Lesjournaux se multiplient à l'arrière du front. À cet endroit et parfois même dans les tranchées, on trouve des ateliers où sont fabriqués les objets les plus divers : les débris d'obus fournissent l'aluminium ou le cuivre qui servent à de multiples réalisations.
Publié le 11/11/2014 à 0842 Dans presque toutes les fermes, ils étaient posés sur la cheminée. Art des tranchées…. Des vases sculptés dans les douilles d'obus par les Poilus. Partie visible de la guerre où l'on mettait des fleurs sans réussir à effacer l'horreur. Mais dans toutes les familles de France, il y avait aussi l'intime. Ces carnets de souvenirs, ces lettres, ces portraits, ces objets racontant le front, le père, le fils, le mari, le frère et pieusement gardés dans un tiroir, une armoire ou… oubliés au grenier. Cette somme de petites choses» ? Celles qui disent la vérité de l'humain et racontent la Grande Guerre à l'échelle de ceux qui l'ont vécue, qui y sont morts ou qui lui ont survécu, des femmes qui l'ont subie au quotidien ? Tout l'objet de la Grande Collecte lancée en novembre 2013 par la Bibliothèque Nationale de France, les Archives de France et la Mission du Centenaire. Vos archives sont une part de l'histoire de France !» disait alors l'affiche l'appel a été entendu aussi dans le Grand Sud . Des dizaines de particuliers ont prêté ou donné aux archives départementales les trésors de leur histoire familiale, parfois singuliers voire extraordinaires, afin qu'ils soient sauvegardés, pérennisés et que s'approfondisse le travail des chercheurs sur 14-18. Une Grande Collecte 2013-2014 dont nous vous présentons aujourd'hui quelques belles découvertes, mais qui va se poursuivre, cette semaine, et dont il faut sans doute rappeler en ce 11-Novembre, tout l'intérêt mémoriel, justement. Correspondances, photographies, dessins, croquis, poèmes… c'est en effet la diversité de ces sources – non officielles — qui permet aux historiens d'éclairer sous un jour nouveau une guerre que les archives administratives désincarnent lorsqu'elles ne la tronquent pas. Quotidien des Poilus au front, réalités de l'arrière et multiples zones grises entre l'héroïque et le sordide tout ce que donnent à découvrir ces nouvelles sources qui enrichiront autant le travail des historiens que celui de la création artistique, car c'est aussi par là que les nouvelles générations accèdent à la Grande Guerre, par le théâtre, les lectures publiques nées d'un courrier, d'un journal retrouvé chez grand-père…
Voiciquelques objets fabriqués par les poilus dans la tranchée. Retrouvez la fonction des objets numérotés (à quoi servent-ils?) : 1-Faciliter son quotidien / 2-Offrir un cadeau / 3- Se souvenir d'une grande bataille / 4- Afficher son patriotisme / 5- Caricaturer l'ennemi / 6- Se porter-chance / 7-Prier Douille Cendrier porte allumettes Collection particulière en laiton d’obus
Accueil Découvrez toutes nos études L'artisanat de tranchée Soldats français affublés de casques allemands, à Neufmontiers. Douille gravée. Ensemble de bagues réalisées à partir de métal récupéré. Presse-papier. Soldats français affublés de casques allemands, à Neufmontiers. Date de création 1914 Date représentée 1914 Edition E. Le Deley. Impression sur papier. Douille gravée. Ensemble de bagues réalisées à partir de métal récupéré. Ensemble de bagues en aluminium, cuivre ou étain, réalisées à partir de métal récupéré de balles de fusil, boutons d'uniformes 07-516541 / Presse-papier. Inscription "Et quand je pense qu'avec ça ils font des bagues". Cuivre. Date de publication Novembre 2008 Auteur Claire LE THOMAS Créer pour s’occuper Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la durée des conflits est en général assez réduite. Sauf lors des sièges, les batailles sont rapides, et les militaires ne restent pas longtemps dans l’attente du combat. Avec l’enlisement de la guerre et la mise en place des tranchées, les soldats au contraire attendent, retranchés dans leurs galeries, les attaques ennemies ou l’ordre d’assaut ; entre deux offensives ou dans les campements situés en seconde ligne où ils se reposent avant de retourner sur le front, ils se trouvent désœuvrés. Cette situation inédite donna naissance à un art populaire singulier l’artisanat de tranchée. Pour passer le temps, certains poilus se mettent à fabriquer, avec des matériaux communs ou de rebut, des objets usuels, des bijoux ou des artefacts décoratifs qu’ils donnent à leur famille, à leurs amis ou vendent pour compléter leur solde. Un grand nombre de conscrits, jusque-là artisans ou paysans, savent en effet travailler de leurs mains et mobilisent ces savoir-faire particuliers au monde rural et artisanal préindustriel pour s’occuper. Récupération et détournement du matériel militaire Outre les matériaux à portée de main bois, tissu, ces créations sont essentiellement réalisées à partir d’éléments récupérés sur le champ de bataille, aux risques et périls des soldats qui s’exposent alors aux balles ennemies. La quête des matières premières rares s’effectue également dans les maisons abandonnées, les villes détruites ou sur les prisonniers et les morts qui sont dépouillés de tout ce qui peut servir. À l’image du cliché Soldats français affublés de casques allemands à Neufmontiers, où les militaires, coiffés du casque à pointe, posent devant leur butin, le produit de cette collecte constitue souvent une sorte de trésor de guerre, surtout lorsqu’il a été soustrait à l’ennemi. Les douilles d’obus vides, les fusées partie supérieure qui coiffe les obus, les munitions, les décorations, les pièces de monnaie et autres objets métalliques sont ainsi transformés en vases Douille gravée, en encriers, en presse-papiers, en briquets, en bagues ou en modèles miniatures de chars, d’avions et autres. Les morceaux de métal sont fondus, découpés, soudés puis gravés ou ornés de cartouches de fusil, d’insignes comme le bouton d’uniforme ou la balle de pistolet utilisés pour deux bagues de l’Ensemble de bagues réalisées à partir de métal récupéré. Et quand je pense qu’avec ça ils font des bagues », s’exclame le soldat du presse-papiers l’ingéniosité déployée dans l’artisanat de tranchée est en effet d’autant plus étonnante