Lesétourneaux ont envahi le quai Rouget-de-Lisle, vers le pont Saint-Pierre, à Montluçon. La ville est, en effet, située sur un couloir migratoire.
Une journĂ©e occupĂ©e Aujourd’hui, malgrĂ© le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs Ă©taient tout de mĂȘme trĂšs occupĂ©s dans leurs dĂ©placements. C’était trĂšs difficile de vaquer Ă  mes occupations en sachant que ça grouille d’oiseaux au-dessus des montagnes et de la riviĂšre Saguenay. Au cours de la journĂ©e, en prenant des petites pauses, j’ai remarquĂ© prĂšs de la galerie un mignon Roitelet Ă  couronne rubis en quĂȘte d’insectes. Je prend la camĂ©ra et me prĂ©pare Ă  le photographier lorsque derriĂšre lui, je vois arriver un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature qui fait des ronds lĂąches un peu plus haut que les grands conifĂšres, devant ma rĂ©sidence. J’ai immĂ©diatement braquĂ© la camĂ©ra sur le rapace. La lumiĂšre du contre-jour ne permet pas de voir les fins dĂ©tails de plumage, mais quand mĂȘme, il est intĂ©ressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin d’aprĂšs-midi, qu’est-ce que je vois au large de la riviĂšre Saguenay, le long de la rive sud? Une horde d’Oie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! C’est un rĂ©el plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de PĂąques 3iĂšme partie Finissant notre excursion du 24 avril, Ă©tant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper Ă  notre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Saint-GĂ©dĂ©on, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dĂ©gustons leurs mets casse-croĂ»te. Avant de rentrer Ă  la maison, Germain me propose d’aller dans le rang Saint-Antoine Ă  Chicoutimi dans le but d’observer des Hiboux des marais rĂ©cemment vus dans ce secteur. C’est d’accord! Au bout d’une heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. DĂšs notre arrivĂ© au dĂ©but de crĂ©puscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au tĂ©lescope, car ils sont assez loin, l’un des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cĂšde les jumelles pour la camĂ©ra alors que l’oiseau s’approche et passe au-dessus de nos tĂȘtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes Ă©galement tĂ©moin d’une scĂšne particuliĂšre entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et s’ensuit ce que nous croyons ĂȘtre une dispute de territoire d’alimentation. Cependant, nous n’en sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent l’un l’autre ou s’entrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumiĂšre du jour baissant d’intensitĂ©, nos jumelles et tĂ©lescopes deviennent inutilisables pour l’observation. Nous laissons les hiboux Ă  leurs chamailleries et quittons l’endroit pour retourner Ă  la maison. VoilĂ  qui termine notre journĂ©e du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a Ă©tĂ© croquĂ© dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de PĂąques 2iĂšme partie Toujours lors de la journĂ©e du 24 avril, aprĂšs avoir visitĂ© le Grand Marais de MĂ©tabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalitĂ©, c’est l’embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan qui nous intĂ©resse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelĂ© Ă  cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espĂšces aquatiques qui arrivent de migration. ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© sud ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© lac En tout, neuf espĂšces de canards sont recensĂ©es Ă  cet endroit ainsi qu’un trĂšs mignon GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© qui se tenait Ă  l’écart, nageant prĂšs du pont. Le grĂšbe est trĂšs mĂ©fiant de la prĂ©sence humaine. Aussi, de temps Ă  autre, le grĂšbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportĂ©s par le courant de la riviĂšre. Le pauvre est bien loin de son marais Ă  quenouilles!ï»ż RiviĂšre MĂ©tabetchouan prĂšs du pont ï»ż GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© un peu mĂ©fiant Lorsque nous avons rĂ©pertoriĂ© les oiseaux Ă  l’embouchure, il Ă©tait temps pour Germain et moi de casser la croĂ»te. MĂȘme que, nous avons partagĂ© nos croĂ»tes de sandwiches afin de nourrir les quelques GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© qui ne semblaient pas avoir grand chose Ă  manger dans le secteur! GoĂ©land Ă  bec cerclĂ© adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un Ă©tang artificiel, entourĂ© de champs agricoles. Habituellement, cet Ă©tang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien Ă  faire. C’était mort! Étang sans la prĂ©sence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vĂ©rifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisĂ©s des sapins en vol. Ceux-ci se sont posĂ©s tout prĂšs dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressĂ©s d’aller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posĂ©s dans les pins, les cinq becs-croisĂ©s dĂ©tectĂ©s sont devenus trĂšs discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cĂŽnes. Nous avons passĂ©s environ une heure Ă  les observer tant bien que mal, les petit volatiles Ă©tant bien dissimulĂ©s dans les aiguilles de pins. Ils Ă©taient trĂšs difficiles Ă  photographier due Ă  la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et Ă  l’éclairage ombragĂ©. Une seule photographie est digne d’ĂȘtre montrĂ©e. Silhouette d'un Bec-croisĂ© des sapins mĂąle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrĂȘt au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Encore lĂ , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espĂšces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignĂ©e de canards sont observĂ©e. Nous ne nous sommes pas attardĂ©s Ă  ce site. Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on gelĂ© en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dĂ» prendre une voie de contournement Ă  cause de rĂ©parations de la route. Ceci dit, prĂšs d’un bĂątiment, Germain remarque la prĂ©sence de Moineaux domestiques qui s’affairent Ă  prendre un bain de poussiĂšre sur le bitume. Il semble que la poussiĂšre soit nĂ©faste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture prĂšs d’eux, j’ai pu prendre une courte vidĂ©o de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussiĂšre
