La Princesse et le PrĂ©sident remplit parfaitement son contrat, construit autour d'un scĂ©nario impeccable oĂč la sĂ©duction rĂšgne sans partage. Serait-il interdit Ă un ancien prĂ©sident de la RĂ©publique d'y sacrifier ? L'inspection des Finances prĂ©munirait-elle contre la littĂ©rature du cĆur ? Un siĂšge de droit au Conseil constitutionnel empĂȘcherait-il de rĂ©diger Ă la fois la Constitution europĂ©enne et La Princesse et le PrĂ©sident ? Injuste condamnation. Il suffit de le dire avec assurance contempteurs de Caroline chĂ©rie et autre Mam'zelle Scarlett, passez votre chemin. Amateurs, voici Patricia, my faut admettre que ValĂ©ry Giscard d'Estaing Ă©crit sans souci du qu'en dira-t-on littĂ©raire, des convenances d'image politique, des prĂ©cautions diplomatiques. DĂ©couvrant cette incroyable histoire contemporaine, on ne peut Ă aucun moment oublier celui qui la raconte. On songe, Ă©bahis, Ă son statut dans la vie publique internationale en lisant ces mots prĂȘtĂ©s Ă la princesse de Cardiff I wish that you love me.» Cette libertĂ© est Ă son crĂ©dit, que l'on goĂ»te ou non les amours de Lambertye et de sa lady Pat». Si le titre n'avait pas Ă©tĂ© pris il y a vingt cinq ans par Françoise Giroud, pour un livre ayant aussi pour cadre l'ĂlysĂ©e, le roman de ValĂ©ry Giscard d'Estaing aurait pu s'appeler Le Bon une question jusqu'oĂč un roman peut-il aller dans le mĂ©lange entre imagination et rĂ©alitĂ© ? Quelle part la mĂ©moire et le rĂȘve peuvent-ils prendre Ă son Ă©laboration ? Fiction totale, songe d'Ă©crivain, histoire vraie ? Seul l'auteur a la clĂ© de cette Ă©nigme qui est, elle, Ă la racine de toute littĂ©rature.» Lady Di Ă Versailles en 1994, aux cĂŽtĂ©s de ValĂ©ry Giscard D'estaing VerbatimI wish that you love me» Je me suis levĂ© et j'ai reculĂ© ma chaise pour permettre Ă la princesse de Cardiff de s'asseoir. Elle m'en a remerciĂ© d'un de ces regards obliques qui me faisaient ressentir tout son charme.»Je suis rentrĂ© Ă l'ĂlysĂ©e et j'ai montĂ© les marches du perron, la tĂȘte en feu et le cĆur Ă©tincelant de bonheur.»Je n'avais pas ce qu'on appelle l'appĂ©tit du pouvoir, mais plutĂŽt un intĂ©rĂȘt pour le pouvoir.»Je l'entends encore le dire en anglais. Ce n'est pas ma mĂ©moire qui me le rappelle, c'est sa voix ?I wish that you love me?.»Je vais vous raconter ce qui m'est arrivĂ© ? Une dizaine de jours avant mon mariage, mon futur mari est venu me dire qu'il avait une maĂźtresse et qu'il Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă poursuivre ses relations avec elle aprĂšs notre mariage.»Le Morning Telegraph a un titre de premiĂšre page que je traduis ?La princesse de Cardiff a passĂ© la nuit dans le chĂąteau du prĂ©sident français?.»La Princesse et le PrĂ©sident», Ăditions de Fallois-XO. En librairie le 1er octobre RĂ©sumĂ©sur la princesse et le chĂąteau des mort. Pergunta de ideia deS4PYaya - Français. Articles Register ; Sign In ; Search. S4PYaya @S4PYaya. last month 1 1 Report. RĂ©sumĂ© sur Lâune des consĂ©quences les plus funestes de la PremiĂšre Guerre mondiale sera la destruction de lâEmpire austro-hongrois, qui constituait au coeur de lâEurope, un mĂŽle de paix et de stabilitĂ©. Depuis le milieu du XIXe siĂšcle, un homme incarnait cette rĂ©alitĂ© François-Joseph Ier, prince au destin tragique et tourmentĂ©. Au printemps de 1914, lâempereur dâAutriche, François-Joseph âĂ©galement roi de Hongrie depuis le 8 juin 1867â, est, Ă 84 ans, le doyen des monarques europĂ©ens. Il rĂšgne depuis 1848. La monarchie austro-hongroise est lâune