que les poilus n’ont que les moyens du bord » pour fabriquer ces objets. Afin de ne pas alourdir leur équipement, ils limitent au maximum leurs ustensiles et ont surtout recours aux outils qui composent l’attirail standard du soldat ils emploient par exemple leur cousette ou leur couteau pour graver et leur casque comme récipient pour fondre le métal. Des objets signifiants Au départ très spontané, l’artisanat de tranchée prit rapidement beaucoup d’ampleur. L’engouement qu’il suscite à l’arrière, parmi les civils, conduit à la création d’une véritable industrie. Des ateliers dédiés à la fabrication de ces objets sont mis en place dans les campements en seconde ligne, les centres de rééducation professionnels pour les mutilés de guerre produisent des artefacts similaires, des bijoutiers vendent des copies réalisées par des civils. Des expositions et des ventes sont également organisées pour montrer le travail des poilus et soutenir des actions caritatives. Chacun veut voir ou posséder un objet façonné par un soldat ; les bagues notamment ont un succès considérable. Pour les civils de l’arrière, ces créations singulières représentent non seulement un souvenir des amis ou des membres de la famille partis au front, mais aussi un lien avec le cœur de la guerre. Avoir sous les yeux des artefacts réalisés avec les matériaux entourant les poilus, et surtout ceux directement liés au combat – munitions, projectiles, armes – leur donne l’impression de partager une partie de l’expérience des combattants. Ils apprennent à connaître les objets de mort qui tuent leurs proches tout en participant, par leur achat, à l’effort de guerre, c’est-à -dire à la victoire. L’artisanat de tranchée est le support d’un investissement affectif et psychologique important non seulement chez les civils, mais également chez les poilus qui expriment, à travers l’iconographie de ces objets, les idéaux pour lesquels ils se battent, leurs conceptions de l’ennemi, leurs désirs ou leurs peurs. Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Annette BECKER, 14-18, retrouver la guerre, Paris, Gallimard, BECKER, Graffiti et sculptures de soldats, traces de la culture de guerre, 14 /18 Aujourd’hui-Today-Heute, n° 2, 1998, [dossier L’archéologie et la Grande Guerre »].Nicole DURAND, De l'Horreur à l'Art, Paris, Seuil, WARIN, Artisanat de tranchée et briquets de Poilus de la guerre 14-18, Louviers, YSEC Editions, 2001, VALLAUD, 14-18, la Première Guerre mondiale, tomes I et II, Paris, Fayard, 2004. Claire LE THOMAS, L'artisanat de tranchée », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 28/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études Aux Eparges, avril 1915 La guerre de positions, qui succéda rapidement à la guerre de mouvements de l’été et de l’automne 1914, fit perdre tout espoir de gloire. Le soldat,… L'aviation dans la Guerre de 14-18 De l’aventure à la guerreDepuis le début du XXe siècle, les débuts de l’aviation et les exploits de ses pionniers intéressent un public… Innovation dans l'armement par les soldats Se battre dans les tranchées L’armée française se trouve particulièrement peu préparée à la guerre de position qui s’installe fin 1914 et se… La reprise de Mondement La reprise de MondementLa guerre commence le 3 août 1914. 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LesPoilus : Armistice vous plonge dans la vie quotidienne d’un groupe de Poilus qui tentent de survivre dans les tranchées. Cette édition spéciale propose un nouveau mode de jeu immersif, s’organisant en Campagnes divisées en une série de chapitres uniques et intenses où vous serez confrontés aux événements majeurs de la Première Guerre mondiale.
Art ou artisanat ? Peu importe. Dans les tranchées de la guerre de 1914-1918, des soldats ont développé d’étonnants savoir-faire pour fabriquer des objets. Une exposition au Musée de la Résistance de Limoges en réunit une remarquable sélection, qui va des premiers jours du conflit jusqu’à l’ moulins à café et vases en douilles d’obusL’évolution chronologique a son importance. Car aux premiers temps des combats, les soldats se fabriquent surtout les objets qui leur manquent. Avec les douilles d’obus en laiton, ils élaborent des bouillottes, des moulins à café. Une pelle percée d’un trou devient un masque de protection pour l’observation des lignes seulement lorsque la guerre de position s’installe qu’apparaît, paradoxalement, une recherche d’esthétique ou de fantaisie. Les douilles d’obus deviennent des vases, parfois ornés de motifs caractéristiques du style art ronds de serviette et jouets en boisLes soldats fabriquent, pour eux-mêmes ou pour les vendre à leurs camarades, des petits cadeaux à rapporter à la maison lors des permissions coupe-papier, broches, bagues, ronds de serviette, jouets en bois. La religion a également sa part dans cet artisanat avec une production d’objets de culte destinés aux aumôniers – des calices, des bénitiers – mais aussi des crucifix ou médailles que les poilus portaient autour du cou.> Retrouvez notre dossier sur la guerre de 14-18L’un des intérêts de l’exposition est de montrer l’artisanat des soldats de différentes nationalités. Ce qui permet de repérer à la fois des constantes quant aux types d’objets mais aussi des différences de style liées aux identités nationales. Les briquets de poilus » industrielsLes oppositions sont évidemment encore plus évidentes quand il y a une intention patriotique. On voit ainsi un encrier représentant une tête de cochon coiffée d’un casque à pointe. Pas besoin de préciser de quel côté du front il a été réalisé…L’art des tranchées n’a pas pris fin le 11 novembre 1918. Il a continué à s’exprimer dans le souvenir des combats et des morts. On voit ainsi un émouvant reliquaire », rassemblant un morceau de vareuse bleue, un éclat d’obus et les décorations d’un soldat victime des combats. Les objets des tranchées deviennent aussi un marché quasiment industriel les briquets de poilus » sont fabriqués à la chaîne bien des années après l’armistice. Un marché d’autant plus animé que se développe un tourisme de mémoire les Français vont ou retournent sur les champs de bataille et y achètent des souvenirs.