Moineau domestique mĂąle prenant un bain de poussiĂšre Cadeaux ornithologiques de PĂąques 1Ăšre partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journĂ©e d’observation qui s’est Ă©chelonnĂ© sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisĂ©s en trois parties en ce qui concerne ce jour d’excursion. Commençons d’abord par le Grand Marais Ă  MĂ©tabetchouan. À cette pĂ©riode-ci de l’annĂ©e, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelĂ© ainsi que les marais avoisinants, les espĂšces aquatiques n’ont d’autres choix que de se rĂ©unir au mĂȘme endroit, parfois mĂȘme dans le mĂȘme trou d’eau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goĂ©lands et les limicoles utilisent ce mĂȘme habitat. En plus, leurs prĂ©dateurs les suivent de prĂšs tels les faucons, les Ă©perviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calĂ© », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. C’est donc un moment stratĂ©gique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles Ă©tant concentrĂ©s. Cette pĂ©riode, oĂč nous avons le luxe de recenser les oiseaux au mĂȘme endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est trĂšs tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinĂ©e, Germain et moi avons ratissĂ© le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarquĂ© qu’en deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migrĂ©, les oiseaux s’agglomĂ©rant en bon nombre le long du mĂ©andre sillonnant le centre du marais. État actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrĂ©s dans une partie du marais Ce qui a volĂ© la vedette aujourd’hui est sans conteste l’interaction entre trois Pygargues Ă  tĂȘte blanche immatures posĂ©s dans le marais. Ces grands prĂ©dateurs sont lĂ  depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidĂ©oclip, je vous dĂ©montre deux pygargues qui sont posĂ©s ensemble sur une mĂȘme souche. L’un d’eux mange quelque chose alors que l’autre voudrait bien lui prendre une bouchĂ©e. S’ensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scĂšne se dĂ©roule Ă  environ un kilomĂštre de nous. Dans la vidĂ©o, la rĂ©verbĂ©ration et la distance rend la prise de vidĂ©o un peu floue. Cependant, on aperçoit trĂšs bien l’interaction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidĂ©o en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette mĂȘme matinĂ©e, nous avons changĂ© d’endroit afin d’avoir un autre angle de vue sur le marais. BĂ©nis des dieux, nous avons Ă©tĂ© des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues s’adonnaient Ă  ce que nous avons interprĂ©tĂ© comme des jeux amoureux, une sorte de flirt d’adolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il n’y avait aucune agressivitĂ© entre les pygargues. On aurait dit plutĂŽt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri trĂšs briĂšvement sur le sommet d’un conifĂšre et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue s’est envolĂ© avec son trĂ©sor et s’est posĂ© dans le marais, pas trĂšs loin de l’autre individu. Puis ce fut terminĂ© pour les manƓuvres de sĂ©duction. C’est la premiĂšre fois que Germain et moi assistions Ă  ce comportement chez cette espĂšce. VoilĂ  les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de PĂąques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer l’observation de ce site, nous avons dĂ©couvert une bande de Jaseurs borĂ©aux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, Ă  l’abri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits d’aubĂ©pines tombĂ©s au sol ou parfois, ils s’envolaient dans les airs Ă  la maniĂšre d’un moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs borĂ©aux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue Ă  tĂȘte blanche Lors du dĂ©but du congĂ© pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitĂŽt Ă  la fameuse butte Ă  rapaces » dans le rang Sainte-Anne, cĂŽtĂ© HĂ©bertville. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes pour l’observation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est dĂ©jĂ  sur le site Ă  recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinĂ©e, ce qui a attirĂ© notre attention fut principalement les Pygargues Ă  tĂȘte blanche. Jusqu’à six individus sont inventoriĂ©s 1 adulte, 3 immatures, 2 juvĂ©niles nĂ©s l’an dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires d’oiseaux de proie effectuĂ©s dans les annĂ©es passĂ©es nous ont renseignĂ© que les adultes migrent surtout au dĂ©but d’avril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le dĂ©cor du site d’observation, nous apercevons dans nos jumelles et tĂ©lescopes jusqu’à quatre Urubus Ă  tĂȘte rouge qui effectuent des allĂ©s et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant Ă  basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons Ă  notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Éperviers bruns, 3 CrĂ©cerelles d’AmĂ©rique, 14 Buses pattues et 29 Buses Ă  queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la mĂȘme thermique Poignets noirs trĂšs Ă©vidents de la Buse pattue Les dessous pĂąle de la Buse Ă  queue rousse Durant l’inventaire, Germain a fait une trĂšs belle dĂ©couverte chez les buses en migration. Il nous a pointĂ© du doigt une Buse Ă  queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans l’est de l’AmĂ©rique, ce plumage Ă©tant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans d’observation, ce n’est que ma deuxiĂšme observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espĂšce. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă  photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter l’endroit, car le changement de direction des vents a stoppĂ© la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout prĂšs de nous. Ensuite, Sylvain a dĂ» nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion cĂŽtĂ© MĂ©tabetchouan.ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż PrĂ©sence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont prĂ©sentement en migration et prĂšs de la butte Ă  rapaces », nous en avons estimĂ©s 2 800 au cours de la matinĂ©e. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le mĂȘme rang, nous vĂ©rifions au passage le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin d’avril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncĂ© dans le marais gelĂ© Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature repĂ©rĂ© dans le marais Finalement, le plus intĂ©ressant Ă  signaler en ce jour est la prĂ©sence de quatre Pygargues Ă  tĂȘte blanche dispersĂ©s dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posĂ©s prĂšs du mĂ©andre qui est Ă  l’eau libre. Les pygargues sont entourĂ©s d’une cohorte de corneilles, ces derniĂšres cherchant Ă  leur voler des miettes de leur nourriture. Quant Ă  la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont rĂ©pertoriĂ©s dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du mĂ©andre, loin des prĂ©dateurs! Ayant terminĂ© notre observation des espĂšces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repĂ©rĂ©s la semaine derniĂšre. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant prĂšs d’un boisĂ© et d’un Ă©tang, picorant ici et lĂ  des bourgeons d’arbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mĂąle arbore des couleurs plus accentuĂ©es sur la tĂȘte et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant Ă  la femelle, elle Ă©met continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons qu’il s’agit d’un cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvĂ© fort intĂ©ressante! Couleurs plus vives du mĂąle La femelle en quĂȘte de nourriture AprĂšs la neige
 Suite Ă  la tempĂȘte de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel s’est enfin dĂ©gagĂ© en fin d’aprĂšs-midi. Les vents de dĂ©gagement ont permis Ă  un Pygargue Ă  tĂȘte blanche bien pressĂ© de migrer et ce, tardivement en journĂ©e. Prenant de l’altitude tout prĂšs de la maison vers 16h, l’oiseau a vite montĂ© dans les airs pour ne devenir qu’un point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il s’agit d’un pygargue qui a presque atteint l’ñge adulte, un oiseau ĂągĂ© de quatre ans. Sur la prochaine vidĂ©o, remarquez la tĂȘte blanche ainsi que la queue blanche, cette derniĂšre frangĂ©e d’une ligne sombre. Ce dernier critĂšre trahit son Ăąge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment Ă  un festival du pygargue! VidĂ©o du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, aprĂšs avoir observĂ© le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Lorsque nous sommes arrivĂ©s, c’était un peu dĂ©courageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persĂ©vĂ©rance, dĂ©terminĂ©s Ă  trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail d’optique et scrutons chaque recoin du site gelĂ© Ă  98%. Finalement, le long d’un mĂ©andre oĂč l’eau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots Ă  Ɠil d’or, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada Ă©taient agglutinĂ©s autour de la riviĂšre. MĂȘme que, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte mangeait sur la glace, entourĂ© d’une cohorte de Corneilles d’AmĂ©rique. Les GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© et GoĂ©lands argentĂ©s Ă©taient aussi prĂ©sents sur les glaces. Le Grand Marais scrutĂ© Ă  la loupe, nous dĂ©cidons d’aller faire un tour de l’autre cĂŽtĂ© du marais dans le chemin no. 3. Et là
 nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages S’alimentant Ă  des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espĂšce visite sans gĂȘne le parterre de plusieurs rĂ©sidences. Voyez plutĂŽt dans la prochaine vidĂ©o le type d’endroit qu’ils explorant un terrain privĂ©En voulant changer d’endroit, les oiseaux rencontrent parfois les rĂ©sidents du chemin. Les gens du coin sont trĂšs surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bĂȘtes dĂ©ambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s par un particulier dans l’espoir que cette espĂšce se reproduise dans la rĂ©gion. En aucun cas les dindons n’ont traversĂ© la rĂ©serve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du QuĂ©bec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des oiseaux relĂąchĂ©s de captivitĂ©. Un rĂ©sident arrĂȘtĂ© pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais Ă  la recherche de passereaux, en jetant un Ɠil sur le marais par endroits. Nous avons eu l’agrĂ©able surprise d’observer deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant Ă  moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans s’ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin d’observer les oiseaux. Le mauvais temps annoncĂ© pour le dĂ©but de soirĂ©e ainsi que la pression Ă  la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourd’hui. Cependant, nous espĂ©rons que les marais nous offrirons quelques espĂšces aquatiques en rĂ©serve. Notre premier arrĂȘt s’effectue Ă  Saint-Bruno afin d’aller vĂ©rifier s’il y a prĂ©sence de Plectrophanes des neiges et lapons prĂšs de la meunerie. À notre passage