des cinq puissances occidentales, comptant des joyaux comme Vienne, Budapest et Prague. Si le vieux souverain, trĂšs populaire et respectĂ©, est entourĂ© dâune telle ferveur, câest Ă cause dâune sĂ©rie de drames familiaux, parfois aux consĂ©quences politiques, qui lâont dĂ©vastĂ©. Le malheur attire la sympathie⊠En moins de dix ans, François-Joseph perd son fils hĂ©ritier et son Ă©pouse Sissi Le 30 janvier 1889, le corps de son seul fils, lâarchiduc hĂ©ritier Rodolphe, est retrouvĂ© mort dans son pavillon de chasse, Ă Mayerling. La version officielle, laborieusement Ă©chafaudĂ©e par la cour en dĂ©pit de nombreuses contradictions, tente de conclure au suicide du prince par amour de la jeune Marie Vetsera quâil ne pouvait Ă©pouser. En effet, il Ă©tait dĂ©jĂ mariĂ© avec la princesse StĂ©phanie de Belgique, une union malheureuse. La vĂ©ritĂ© sur la mort de Rodolphe devait ĂȘtre fort diffĂ©rente puisque ni François-Joseph ni son Ă©pouse, la mythique Sissi, ne se rendent sur les lieux de la tragĂ©die Ă une trentaine de kilomĂštres de Vienne. Pourquoi? Probablement parce quâils savent ce qui sâest rĂ©ellement passĂ©, mais ne peuvent Ă©voquer un scandale encore pire que le meurtre de la jeune Marie suivi du suicide de Rodolphe. "Lâavenir de la monarchie Ă©tait en jeu", dira le souverain dans lâune de ses rares confidences sur la tragĂ©die. Lâarchiduc hĂ©ritier Rodolphe se suicide le 30 janvier 1889 Ă Mayerling. Hulton Archive/Getty Images Le 10 septembre 1898, Ălisabeth âimpĂ©ratrice si mĂ©prisĂ©e de la cour viennoise, mais reine si vĂ©nĂ©rĂ©e des Hongroisâ, est assassinĂ©e Ă GenĂšve par un anarchiste italien, Luigi Lucheni. Celui-ci voulait tuer une personnalitĂ© importante, nâimporte laquelle, et câest par hasard quâil a appris la prĂ©sence de la souveraine Ă hĂŽtel Beau-Rivage. EffondrĂ©, en larmes, François-Joseph, qui travaillait dans son bureau de Schönbrunn lorsque son aide de camp lui apprend lâhorrible nouvelle, rĂ©pĂšte "Mon Dieu, rien ne me sera Ă©pargnĂ©âŠ" Le destin va encore sâacharner sur ce monarque qui semble ĂȘtre maintenant le patriarche survivant dâune dynastie maudite. Certes, il a ses deux filles, GisĂšle et surtout Marie-ValĂ©rie, la plus proche de lui, et une dizaine de petits-enfants quâil adore et reçoit dans sa Kaiservilla de Bad Ischl, prĂšs de Salzbourg. Et depuis trĂšs longtemps, lâempereur a une "amie" qui avait Ă©tĂ© choisie⊠par Sissi. Katharina Schratt, "l"amie" de l'empereur, lui rend la vie plus douce Celle-ci ne voulait pas laisser son mari seul durant ses voyages incessants. François-Joseph avait fait le sacrifice de son bonheur conjugal, disant Ă son Ă©pouse-mĂ©tĂ©ore "Je prĂ©fĂšre te savoir heureuse loin de moi que malheureuse prĂšs de moi". Il Ă©tait toujours amoureux dâelle mais Sissi, dĂ©pressive et indĂ©pendante, fuyait la cour, le carcan de son protocole, longtemps maĂźtrisĂ© par sa belle-mĂšre et tante, lâarchiduchesse Sophie. Katharina Schratt en costume de scĂšne dans le rĂŽle de Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche. Mondadori Portfolio via Getty Images La "remplaçante" sâappelle Katharina Schratt. Au contraire de Sissi Ă la silhouette incroyablement mince, Katharina a des formes. ComĂ©dienne connue, tout Vienne parlait de cette femme dans la vie de lâempereur, sans que lâon puisse exactement dire la nature de leurs relations. On sait seulement que lorsque la direction du Burg Theater âlâĂ©quivalent viennois de la ComĂ©die-Françaiseâ, avait fait comprendre Ă Madame Schratt quâelle nâavait plus