toutest ainsi recyclé par les poilus : les balles ennemies, les douilles d’obus vides, les fusées d’obus en laiton ou en aluminium, les boutons d’uniforme, des pièces de monnaies ou de simples bouts de bois deviennent entre leurs mains habiles autant de vases, de briquets, de bagues, de cendriers, d’encriers, de presse-papiers ou encore de
La vie dans les tranchées et à l'arrière Je profite du travail réalisé à Auzon en Haute Loire pour l'exposition sur la grande guerre pour vous présenter en plusieurs articles les différents thèmes abordés . La vie au quotidien dans les tranchées 1914-1918 La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Les illustrations sur la table vous montrent les diverses constructions et les conditions de vie. La vie dans les tranchées a souvent été horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré. La pluie et la boue ont été de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible était la relève qu’ils vivaient comme un véritable supplice malgré leurs moments de temps libres. La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel. Les cuisines sont à l’arrière. On désigne donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvée de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines régimentaires et reviennent les livrer en première ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchées. La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de légumes secs, du sel, du poivre et du sucre. Les repas sont souvent arrosés de vin, dont chaque ration est souvent importante pour le combattant. En hiver, c’est le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat reste le pain. Le soldat porte une ration de combat, composée de 300 grammes de biscuit, dit pain de guerre », et de 300 grammes de viande de conserve, du Corned beef. Les soldats ont chacun un bidon de un à deux litres d’eau. Pour la purifier, ils y jettent des pastilles ou la font bouillir. Lors des combats intenses, le ravitaillement en eau des soldats de première ligne est mal assuré. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualité de l’alimentation joue également sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont fréquents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des tranchées. Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d’importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l’atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchées. La vie dans les tranchées a développé les sens des poilus, à force de se guider la nuit sans éclairage dans les tranchées. A l'arrière et en marge des tranchées . Cette vie était pénible, dans la boue gluante et sans hygiène. Le manque d’eau pour la toilette et la saleté des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arrière les Epilés ». Un poilu a dit » nous sommes les naufragés de cet océan de boue. Je nous vois emportés par une houle molle, où rien de tient droit et sur lequel dansent des croix de bois . Les douches étaient sommaires et étaient parfois installées en 2ème ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la » corvée des douches . Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de température. La crasse, la chevelure et la barbe à l’abandon qui était justifiée par l’obligation de ne ni se déchausser ni se déshabiller n’a pas entrainer un mauvais état physique général. La vie dans les tranchées n’est pas la même pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dépend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arrière et ont une sécurité presque luxueuse, le sol est sec et on peut même s’organiser pour le travail personnel. Chaque jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vêtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pâtée, de rillettes et de confits grassement fabriqués à la ferme, mais aussi de gâteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrères de tranchées. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchées inspira beaucoup d’horreurs, fabriquées à l’arrière par des récupérateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient étaient revendus par la suite. Chargé de la distribution du courrier le vaguemestre est celui qu’on adule où qu’on déteste, selon qu’il apporte des nouvelles de vos proches ou qu’il n’amplifie leur silence. A partir de l’année 1915, il ne faut plus que trois jours pour qu’une lettre parvienne à son destinataire, autant dire… une éternité quand même. Le tabac et le vin le réconfort des soldats Si les estomacs ne crient pas famine... la pénurie d’eau assèche les gorges. L’eau potable se fait rare. Les hommes se rasent avec le café ! Ils en viennent à implorer le dieu Pinard qu’ils savent plus généreux. Le gros rouge coule à flots et l’alcoolisme se développe insidieusement dans les tranchées. Quand ce n’est pas avec le vin c’est avec le tabac que les hommes trouvent du réconfort. Les accros au "perlot" forment une petite communauté reconnaissable à ses rites.
Trèspopulaires dans les tranchées, les bagues de formes très variées, sont certainement les objets les plus fabriqués par les poilus 6. L’outillage fait défaut dans les tranchées, mais c’est sans compter sur l’ingéniosité et l’inventivité des poilus qui utilisent ce qu’ils ont à porter de main.
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Fabriquésdans les tranchées, les briquets livres apparaissent tous comme des pièces uniques, aucun modèle n'ayant à priori été fabriqué à plusieurs exemplaires. L'un des cinq présentés ici porte sur le dos de la "reliure" la date 1918 et arbore, outre des incrustations de cuivre rouge décorées, une croix ayant sûrement une
Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 décembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prélève, détourne, assemble, fragmente, recompose et crée peintures, livres d’artiste et objets en volume, qu’il appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musée et à la médiathèque d'UzèsAu musée 8 septembre-30 décembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 m² environ Quatorze objets nommés Gamelles » collages - diamètre 25 cm environ Dont la pièce nommée Glun 07 – 06 novembre 2019 – Voyageuse itinérante » et Textes rassemblés » écrits autour de cet objet par des artistes, peintres, écrivains, musiciens, philosophes, céramistes, poètes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de l’artiste. A la médiathèque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmenté en une quarantaine de piècesUne demi-douzaine d’objets nommés Gamelles » collages - diamètre 25 cm environLivres d’artiste une douzaine d’unités Editions Rivières, Editions du Livre Pauvre Exposition Hermès, mystères et héritage d’un dieu grec méconnu » Du 20 septembre au 31 décembre 2019 Hermès était un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des échanges, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi été adopté par les Gaulois. Figure tutélaire des chemins et des carrefours, Hermès n’aurait-il pas eu un rôle dans la délimitation des territoires des différents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinité romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquête archéologique qui vous prouvera qu’Hermès a laissé sa trace partout, même en Uzège ! Exposition conçue par le Groupe Archéologique Forez-Jarez et l’association Archéa Commissaire scientifique François Féraud Visites guidées pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages d’André Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera l’année de la célébration du 150e anniversaire de la naissance d’André Gide. Gide a probablement été l’un des écrivains les plus photographiés et les plus portraiturés de son époque, depuis sa naissance en 1869 jusqu’à sa mort en 1951. Photos mises en scène ou spontanées, tableaux, caricatures l’ensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privées dont le fonds d’archives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de l’écrivain, dans ses multiples activités, ses rencontres, ses voyages. Il éclaire sa personnalité année après année, l’évolution