 rien de tout cela. Mais, lorsque nous Ă©tions immobilisĂ©s sur un feu rouge, nous avons remarquĂ© un nid d’une bonne dimension sur l’un des pylĂŽnes de transport d’énergie dans l’un des champs. Le pylĂŽne qui accueille le nid de corbeau Un coup de tĂ©lescope nous rĂ©vĂšle qu’il s’agit d’un nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. C’est pour nous la premiĂšre fois que l’on dĂ©tecte un nid dans cette structure particuliĂšre! Nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater qu’à cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo dĂ©montrant le nid, coin supĂ©rieur gauche du pylĂŽne Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinĂ©e du 15 avril, alors que j’étais tout bonnement en train de dĂ©jeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goĂ©lands qui s’envolent en catastrophe vers le large de la riviĂšre Saguenay. AussitĂŽt, je prend mes jumelles et me met Ă  la recherche du prĂ©dateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lĂąches dans le ciel, soulevĂ© par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dĂ©river en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment oĂč le temps n’existait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, Ă  ses cĂŽtĂ©s
Pygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journĂ©e chaude et ensoleillĂ©e du 10 avril, je suis Ă  la maison et vaque Ă  mes occupations. De temps Ă  autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du mĂȘme coup, rĂ©colter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore prĂ©sent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. C’est justement lors d’une de ces petites sorties que j’entends tambouriner le Grand Pic mĂąle. Comme Ă  son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau Ă©lectrique prĂšs de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilĂ  qu’il s’envole et se pose non loin au sol. Je m’approche du pic discrĂštement. Tout en jetant un Ɠil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant Ă  cĂŽtĂ© de lui. LĂ  oĂč il est, une colonie d’arbres en dĂ©pĂ©rissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxiĂšme pic Ă©tant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en m’affairant Ă  faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repĂšre une femelle, Ă©galement occupĂ©e Ă  creuser le tronc d’un arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolĂ©rance face Ă  ma prĂ©sence, je m’immobilise et profite de l’instant pour prendre une courte vidĂ©o. Une fois sa sĂ©ance d’alimentation terminĂ©e, elle va rejoindre le mĂąle. Puis, le couple s’envole silencieusement pour disparaĂźtre dans la forĂȘt. En prĂ©sence de ces oiseaux, je suis toujours aussi Ă©merveillĂ©e par leur beautĂ© et trĂšs impressionnĂ©e par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi, Germain et moi recensons l’Urubu Ă  tĂȘte rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles d’hiver sur les battures de l’Anse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que trĂšs bientĂŽt, nous aurons beaucoup Ă  faire pour recenser les espĂšces aquatiques qui arrivent en rĂ©gion! Premier saut de l’annĂ©e au Lac-Saint-Jean! Étape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une vĂ©ritable fĂȘte alors que Germain et moi effectuons notre premiĂšre sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vĂȘtements, d’attirail ornithologique et de camĂ©ras, nous voilĂ  partis Ă  l’aventure. Rendu Ă  Larouche vers 9 h 30, un arrĂȘt d’urgence est nĂ©cessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte qui s’élevait au-dessus des montagnes. Il aura une journĂ©e profitable de migration due aux excellentes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ça commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidĂ©o, remarquez la vitesse Ă  laquelle le pygargue se dĂ©place grĂące aux vents forts en altitude
 Le vent dans les voiles!Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte en glisseÉtape 2 Puis, nous avons visitĂ© les alentours de la coopĂ©rative agricole de Saint-Bruno pour tenter d’y dĂ©tecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges Ă©taient prĂ©sents, profitant des rĂ©sidus de graines laissĂ©es au sol au pied des silos pour s’y alimenter. À cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, d’Étourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils Ă©lectriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et Ă©tourneau Étape 3 Direction HĂ©bertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin d’aller Ă  notre butte Ă  rapaces ». Nous y sommes restĂ©s quelques heures afin d’inventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu Ă  tĂȘte rouge, 16 Buses Ă  queue rousse, 8 Buses pattues, une CrĂ©cerelle d’AmĂ©rique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site Ă  rapaces dans le rang Sainte-Anne Ă  HĂ©bertville Pour visionner cette prochaine vidĂ©o, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! J’ai filmĂ© un pygargue immature qui passait au-dessus de nos tĂȘtes. Malheureusement, je n’avais aucun appui et j’étais Ă  bout portant, l’oiseau Ă©tant au zĂ©nith. DĂ©solĂ©e
Pygargue immature ĂągĂ© d’un an et demi sub-adulte ID’autres grands rapaces de cette espĂšce ont migrĂ© au cours de ces quelques heures d’observation. Il s’agissait principalement de pygargues immatures volant Ă  bonne altitude oĂč le zoom a Ă©tĂ© nĂ©cessaire expliquant le lĂ©ger floue dans les photos. On fait ce qu’on peut! Un autre pygargue immature ĂągĂ© d'un an et demi sub-adulte I Étape 4 AprĂšs avoir mangĂ© un brin au resto du coin, nous sommes allĂ©s au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant Ă  la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on complĂštement gelĂ© Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Étape 5 Retour Ă  la maison