lâĂąge de jouer certains rĂŽles, elle avait menacĂ© François-Joseph de ne plus le voir. Elle avait voyagĂ©, elle aussi âon lâavait vue jouer au casino de Monte-Carloâ, puis elle Ă©tait revenue. Et François-Joseph avait repris lâhabitude de goĂ»ter les onctueuses pĂątisseries de Madame Schratt, dans sa maison prĂšs de la gloriette du chĂąteau de Schönbrunn. François-Joseph et son neveu François-Ferdinand sont pris dans une crise familiale Depuis la mort de Rodolphe, le nouvel hĂ©ritier du trĂŽne et successeur dĂ©signĂ© est le neveu de lâempereur, François-Ferdinand. Un homme incommode, souvent rebelle, au caractĂšre entier. Son comportement sâexplique, largement, par les souffrances quâil a endurĂ©es Ă cause de la turberculose transmise par sa mĂšre. On lâa donnĂ© pour mort, il a vu les courtisans se dĂ©tourner de lui, mais il est sorti victorieux de ce combat tout en ayant appris Ă se mĂ©fier de son entourage. François-Ferdinand affronte son oncle Ă propos de la femme dont il est amoureux, la comtesse Sophie Chotek. The Print Collector/Getty Images Puis, François-Ferdinand, dont les vues politiques lâopposent souvent Ă son oncle, affronte lâempereur dans une crise familiale qui devient un bouleversement politique. En BohĂȘme, lors dâun bal, lâarchiduc a rencontrĂ© une jeune fille de lâaristocratie tchĂšque, la comtesse Sophie Chotek. François-Ferdinand est vite Ă©pris, elle aussi. Lâarchiduc annonce Ă lâempereur son intention de lâĂ©pouser. Câest un choc terrible, car si Sophie appartient Ă une lignĂ©e trĂšs respectable, elle ne possĂšde pas, selon le code familial de 1839, les qualitĂ©s dâune future impĂ©ratrice. François-Ferdinand sâentĂȘte et si, aprĂšs des annĂ©es de lutte, lâempereur autorise ce mariage en 1900, ce sera une union morganatique. Câest-Ă -dire que ses enfants ne pourront accĂ©der au trĂŽne et que son Ă©pouse ne sera jamais impĂ©ratrice et reine. Le 28 juin 1914, Ă Sarajevo, François-Ferdinand et Sophie meurent ensemble François-Joseph consent Ă titrer Sophie duchesse de Hohenberg, mais sans droit au prĂ©dicat ni au rang dâaltesse impĂ©riale. Elle ne peut sâasseoir dans le mĂȘme carrosse que son mari, ni partager sa loge Ă lâopĂ©ra. Dans un cortĂšge officiel, seul un chambellan peut lui donner le bras... Leur amour, trĂšs fort, rĂ©sistera Ă ces bassesses et sera bĂ©ni par trois enfants. François-Ferdinand et Sophie sont trĂšs attachĂ©s Ă la vie de famille. Ils passent le plus de temps possible avec leurs enfants au chĂąteau du BelvĂ©dĂšre, Ă Vienne, ou dans celui de Konopischt, en BohĂȘme, la rĂ©sidence prĂ©fĂ©rĂ©e de François-Ferdinand, oĂč il a accumulĂ©e une ahurissante collection de trophĂ©es de chasse. Lâarchiduc hĂ©ritier François-Ferdinand, son Ă©pouse Sophie Chotek de Chotkowa et Wognin et leurs trois enfants Sophie, Maximilian et Ernst de Hohenberg. ullstein bild/ullstein bild via Getty Images Le 28 juin 1914, Ă Sarajevo, François-Ferdinand et Sophie, qui sâadoraient, sont morts pratiquement ensemble. On sait quelles seront les consĂ©quences du drame. Mais François-Joseph ne verra pas lâĂ©croulement de son empire puisquâil sâĂ©teindra le 21 novembre 1916. Son nouveau successeur et petit-neveu, lâempereur Charles Ier, veillera Ă ce que les fleurs apportĂ©es par Katharina Schratt soit dĂ©posĂ©es sur le cercueil de ce monarque qui avait rĂ©gnĂ© sur plus de 55 millions de sujets, reprĂ©sentant 11 nationalitĂ©s et observant 5 religions, sur une superficie neuf fois supĂ©rieure Ă celle de lâAutriche actuelle. Par Jean des Cars yetP7.