à la fois de l’image de lui qu’il a voulu laisser, ou de celle qu’on lui a prêté, l’évolution de son aspect physique, mais aussi de son goût pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont présentés sous forme de reproductions agrandies, classées par ordre chronologique, et accompagnées de textes précisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition réalisée en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire d’exposition Jean-Pierre Prévost Inauguration samedi 23 mars à 11h, avec concert des élèves de l’école municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages d’André Gide » Ancien Evêché, 1er étage Entrée libre Visites guidées pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publié à l’occasion de l’exposition Les 1000 visages d’André Gide Textes Jean-Pierre Prévost 54 p., prix de vente 5 €, en vente sur place Animations autour de l’exposition Concert Mercredi 27 mars à 15h audition de piano, par l’école municipale de musique. Entrée libre. Nuit des Musées 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h à 23h. Présentation des travaux des élèves du lycée Charles Gide dans la salle Gide du musée. Entrée libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril à 14h balade-lecture Sur les pas d’André Gide à Uzès », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de l’exposition Les 1000 visages d’André Gide » au musée d'Uzès, puis trajet à pied dans le val d'Eure et dans Uzès, avec pauses-lectures. Exposition Déserts. Victoria Arney, Danièle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 décembre 2018 A l’oasis je préfère à présent le désert… ce pays de mortelle gloire et d’intolérable splendeur. L’effort de l’homme y paraît laid et misérable. Maintenant toute autre terre m’ennuie. » André Gide, L’Immoraliste Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année trois artistes, invitées à exposer dans la salle Gide du musée, se sont confrontées au thème du désert si souvent évoqué par l’écrivain. Découvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le désert exercera sur Gide une fascination durable, exprimée dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Amyntas. Victoria Arney se définit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. Danièle Meunier-Letan a gardé de ses études en biologie végétale l’émerveillement devant le miracle de la vie présent jusque dans le désert. Cet espace de pureté et de silence est évoqué par les empreintes de fragments de végétaux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumière et les vibrations de l’air surchauffé du désert. L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la miNuit Blanche » proposée par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues d’Uzès, pour découvrir différentes propositions artistiques concerts, installations, actions théâtrales…. miNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h à 23h, vendredi 28 septembre 2018 entrée libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'Uzège à Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune Uzégeois, Léon Saussine, part chercher fortune à Paris il devient éditeur de jeux de société. L’entreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus d’un siècle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement présentés dans des cartonnages illustrés en chromolithographie, emblématiques du développement des jeux de société à la fin du 19e siècle. Porteurs d'une volonté éducative, ils préfigurent aussi l’avènement de la société des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels qu’aux innovations technologiques, les Saussine ont su créer un univers de fantaisie inimitable, à découvrir grâce aux prêts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont présentés. Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition L'Aventure des jeux Saussine Textes Gwenaël Beuchet 48 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musée et par correspondance Découvrez les jeux Saussine présentés par Alain Rabussier dans l'émission " Fréquence Musées " sur radio Fuze ! Exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre Rhône et Gardon, de l’Antiquité au 20e siècle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongée jusqu'au 31 décembre 2017 De Meynes à Théziers, de Castillon-du-Gard à Fournès, l’argile abondante entre Rhône et Gardon a toujours été exploitée pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siècle, des carrières d’argile aux fours et aux productions, l’exposition présente l’état des recherches inédites menées par l’archéologue Freddy Thuillier sur l’activité céramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archéologie, archéologue professionnel, chercheur rattaché au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille Université Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musée et par correspondance Découvrez l'exposition présentée par Freddy Thuillier dans l'émission " Fréquence Musées " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inégalables" du 30 septembre au 31 décembre 2016 Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année notre invité est David Maes, peintre et graveur de renommée internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musées français et étrangers, qui a longtemps vécu en Uzège. Il a choisi d’investir la salle Gide pour y présenter ses estampes spécialement réalisées pour l’exposition, librement inspirées par deux livres d’André Gide Thésée et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacré à la mémoire de Madeleine Gide, l’épouse de l’écrivain, David Maes s’attache à la trop discrète figure de celle qui écrivit à son mari Ma part a été très belle. J’ai eu le meilleur de ton âme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, j’aurai l’âme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sèche, 2016 David Maes Quelques mots à propos des gravures présentées au musée Georges Borias Deux livres de Gide ont attiré mon attention, Thésée 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thème du sacrifice parcourt ces deux livres, et c’est à partir de ce thème que j’ai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de l’offrande faite à une divinité, celle du renoncement volontaire à quelque chose ou à quelqu’un. Offrande Dans Thésée, Gide bâtit un récit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. Thésée est celui qui réussit à tuer le Minotaure, ce monstre possédant le corps d’un homme et la tête d’un taureau, né des amours de Pasiphaé et d’un taureau blanc envoyé par Poséidon. Le Minotaure fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé à Cnossos Crète et concçu par Dédale, afin qu’il ne puisse s’en échapper et que nul ne découvre son existence. Lors d’une guerre provoquée par la mort d’un des fils du roi Minos, Athènes est affamée par un terrible siège qui ne prend fin qu’à partir du moment où les Athéniens proposent à Minos de choisir le tribut qu’il veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, Egée, roi d’Athènes et père de Thésée, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiés au Minotaure. Thésée se porte volontaire. C’est à partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que j’ai choisi de réaliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que j’ai eu l’occasion de croiser. Une partie de cette série de portraits occupe un des murs de la salle André Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que j’ai réalisée en 2002 pour l’exposition Le Minotaure » qui a eu lieu à la Chapellle des Jésuites à Nîmes. Renoncement Face à ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dédicacée à Madeleine Gide, femme d’André Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tiré d’un poème de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu après la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaît comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son côté impossible » dû à son homosexualité. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passé sa vie dans une forme de renoncement au point où elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers n’est pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine présence dans cette salle dédiée à son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "André Gide et Uzès" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 L’écrivain André Gide 1869-1951 se revendiquait issu d’un père Uzétien et d’une mère Normande ». S’il n’est pas né à Uzès, il a séjourné régulièrement dans la ville natale de son père. Ces séjours d’enfance l’ont marqué profondément. L’exposition se propose de montrer l’empreinte d’Uzès dans l’œuvre de Gide et de retracer l’histoire de sa famille paternelle, notables protestants en Uzège. Publications Catalogue André Gide et Uzès, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 €. Portfolio Ô petite ville d’Uzès », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limité à 26 exemplaires numérotés, prix de vente 90 €.En vente par souscription aux éditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calèche sur les traces d’André Gide Pendant l’été seront proposées des visites guidées comprenant la visite de l’exposition au musée et un circuit en calèche avec l'écurie Font Clarette pour découvrir les lieux liés à la famille Gide à jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 août, 3 septembre, de 16h30 à 18h30. Sur réservation, tarif 5€ / de places limité à 10 personnes par visite. Réservation uniquement par téléphone au 04 66 22 40 23 aux heures d’ouverture du musée pas d’inscription par répondeur, jusqu’à la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A l’occasion de la miNuit Blanche organisée à Uzès par l’association Et Alors l’Art », l’exposition sera ouverte de 20h à 23h le vendredi 25 septembre 2015 entrée libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat présentera ses œuvres et son portfolio Ô petite ville d’Uzès ». Exposition Double Vue » Florence Barbéris et Mireille Laborie revisitent le musée d’Uzès Exposition du 3 octobre au 31 décembre 2014 Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année deux artistes sont invitées, Florence Barbéris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musée et d’en proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginées par le duo de créatrices… Sauront-ils reconnaître leurs interventions ? Un véritable jeu de piste à travers les salles du musée, pour voir les collections d’un autre œil ! L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la MiNuit Blanche » proposée par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 3 octobre 2014 jusqu’à minuit un parcours nocturne dans les rues d’Uzès, pour découvrir différentes propositions artistiques concerts, installations, actions théâtrales… MiNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h à 23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les églises du Gard Etude de tête et de mains, sanguine sur papierCollection musée Georges Borias, Uzès Exposition du 3 octobre au 31 décembre 2013 A l’occasion du centenaire de sa disparition, l’exposition propose de redécouvrir un artiste né à Uzès, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisé son inspiration dans les thèmes religieux. Il a notamment réalisé des peintures pour de nombreuses églises du Gard, tableaux isolés comme à la cathédrale de Nîmes mais aussi ensembles de décors, notamment à Saint-Gervasy, Sumène, Marguerittes. L’exposition présentera les dessins préparatoires pour certaines de ces compositions, permettant d’apprécier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilité dans ces œuvres moins apprêtées que les réalisations finales. Exposition réalisée grâce à des prêts du musée des Beaux-Arts de Nîmes et de collections privées. Vivre en Uzège il y a 4000 ans Poteries, fouilles Archéa, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 décembre 2012 Depuis une vingtaine d’années, des fouilles menées dans la région d’Uzès ont permis de trouver la trace des habitants d’il y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles étaient les caractéristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 à 2400 av. JC ? Nommée d’après le site du Gard qui a permis de la caractériser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spécifique au Languedoc, dans la lignée de la révolution du Néolithique », initiée à partir du 6e millénaire avant notre ère développement de l’élevage et de l’agriculture, sédentarisation. Ses représentants s’installent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sèche englobant habitations et troupeaux. Ils maîtrisent divers artisanats tissage, vannerie, céramique. Ils réalisent aussi les premiers essais de métallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particulièrement bien représentée en Uzège. Les fouilles menées sous le contrôle du Service Régional de l’Archéologie durant les années 1980-90 par l’association Histoire et Civilisation de l’Uzège, et actuellement par l’association Archéa, permettent de proposer une présentation de la culture matérielle de cette période. Faisant un clin d’œil aux magazines d’architecture et de décoration, l’exposition mettra en vedette une maison-témoin » préhistorique fouillée par Archéa à La Capelle et Masmolène, avec les nombreuses céramiques qui en proviennent, dont un étonnant fourneau. L’exposition sera aussi l’occasion d’un hommage à Albert Ratz, animateur de l’association Histoire et Civilisation de l’Uzège, décédé en 2010. - Visite guidée gratuite les 15 et 16 septembre à 17h, Il était une faim » se nourrir au Néolithique. Dans le cadre des Journées du Patrimoine. - Conférence de François Féraud le samedi 29 septembre à 17h médiathèque les fouilles de l’association Archéa à La Capelle et Masmolène Retrouvez l’exposition dans l’émission Fréquence Musées » du mois d’octobre, sur Fréquence Uzège André Gide, un album de famille 100 photos commentées par Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 André Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inédites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. André Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est marié à Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, à Paris, il rencontre le peintre néo-impressionniste belge Théo Van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le début d’une grande, belle et fidèle amitié, plus spécialement avec Maria, qui ne s’achèvera qu’à la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et Théo, Gide écrit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant d’autres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc Allégret, le futur cinéaste dont il sera l’éducateur … Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers qu’on appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et Théo ont une fille, Elisabeth, âgée de neuf ans en 1899, qui a pour l’écrivain une grande affection, une affection d’ailleurs partagée et qui ne se démentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute liberté de donner naissance à un enfant, hors de toute union officielle ? Une facétie du destin ou une volonté d’affirmer l’un et l’autre leur goût absolu de l’indépendance ? Cet enfant naît le 18 avril 1923. Gide espérait bien sûr un garçon … ce sera une fille, Catherine. L’identité de son père n’est alors connue que de quelques initiés ; et Catherine elle-même l’ignorera jusqu’à l’âge de treize ans. Familles je vous hais » avait écrit Gide. Gide va devenir un père attentif et aimant, à sa façon, puis un grand-père comblé de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mère Maria – la Petite Dame » –, le témoin privilégié de ce climat de ferveur hors normes si cher à l’auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », présenté ici en exposition, est extrait d’un livre accompagné d’un DVD, et composé d’archives privées réunies et commentées par Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost. Il trace les contours de cette singulière famille, et nous fait découvrir cinquante ans de la vie d’un Gide intime et voyageur entouré de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musée d’Uzès Le musée Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacré à André Gide, dont la famille paternelle était originaire d’Uzès. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grâce au soutien de Catherine Gide. Régulièrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumière différentes facettes de l’écrivain et de son œuvre. Autour de l’exposition, à la médiathèque d’Uzès La médiathèque se joint à cette manifestation avec la projection de films sur André Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille également une conférence de Jean-Pierre Prévost. Vernissage de l’exposition et signature du livre le 29 juin 2011 à 18h30 Conférence de Jean-Pierre Prévost à la médiathèque d’Uzès le 3 septembre 2011 à 17h 100 ans, le bel âge. Centenaire du musée d’Uzès Exposition du 28 septembre au 31 décembre 2010 Déjà cent ans ! En juillet 1910, s’ouvrait dans les locaux de l’Hôtel de Ville d’Uzès un double musée. Double parce qu’issu de deux projets celui d’un musée de peinture et de sculpture, voulu par le peintre José Belon, et celui d’un Muséon Uzétien musée des traditions locales, sur le modèle du Muséon Arlaten créé par Frédéric Mistral à Arles, fondé par le poète Albert Roux. La guerre, puis les décès des fondateurs, avaient quelque peu cassé le bel élan des débuts.. Après une période d’abandon, aggravé par la deuxième guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musée qui porte désormais son nom. Grâce à ses efforts et à ceux de ses successeurs, soutenus par l’association des Amis du Musée, c’est un musée ressuscité et enrichi qui fête son centenaire. L’exposition retrace cet historique et présente les collections fondatrices du musée, tel que les Uzétiens pouvaient le découvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musée ! Pour l’amour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archéologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 décembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archéologique en Uzège. Simple agriculteur, né à Baron, entre Uzès et Alès, il était devenu un spécialiste de la Préhistoire dans notre région. Il sut faire partager son enthousiasme à de jeunes Uzétiens qui formèrent sous sa direction en 1903 le Groupe Spéléo-Archéologique d’Uzès. Hélas le décès précoce d’Ulysse Dumas à 36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnèrent le glas du petit groupe… Organisée grâce aux prêts des descendants d’Ulysse Dumas et des musées de Nîmes, l’exposition retrace l’aventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de l’archéologie… Elle présente aussi une facette moins connue de la personnalité d’Ulysse Dumas son œuvre de photographe. Donnés par ses descendants, des dizaines de négatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches d’Ulysse Dumas toute une tranche de vie en Uzège autour de 1900… En contrepoint, la photographe uzétienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprétations à partir des négatifs d’Ulysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe Spéléo-Archéologique d'Uzès", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon à Uzès, deux siècles de céramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siècles, la famille Pichon fabrique à Uzès des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de génération en génération, a donné naissance à des créations raffinées coupes tressées, décors en relief et surtout les fameuses terres mêlées», un mélange unique de terres colorées dans la masse donnant l’effet d’un marbre aux veines multicolores. Le musée d’Uzès possédait déjà plusieurs poteries signées Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la célèbre famille de potiers uzétiens, a été séduit par leur qualité. C’est ainsi qu’il a accepté de mettre sa collection de céramiques en dépôt au musée d’Uzès, jugeant qu’elle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui l’accueille pour une durée de cinq ans, renouvelables si affinités ! De magnifiques pièces montrent l’évolution des formes et des techniques, des origines aux créations récentes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonnières, unis ou en terres mêlées… tous sont représentés pour le plus grand bonheur des amoureux de la céramique. Publication Le début de l’exposition coïncide avec la parution du livre À Uzès, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection Céramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Éditions, 34 bis rue Clérisseau, 30 000 Nîmes, tél./fax 04 66 29 10 04, courriel contact Délectables chimères Exposition Agnès Gomez » Du 27 juin au 31 août 2008 Selon la définition du Conseil international des musées ICOM, le musée est un lieu d’éducation et de délectation ». L’une ne va pas sans l’autre la visite d’un musée, si instructive qu’elle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche à l’émotion. En rassemblant des objets très divers, naturels ou artificiels, les musées condensent aussi toute une somme d’anecdotes, de légendes et de souvenirs. Derrière les classifications rationnelles, l’imaginaire est partout présent, prêt à envahir les visiteurs réceptifs. Agnès Gomez a su percevoir cette part de rêve dans les salles du musée d’Uzès. Exemple parmi d’autres d’un musée encyclopédique » du siècle dernier, il réunit des collections très variées, allant des fossiles à la poterie de l’Uzège et de l’archéologie à la peinture. Les chimères créées par Agnès Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractère à la fois incongru et poétique. Sirènes et autres créatures mi-insectes mi-végétales, survivants d’on ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musée retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiosités » créés pour la délectation des amateurs, à une époque où science et imaginaire n’étaient pas encore séparés. Disséminées au sein du musée comme un jeu de piste, les œuvres d’Agnès Gomez invitent les visiteurs à partager cette délectation au fil des salles, tout en redécouvrant les collections permanentes. Ainsi que l’écrit l’artiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les œuvres, qu’elle en révèle la beauté singulière, pour retrouver en quelque sorte l’émotion des premiers visiteurs du musée. Réactiver le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musée d’Uzès » Exposition du 11 septembre au 30 décembre 2007 Le musée Georges Borias rend hommage à la patience et au talent de petites mains» anonymes couturières, brodeuses, dentellières… L’éducation des jeunes filles d’autrefois les préparait dès le plus jeune âge à la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine où il leur était permis d’exprimer leur créativité. L’exposition permet de redécouvrir les collections textiles du musée, rarement exposées en raison de la fragilité des tissus robes de baptême, vêtements et lingerie féminine d’autrefois, pièces de dentelle, etc.. Elle présente aussi des outils tels que nécessaires à coudre, machine à coudre et fers à repasser anciens. De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et océaniens du musée d’Uzès » Exposition du 12 septembre au 31 décembre 2006 Parmi les collections variées du musée Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » à l’archéologie, et de la poterie de l’Uzège aux souvenirs d’André Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. L’exposition De l’art exotique aux arts premiers » se propose de retracer l’historique de ces objets, lié au passé colonial de la France. Créé en 1910, le musée d’Uzès accueille dès l’origine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition d’art exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons d’objets provenant d’Afrique et d’Océanie. L’objectif de cette politique d’acquisition volontariste est de montrer l’apport culturel dû à la présence à Uzès de nombreux anciens cadres de l’administration coloniale. Après la décolonisation, quel regard porter désormais sur cet ensemble disparate ? Il n’y a d’unité ni dans les provenances, ni dans les types d’objets, ni dans leur qualité des objets traditionnels, parfois anciens, côtoient des productions récentes d’artisanat pour touristes. L’exposition sélectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant d’Afrique de l’Ouest Côte-d’Ivoire, Mali, Guinée et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle évoque aussi d’illustres voyageurs aux origines uzétiennes le duc Jacques de Crussol et l’écrivain André Gide, explorant le Congo à trente ans d’intervalle… Loin d’avoir la prétention de rendre compte de l’art africain et océanien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport à l’Autre, et de notre passé colonisateur. Sans réécrire l’Histoire, mais en rappelant qu’à côté de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre d’autres formes d’art, d’autres sensibilités. Le renversement actuel des appellations, de l’art dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en témoigne également l’ouverture récente du musée du quai Branly… Catalogue De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et océaniens du musée d’Uzès. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 €. Des bijoux dans les tranchées » Exposition du 4 octobre au 31 décembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux à Nîmes et Uzès Le musée d’Uzès est heureux de s’associer pour la première fois à la Biennale du Bijou contemporain de Nîmes, en présentant une exposition sur le thème des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, médaillons, briquets… faits de métaux de récupération furent fabriqués par les soldats dans les tranchées pendant la première Guerre mondiale. Le musée d’Uzès possède un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi à leur fabrication. Ce fonds sera complété par des prêts provenant de musées et de collections privées, exposés du 4 octobre au 31 décembre 2005. Pendant la durée de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces pièces historiques seront confrontées aux créations de bijoutiers contemporains, Thierry Vendôme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thèmes proches métaux de récupération, univers des médailles et des insignes militaires… L’exposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la création, entre l’éternité du musée et l’événement de la Biennale. Elle soulignera aussi les différentes significations du bijou, de la plus officielle à la plus intime document historique, témoignage de bravoure ou de patriotisme, expression de créativité et d’habileté manuelle, gage d’affection envers l’être aimé… Les Ornements de la Foi – Tableaux religieux de la cathédrale d’Uzès» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 Noël Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux d’Uzès est à l’honneur cette année. En lien avec l’exposition à la Médiathèque d’Uzès Un livre, une foi, une ville. Le Bréviaire manuscrit d’Uzès de 1472 », le Musée Georges Borias présente un ensemble de tableaux provenant de la cathédrale d’Uzès. Habituellement conservées dans les sacristies de la cathédrale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrées au public pendant quatre mois. Il s’agit de tableaux à sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siècles, bien représentatifs de l’art de la Contre-Réforme, ainsi que de portraits d'évêques d'Uzès. A l’occasion de l’exposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les églises d’Uzès est publié Guide des tableaux des églises d’Uzès. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 €. La Médecine à Uzès autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 décembre 2004 Dans le cadre des Journées du Patrimoine 2004, le musée Georges Borias présente une exposition-dossier sur l’histoire de la médecine. Des objets et documents provenant des collections du musée et des archives municipales retracent l’évolution de la médecine à partir du XVIIe siècle. L’exposition permet de comprendre l’organisation des professions médicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus célèbre fut l’Uzétien Moïse Charas, avec ses remèdes aux recettes surprenantes… Façade de l'hôpital par Rouvière, 1785 La lutte contre les épidémies ainsi que l’organisation de l’hôpital d’Uzès sont également évoquées. Des visites guidées exceptionnelles gratuites de l’exposition du musée et de la chapelle de l’hôpital d’Uzès XVIIIe siècle, décor classé sont proposées samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 départs à 15h00 et 16h30 du musée. Désir du Sud. André Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 août 2004 Le souvenir et le désir du Sud m’obsédaient » L’Immoraliste. Lorsque André Gide s’embarqua pour la Tunisie et l’Algérie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le révéler à lui-même ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu d’une véritable renaissance. Cet éblouissement, renouvelé par de fréquents voyages jusqu’en 1903, est sensible tout au long de son œuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, L’Immoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921… Rudolf Lehnert jeunes Ouled Naïl L’exposition Désir du Sud » ne cherche pas à retracer fidèlement l’historique des voyages gidiens, mais plutôt à refléter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes d’André Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés, l’écrivain et le photographe partageaient la même vision. Réalisées au début du XXe siècle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert étaient éditées sous forme de cartes postales coloriées et commercialisées avec son associé Landrock. Ces images d’une exceptionnelle qualité artistique sont l’évocation parfaite de la terre de volupté » célébrée par Gide. On y retrouve l’animation des souks, le regard amusé sur le petit peuple de Tunis et d’Alger, mais aussi la fascination pour le désert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled Naïl, peintes comme des idoles », et la beauté troublante des adolescents qui révélèrent à Gide sa sensualité. Catalogue Désir du Sud. André Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel Mégnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 €.
Le25 novembre 2010, les classes de 3e4 et de 3e5, ainsi qu’un élève de l’ULIS, se sont rendus au musée Somme 1916 à Albert. Sur les traces des Poilus de la Grande Guerre, ils ont d’abord visité le musée et répondu au questionnaire sur les vitrines représentant des scènes de tranchées et sur les objets exposés.
Publié le 12/03/2008 à 1533 Alors que le dernier poilu vient de disparaître, l'enfer des tranchées, symbole de la Grande guerre, reste difficilement imaginable les combats sporadiques, les gazages, les pilonnages toujours plus violents, les attaques au lance-flammes mais surtout la peur, omniprésente. "Ce que nous avons fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes et nous l'avons fait", écrira l'académicien Maurice Genevoix, alors étudiant précipité dans la guerre de tranchées. Longtemps, ceux qui survécurent à l'enfer des tranchées eurent du mal à en parler. Certains, atrocement mutilés, sombrèrent même dans la d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort. Malgré la peur, les poux, les rats, la boue et le froid, elles étaient aussi un monde de camaraderie, d'une solidarité sans faille entre soldats d'une même unité qui trouvaient le réconfort dans les plaisanteries, les chansons ou les lettres écrites à leurs poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au emploi du temps était toujours le même. Le jour, ils dormaient ou se reposaient. Les activités hors de la tranchée étaient très limitées parce que risquées. Des tireurs isolés, embusqués, tiraient sur tous ceux qui osaient abandonner la protection de la nuit, en revanche, tout s'animait. Les troupes profitaient de l'obscurité pour transporter les munitions, les rations et les provisions à travers le réseau de fois les activités nocturnes terminées, les soldats regagnaient leur position et attendaient patiemment et en silence le lever du soleil. Des bombardements intensifs avaient souvent lieu à l'aube ou au crépuscule. C'était en général le meilleur moment pour attaquer.