 Une brĂšve halte Ă  l’Anse-aux-Foins Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges Ă  Ă©paulettes et des Quiscales bronzĂ©s commencent Ă  se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards IllimitĂ©s est complĂštement gelĂ©. Lentement, mais sĂ»rement, les espĂšces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dĂ©gelĂ©e Pour clore cette belle journĂ©e passĂ©e dehors... Le sizerin et le cĂŽne Au cours de l’aprĂšs-midi du 8 avril, alors que j’étais dehors pour effectuer une chasse photographique prĂšs de la maison, un Sizerin flammĂ© femelle capte soudain mon attention. L’oiseau sautille ici et lĂ  dans la petite pente menant Ă  la maison. L’observant de plus prĂšs, je remarque qu’il inspecte minutieusement les cĂŽnes d’Épinette blanche tombĂ©s de l’automne dernier. La neige ayant sublimĂ©e cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cĂŽnes sont maintenant Ă  dĂ©couvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets Ă  genou et me fais oublier afin de le photographier. N’étant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se dĂ©plaçant en vĂ©rifiant chaque cĂŽne qu’il voit sur son chemin. Il Ă©tait si concentrĂ© que lorsqu’il Ă©tait Ă  six pouces de moi, j’ai eu l’idĂ©e de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. IntĂ©ressĂ©, il a aussitĂŽt picorĂ© le cĂŽne pour en extraire une graine! Ce moment m’a vraiment Ă©mue et m’a Ă©galement fait sourire surtout quand j’entendais le craquement des Ă©cailles de la cocotte lorsque le bec de l’oiseau s’enfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restĂ©e lĂ , charmĂ©e par l’expĂ©rience que je venais de vivre. La vidĂ©o qui suit illustre Ă  la perfection ce que le sizerin s’affairait au cours de la sĂ©ance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidĂ©os pour en voir les flammĂ© extirpant des graines dans le cĂŽneSentier des batturesLe soir mĂȘme de cette journĂ©e magnifique, Germain et moi somme allĂ©s faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santĂ©. C’était notre premiĂšre incursion sur le trottoir de bois, encore enneigĂ© par endroits. Dans l’Anse-aux-Foins, bordant le sentier, il n’y avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous Ă©piaient de loin. Puis, Ă  la fin de notre sĂ©ance de marche et d’observation, je n’ai pu rĂ©sister Ă  la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil Ă  partir du sentier des Battures Oiseaux en galĂšre Ce matin, Germain et moi Ă©tions ambivalent
 OĂč irons-nous aujourd’hui? À L’Anse-Saint-Jean, Ă  La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espĂšces aquatiques ne sont encore arrivĂ©es dans la rĂ©gion, la meilleure chose Ă  faire pour l’instant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont parfaites des vent d’ouest, un plafond Ă©levĂ© et la pression Ă  la hausse. Face Ă  notre indĂ©cision, je suggĂšre Ă  Germain de faire notre excursion sur la galerie! L’endroit oĂč nous demeurons offre toutes les montagnes qu’il faut pour y dĂ©couvrir les oiseaux de proie. Cela Ă©tant rĂ©glĂ©, en dĂ©jeunant, nous remarquons que les GoĂ©lands bourgmestres surtout migrent dĂ©jĂ , trĂšs tĂŽt en matinĂ©e. Alors rapidement, nous enfilons nos vĂȘtements d’hiver pour tenir tĂȘte au froid et au vent et nous voilĂ  Ă  l’affĂ»t de tout ce qui bouge dans le secteur. La premiĂšre partie de notre matinĂ©e fut d’inventorier les goĂ©lands qui dĂ©filent Ă  la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derriĂšre la maison. Contre un ciel bleu pur, les goĂ©lands paraissaient tels des anges blancs! C’est magnifique d’assister Ă  leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. C’est donc prĂšs de 200 GoĂ©lands bourgmestres qui ont survolĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, en plus de quelques GoĂ©lands argentĂ©s. GoĂ©land bourgmestre en migration GoĂ©land argentĂ© en migration Soudain, notre dĂ©compte de goĂ©lands est perturbĂ©, puisqu’à trĂšs basse altitude, un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature survole la maison! Celui-ci est immĂ©diatement escortĂ© par une meute de corneilles trĂšs mĂ©contentes de la prĂ©sence de l’intrus. Le pygargue Ă©tait si prĂšs de nous que Germain et moi sommes estomaquĂ©. Juste le temps de le prendre en photo et c’était fini! Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature Pygargue imature attaquĂ© par les corneillesUne fois remis de nos Ă©motions, nous arpentons Ă  nouveau le ciel afin de recenser les goĂ©lands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relĂąchement de la part de ceux-ci. Donc, c’est le moment d’effectuer un balayage au tĂ©lescope sur la riviĂšre Saguenay. Des garrots
 des Grands Harles
hein? Sapristi, un pygargue! À environ un kilomĂštre au large, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche, adulte cette fois, est posĂ© sur une glace Ă  la dĂ©rive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous l’observons Ă  souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en l’observant, que vous dĂ©couvrirez en regardant la vidĂ©o! Niet! Je ne vous dis plus rien!ï»ż Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte sur la glace ï»ż Les nouveautĂ©s Ă  Saint-FulgenceBien entendu, l’observation des Pygargues Ă  tĂȘte blanche a volĂ© la vedette aujourd’hui. C’était nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisĂ© a visitĂ© discrĂštement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je n’ai pu rĂ©sister Ă  le prendre en clichĂ©! Écureuil bouddha! PremiĂšre sortie aux oiseaux Au cours de la journĂ©e du 2 avril, Germain et moi avons fait notre premiĂšre tournĂ©e des espĂšces d’oiseaux aquatiques le long de la riviĂšre Saguenay, Ă  Saint-Fulgence. Ce fut plutĂŽt modeste comme dĂ©part car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivĂ©s. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la dĂ©bĂącle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observĂ© les cinq espĂšces de goĂ©lands G. argentĂ©, G. Ă  bec cerclĂ©, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. À un moment donnĂ©, les goĂ©lands et les corneilles se sont envolĂ©s simultanĂ©ment, le temps de laisser un Faucon pĂšlerin affamĂ© traverser le secteur. Venant d’arriver de migration, il s’agit sans doute d’un individu nichant Ă  Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre Ă  celui-ci un site idĂ©al pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignĂ©e de Garrots Ă  Ɠil d’or et prĂšs de 200 Grands Harles ont Ă©tĂ© recensĂ©s. À la fin de notre itinĂ©raire, nous avons observĂ© le Grand Corbeau faire des allĂ©s et venus prĂšs de son nid, ce dernier situĂ© sous des escarpements rocheux d’une montagne en face de la riviĂšre Ă  la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est rĂ©utilisĂ© chaque annĂ©e par les corbeaux.