Entrele tranche foin utilisés par les paysans dans les champs au XIX e siècle, les moulins à café fabriqués par les poilus lors de la Grande Guerre
La Société historique de Vimoutiers s'apprête à marquer le centenaire de la Grande Guerre de 14-18 en proposant une exposition du 4 au 12 novembre 2017. Par Rédaction L'Aigle Publié le 17 Oct 17 à 1740 Patrice Samson, Thierry Lefebvre et Michel Valissant ont réuni pas mal d’objets artisanaux fabriqués par les Poilus dans les tranchées ©Le Réveil normandLa Société historique de Vimoutiers s’apprête à marquer le centenaire de la Grande Guerre de 14-18 en proposant, du 4 au 12 novembre 2017, une exposition qui se tiendra à la salle de la médiathèque intercommunale. Cette exposition sera basée essentiellement sur des documents photos et des objets datant de la Première Guerre mondiale réalisés dans les tranchées par les Poilus, avec parfois, des objets bien insolites », précise Patrice Samson, le président de la Société historique de Vimoutiers Orne. Des uniformes d’officiers prêtés par Stéphane Jonot, seront aussi exposés. L’idée étant de la rendre la plus attractive possible en limitant les documents écrits longs » explique Thierry cet effet, un appel est lancé en direction de toutes personnes possédant des douilles de calibre 75. Nous n’arrivons pas à en trouver alors qu’à une époque, cela ne manquait pas ». Pour en faire un prêt à la Société historique pour son exposition, se rendre à la permanence au local de l’association, rue des Pommiers à Vimoutiers, le lundi de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 16 h 30. Ou bien prendre contact par courriel société[email protected] ou auprès de Patrice Samson au 07 80 53 31 13. Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Réveil Normand dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
LePoilu Claude Marie Valentin. Claude Marie se bat au front et aide à "l’effort de guerre". Le dimanche 1er avril 2007, par Michel Guironnet. Claude Marie Valentin, mon grand père maternel, 22 ans à la déclaration de guerre en aout 1914, est mobilisé. Il participe à de durs combats et ne sera libéré qu’après 5 ans de guerre.
Réunis par Bernard Maury, 160 objets fabriqués par les Poilus à partir d'obus racontent cette guerre. Dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale, Bernard Maury, président de l’Entente des associations d’anciens combattants et assimilés, a élaboré une exposition réunissant pas moins de 160 objets fabriqués par les Poilus dans les tranchées de Verdun et d’ailleurs. Les soldats transformaient les douilles d’obus tirés sur les champs de bataille en briquets, vases, lampes à pétrole, montres à gousset, coquetiers, ronds de serviette, bagues, bracelets... Vases, lampes, bougeoirs ou briquets "Il s’agissait sans doute pour ces hommes de tromper l’ennui et le cafard, d’oublier la peur et de se convaincre qu’ils allaient survivre", explique l’ancien militaire qui, en début d’année, a, par voie de presse et d’affichage, lancé un appel invitant les Millavois en possession de tels objets à les lui prêter le temps de l’expo-hommage. Près d’une trentaine de contributeurs ont répondu à cet appel particuliers, collectionneurs et brocanteurs de la région... "Quand j’étais enfant, dans n’importe quelle maison où l’on entrait, on trouvait sur la cheminée de ces vases, lampes, bougeoirs ou briquets façonnés par un aïeul dans les tranchées et envoyés du front à sa femme et ses enfants", explique encore Bernard Maury qui, pour se procurer certaines pièces, plus rares, est aussi entré en contact avec l’organisateur d’une exposition sur le même thème à Palavas et à Agde, Jean-Pierre Malka, un ancien professeur d’histoire. Objets du quotidien... Au-delà même du témoignage touchant du quotidien des soldats de 1914-1918, de leur faculté à transformer ces projectiles mortifères en objets d’utilité ou décoratifs, cette exposition est l’occasion de mesurer l’ingéniosité des Poilus dans la pratique de cet artisanat de fortune, certaines pièces confinant à de véritables œuvres d’art. Comme un triptyque en laiton réalisé à partir d’un obus de gros calibre, découpé et déroulé avant d’être finement ciselé, ou des bagues confectionnées avec les douilles en aluminium d’obus allemands... "La technique la plus répandue était celle dite du repoussé, indique l’instigateur de cette exposition. Les soldats remplissaient la douille de papier mouillé et de bois pour pouvoir, sans la trouer, avec un petit burin ou un marteau, la poinçonner et faire apparaître le motif de leur choix. Des moules étaient également réalisés en bois ou en pierre tendre pour certaines pièces." L’artisanat des tranchées a rapidement été interdit en première ligne après que les officiers se furent aperçus que les fours de fortune ou le martèlement pouvaient renseigner l’ennemi sur les positions. On apprend également que, depuis 1911, la fabrication de briquets était soumise à une taxe perçue par le ministère des Finances, une plaque apposée sur l’objet faisant foi de son règlement. "De nombreux soldats trouvaient cela injuste et ne s’en acquittaient pas", admet Bernard Maury. La loi instaurant cette taxe n’a été abrogée qu’en 1945. L’exposition Artisanat des tranchées est visible en mairie, salle des mariages, jusqu’au 20 novembre, aux heures d’ouverture au public. Plusieurs écoles y sont attendues. Vernissage ce mardi 4 novembre, à 18 h 30.
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objets fabriqués par les poilus dans les tranchées