ï»ż Emplacement du nid de corbeau ï»ż Nid du corbeau AprĂšs avoir sillonnĂ© les habitats aquatiques, nous sommes de retour Ă  la maison. Durant l’aprĂšs-midi, j’ai remarquĂ© aux mangeoires la prĂ©sence d’un Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata », une femelle, l’oiseau Ă©tant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichĂ©s. Malheureusement, l’oiseau que je voulais photographier Ă©tait trĂšs actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! AprĂšs ma sĂ©ance photo, j’ai dĂ» jeter la plupart de mes photographies qui Ă©taient toutes floues! En observant l’oiseau en question une bonne trentaine de minutes, j’ai pu relever les critĂšres suivants, ce sizerin Ă©tant facilement repĂ©rable par un Ɠil averti l’oiseau Ă©tait environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammĂ©s; il portait de trĂšs fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage Ă©tait brun foncĂ© en gĂ©nĂ©ral, la queue Ă©tait plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue trĂšs Ă©chancrĂ©e, il portait une calotte rougeĂątre peu Ă©tendu sur la tĂȘte, le bec Ă©tait jaune tirant nettement sur l’orangĂ©, le menton Ă©tait beaucoup plus Ă©tendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Était Ă©galement prĂ©sents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchĂątres de la sous-espĂšce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins.ï»żï»ż Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata ï»żï»ż Puis, en pivotant sur moi-mĂȘme prĂšs des mangeoires, j’ai croquĂ© sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle Ă  poitrine rousse Ă  passer sous la lentille de la camĂ©ra. Durbec des sapins Sittelle Ă  poitrine rousse À cette pĂ©riode de l’annĂ©e, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent Ă  migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivĂ©s, nous traversons en ce moment une pĂ©riode plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite Ă  contempler un Ă©nigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours. Chaquedanse d'Ă©tourneaux est un spectacle. Ils peuvent ĂȘtre 100 000 en mĂȘme temps, Ă  rĂ©aliser des ballets. TrĂšs douĂ©s pour les acrobaties, ces volatiles ont un gros dĂ©faut :
Une culture bien entretenue est susceptible de garantir la sĂ©curitĂ© alimentaire de plus d’un. Malheureusement, dans bon nombre de champs ou plantations agricoles, on constate avec dĂ©solation que les oiseaux ou animaux nuisibles viennent brouter voire dĂ©truire les plantes avant ou aprĂšs leur fructification. Certains producteurs et productrices dĂ©senchantĂ©s par cet Ă©tat de chose, entreprennent des mesures palliatives pour effaroucher ces diffĂ©rentes bĂȘtes dĂ©vastatrices. YĂ©lian Martine AWELE Les oiseaux dĂ©prĂ©dateurs sont connus pour ravager les cultures. Les Ă©pouvantails contribuent Ă  les Ă©loigner des potagers. Les oiseaux en grandes bandes notamment les Ă©tourneaux sont plus faciles Ă  effaroucher. Les dĂ©gĂąts qu’ils causent sont souvent de taille. C’est pourquoi il est prĂ©fĂ©rable de bien disposer les dispositifs d’effarouchement sur toute la surface de la plantation afin qu’elle soit entiĂšrement protĂ©gĂ©e et qu’il n’y ait pas d’endroits accessibles. Pour faire fuir les oiseaux efficacement, le mieux est d’utiliser un effaroucheur visuel, en combinaison avec un effaroucheur sonore » fait savoir Alfred GODONOU Agriculteur. Les bandes en papier d’aluminium sont les effaroucheurs les plus simples Ă  utiliser » ajoute-t-il. Effarouchement visuel La solution classique consiste Ă  utiliser des CD. FixĂ©s dans les arbres, ils effraient les oiseaux avec les reflets du soleil. Toutefois, cette technique est peu efficace sur de long terme et nĂ©cessite une installation Ă  divers endroits pour ĂȘtre perçue par les volatiles. Effarouchement sonore Pour faire peur aux oiseaux, on remarque que l’effaroucheur sonore est une mĂ©thode qui fonctionne sur les parcelles plus grandes. En effet, il est possible de mettre en place des rĂ©pulsifs sonores qui imitent les cris d’animaux en dĂ©tresse ou de rapaces, pour effrayer les oiseaux ». Les effaroucheurs ultrasons Ă©mettent Ă©galement des bruits effrayants. Comment fabriquer un effaroucheur ? Il existe plusieurs façons d’utiliser le papier d’aluminium pour Ă©loigner les oiseaux. Lorsque les oiseaux dĂ©rangent les jardins, il suffit de placer des bandes de papier d’aluminium sous la surface de la terre ou autour des plantes qu’ils dĂ©rangent. Pour fabriquer un Ă©pouvantail, il faut bourrer le sac de jute ou de coton avec de la paille ou de vieux chiffons ; l’enfiler sur le piquet vertical et le lier solidement avec de la ficelle la tĂȘte est formĂ©e. Improviser un nez, une bouche, des yeux et des sourcils avec chutes de tissu, feutrine, boutons, fil et aiguille. NĂ©anmoins, spĂ©cifiquement pour la culture du haricot, le tissu ou linge rouge est utilisĂ© Ă  d’autres fins. Le producteur expose les rĂ©alitĂ©s que traduit cette utilisation. Quand on sĂšme le haricot avant que ça ne commence par pousser des fleurs, avant sa floraison ; nos aĂŻeux ont l’habitude de mettre des maĂŻs trĂšs rouges ou d’attacher des linges rouges vifs Ă  un bois qu’ils implantent au milieu de la plantation du haricot pour protĂ©ger la culture ». Il explique que pendant cette pĂ©riode prĂ©cisĂ©ment, quand on ne le fait pas, on met la culture en danger car au moment de sa fructification, si une femme en pĂ©riode de menstruation passe par mĂ©garde dans le champ, ça agit sur la fructification ou bien mĂȘme gatte la floraison et les plantes ne donnent plus de fruits comme cela se doit ». De mĂȘme, pour faire l’implant, on privilĂ©gie les piquets de neem pour le faire » conclut-il.
jefait fuir les Ă©tourneaux a l'aide d'un pointeur laser 445 nm . Rendez-vous avec les oiseaux du 5 dĂ©cembre 2018 Ă  La Meauffe Nous sommes 6 ce matin au lieu-dit "La Germainerie" Ă  La Meauffe. La mĂ©tĂ©o n'est une nouvelle fois guĂšre engageante avec ce temps grisĂątre qui procure peu de lumiĂšre et ne favorise guĂšre l'observation. La pluie nous sera Ă©pargnĂ©e le temps de la sortie. Plate-forme de l'ancienne carriĂšre Nous sommes sur un site particulier puisqu'il s'agit de l'emplacement d'une ancienne carriĂšre et de fours Ă  chaux dont l'exploitation est arrĂȘtĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es. Une partie du site est un espace naturel sensible gĂ©rĂ© par le dĂ©partement, les fours Ă  chaux Ă©tant un lieu exceptionnel de reproduction des chauves-souris. La balade dĂ©bute en longeant l'ancienne plate-forme de la carriĂšre fortement compactĂ©e, elle a depuis Ă©tĂ© recouverte d'une vĂ©gĂ©tation pionniĂšre trĂšs carctĂ©ristique avec notamment de la cardĂšre. Cette zone en friche est peu frĂ©quentĂ©e en ce moment, tout comme la zone de broussailles et de ronces qui la jouxte, trĂšs riche au printemps en fauvettes principalement. Il faut donc regarder en l'air pour observer quelques oiseaux grand cormoran, mouette rieuse venant de la baie des Veys, pinson des arbres, pigeon ramier, canard colvert, hĂ©ron cendrĂ©, choucas des tours, corbeau freux et corneille noire. Cependant, des cris qui, Ă  l'amorce, feraient penser Ă  un pic vert nous intriguent ce sont trois limicoles au loin qui se poursuivent ou alarment de la prĂ©sence d'un intrus. Chevalier Ă  coup sĂ»r mais lequel? Tout laisse penser que ce sont des chevaliers aboyeurs certainement posĂ©s sur les rives vaseuses de la Vire. Le terme d'aboyeur correspond tout Ă  fait Ă  ce cri peu discret. Un pipit farlouse alarmĂ© s'envole. Rougegorge familier en bord de Vire Nous nous arrĂȘtons au bord du plan d'eau qui s'est formĂ© dans l'excavation de la carriĂšre. Peu d'oiseaux sont prĂ©sents Ă  part quelques mĂ©sanges bleue et charbonniĂšre. Nous pĂ©nĂ©trons dans une des galeries des fours Ă  chaux. Une ouverture donne vision sur une zone boisĂ©e humide traversĂ©e par un ruisseau on entend la mĂ©sange nonnette et le grimpereau des jardins. Au niveau d'une plate-forme, nous distinguons avec difficultĂ© quelques grives mauvis qui se rĂ©vĂšleront ensuite trĂšs prĂ©sentes sur tout le secteur visitĂ©. Un rougegorge familier est tout proche et le chant de l'accenteur mouchet sort du bois voisin. Haut dans les frondaisons, la mĂ©sange Ă  longue queue pousse ses petits cris rĂ©pĂ©tĂ©s ; elle n'est pas la seule. En longeant le chemin qui mĂšne vers la riviĂšre, les deux roitelets apparaissent , un roitelet Ă  triple-bandeau et quelques roitelets huppĂ©s. Nous passons sous un pont de chemin de fer pour rejoindre la Vire. Nous entendons de loin le gazouillis sans fin des Ă©tourneaux sansonnets perchĂ©s dans un peuplier Ă  proximitĂ© d'une ferme en rive gauche. On observe dans la vĂ©gĂ©tation des rives les mouvement du troglodyte mignon et de quelques mĂ©sanges. Un martin-pĂȘcheur Ă©tait perchĂ© sur la rive opposĂ©e. Jamais familier, il s'envole et va se percher une centaine de mĂštres plus loin. Un pic Ă©peiche crie puis va se percher un peu plus loin. Ce peut ĂȘtre un jeune puisque la calotte a paru bien colorĂ©e de rouge. Au bord du plan d'eau, peu d'oiseaux. Le chemin de halage a Ă©tĂ© modifiĂ© et retracĂ© quelques mĂštres Ă  droite Ă  cause de l'Ă©rosion naturelle des berges. La rangĂ©e d'arbres connue se trouve maintenant Ă  gauche du chemin. Un grimpereau des jardins explore successivement les troncs de ces arbres. Au-delĂ  d'une grande prairie humide, on aperçoit un vaste verger de pommiers et comme par hasard quelques grives litornes dĂ©collent et nous survolent. Cette espĂšce de grosse grive est familiĂšre des vergers et aussi des prairies grasses. La rangĂ©e de peupliers oĂč le gui prospĂšre accueille une ou deux grives draines spĂ©cialistes de cette plante c'est le cri roulĂ© et fort qui permet d'identifier l'espĂšce. En vol, le dessous des ailes est blanc et l'oiseau ferme longuement ses ailes. Une lĂ©gĂšre pluie et la montre nous font rebrousser chemin. Au retour, nous apercevons posĂ© et en vol un chardonneret Ă©lĂ©gant isolĂ©. C'est curieux parce que cet oiseau explore souvent en groupes ce type de milieu. Une buse variable sera le seul rapace observĂ© en deux heures. Nous regagnons les voitures. L'Ă©change entre les participants se poursuit et permet de voir en vol plusieurs espĂšces, quelques tarins des aulnes, bouvreuils pivoines 3 et aussi d'entendre un verdier d'Europe. La prĂ©sence de ces oiseaux mangeurs de graines montrent bien l'attractivitĂ© de ces zones peu entretenues ou en Ă©volution libre prairies humides, friches, buissons, fourrĂ©s, boisement humide sont des sources d'alimentation pour les granivores et aussi pour les insectivores puisque nous entendrons aussi le pouillot vĂ©loce, hivernant dans les bosquets de saules. MalgrĂ© la lumiĂšre basse et le temps chagrin, 36 espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es. Elles ont Ă©tĂ©, cependant, plus souvent entendues que vues. On retrouve Ă©videmment la base des oiseaux communs de Normandie mais le nombre relativement Ă©levĂ© d'espĂšces permet une nouvelle fois de constater la richesse d'une zone constituĂ©e de milieux diffĂ©rents et relativement prĂ©servĂ©s. Une autre visite au printemps sera intĂ©ressante parce qu'on trouvera dans la liste les oiseaux migrateurs, comme les fauvettes spĂ©cialistes des fourrĂ©s et buissons et d'une strate arbustive basse et les pouillots Vue sur zone boisĂ©e humide dans une galerie de four Ă  chaux . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bouvreuil pivoine, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier aboyeur, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grimpereau des jardins, grive draine, grive litorne, grive mauvis, grive musicienne, hĂ©ron cendrĂ©, martin-pĂȘcheur, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pie bavarde, pipit farlouse, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, roitelet Ă  triple-bandeau, roitelet huppĂ©, rougegorge familier, tarin des aulnes, troglodyte mignon, verdier d'Europe. EspĂšce remarquable en rouge Animation publique du 25 novembre 2018 Ă  Saint-LĂŽ Cette animation aurait pu tomber Ă  l'eau, des pluies abondantes Ă©tant tombĂ©es pendant la nuit et au matin mais heureusement, une accalmie se produit dĂšs le dĂ©but de l'animation. 9 personnes sont prĂ©sentes, pour la plupart adhĂ©rentes. Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques ont sans doute fait renoncer d'autres personnes. Future maison du technopĂŽle quelques jours avant. Nous sommes sur le site de l'Agglo 21, site amĂ©nagĂ© pour accueillir des entreprises. Pour l'instant, deux parcelles sont occupĂ©es et construites ou en voie de l'ĂȘtre, l'une par le CFA-Groupe FIM et l'autre par la future maison du technopĂŽle en chantier actuellement. Ce site comprend donc des zones construites, des zones viabilisĂ©es, parkings bitumĂ©s sĂ©parĂ©s par des murets et des haies de feuillus desservis par une rue et de vastes zones Ă  nu ou en friche. Sur les parcelles encore en friche, plus ou moins compactĂ©es, on trouve toutes sortes de plantes pionniĂšres dont les graines vont particuliĂšrement intĂ©resser les oiseaux chĂ©nopode, armoise, sĂ©neçon, molĂšne, tanaisie, cirse, chardon et diverses apiacĂ©es. En limite de cette zone de 2 hectares, des haies traditionnelles du bocage sur talus chĂȘne et frĂȘne principalement bordent des prairies ou quelques cultures. Rougegorge sur groupe FIM, bĂątiment perchoir Une trentaine de canards colverts survole le groupe, provenant du plan d'eau voisin et se dirigeant vers le nord. Une mĂ©sange charbonniĂšre s'agite dans un jeune chĂȘne. Les mĂ©sanges circulent rĂ©guliĂšrement dans ces jeunes Ă©lĂ©ments Ă  la recherche de quelque araignĂ©e ou petits insectes. Les mĂ©sanges bleues sont aussi prĂ©sentes mais en petit nombre. Le pied des jeunes haies de charmes ou d'Ă©rables sont explorĂ©s par les rougegorges familiers, les accenteurs mouchets et aussi les merles noirs et les grives musiciennes. Deux d'entre elles trĂšs discrĂštes et farouches passent d'une haie Ă  l'autre et rejoignent vite le couvert. On entend l'inquiĂ©tude du troglodyte mignon qui se montre Ă  peine. Le dĂ©placement d'un groupe fait facilement rĂ©agir les oiseaux. Les chĂ©nopodes ont poussĂ© et fanĂ© et forment des touffes qui Ă©mergent d'une partie fortement compactĂ©e. Une vĂ©gĂ©tation dispersĂ©e finit en effet par sortir tout de mĂȘme de cette partie compactĂ©e. C'est lĂ  que les pipits farlouses se rassemblent Ă  la recherche de quelques graines tombĂ©es. Un pied de chĂ©nopode commun peut fournir 70 000 graines qui font le bonheur de nombreux oiseaux Ă  l'arriĂšre saison. Zone compactĂ©e Ă  chĂ©nopodes pour les pipits Nous continuons Ă  traverser la zone. Deux bergeronnettes de Yarrell picorent sur une rue bitumĂ©e. Nous suivons des friches herbeuses il y a un peu d'agitation non loin d'une aubĂ©pine. Quelques grives musiciennes l'une d'elles s'essaiera au chant Ă  couvert et des merles s'affairent Ă  manger ses fruits qui peuvent attirer aussi l'accenteur le rougegorge ou la charbonniĂšre quand ils sont bien mĂ»rs. Des groupes de chardonnerets Ă©lĂ©gants descendent dans la vĂ©gĂ©tation sur les cirses et les laiterons. Nous descendons un peu en contrebas un hĂ©ron cendrĂ© est posĂ© sur une vaste prairie un autre individu le rejoint un peu plus tard. Notre passage fait fuir une bande de quelques grives litornes, reconnaissables Ă  leur grande taille, leur longue queue grise et leur vol un peu lourd. Nous entamons la descente vers le plan d'eau. Au loin puis au-dessus de nous des vanneaux huppĂ©s nous survolent sensibles aux vagues de froid nordiques, ils sont visibles tĂŽt cet automne. StationnĂ©s Ă  l'entrĂ©e de la prairie au hĂ©ron , nous observons l'envol bref vers une haie plus lointaine de grives mauvis, pas loin d'une centaine et de deux geais des chĂȘnes qui se dissimulent dans le vol des grives et aussi quelques Ă©tourneaux. Bergeronnette de Yarrell Le groupe parvient au plan d'eau des RuiniĂšres dont le niveau est trĂšs bas. On peut imaginer que le niveau a Ă©tĂ© abaissĂ© pour effectuer des travaux sur la zone humide aval les saules qui formaient un des deux bosquets du secteur ont Ă©tĂ© complĂštement arasĂ©s. NĂ©ammoins, on y voit Ă  proximitĂ© des espĂšces familiĂšres des lieux, mĂ©sange nonnette, mĂ©sange Ă  longue queue et roitelet Ă  triple-bandeau. Les mouettes rieuses et le grand cormoran sont eux aussi des habituĂ©s du plan d'eau pour le repos le plus souvent. On entend un cri d'envol connu puis on distingue sur l'oiseau en vol le croupion blanc typique du chevalier culblanc. Cette espĂšce de limicole hiverne au bord de piĂšces d'eau plus ou moins importantes, du moment qu'elles ont des rives vaseuses pour se nourrir. dans un jardin proche, nous avons le temps de scruter les Ă©volutions fantaisistes d'un roitelet huppĂ© dans un cerisier. Nous remontons ensuite vers notre point de dĂ©part. Presqu'arrivĂ©s au parking, nous sommes survolĂ©s par deux linottes mĂ©lodieuses qui, elles aussi, aiment ces zones plus ou moins nues oĂč plantes rudĂ©rales et adventices fournissent des graines. Le bruant zizi est Ă  peine visible perchĂ© dans un jeune chĂȘne heureusement, il pousse son chant, sorte de cri roulĂ©. Buse variable sur son poteau Nous opĂ©rons un bref rĂ©capitulatif des espĂšces observĂ©es 32 espĂšces ont Ă©tĂ© vues, quelques espĂšces des espaces bĂątis, d'autres des espaces agricoles et enfin des espĂšces forestiĂšres. Cette sortie a permis de constater l'intĂ©rĂȘt en hiver de zones comme celles-ci pour les espĂšces mangeuses de petites graines la linotte mĂ©lodieuse, le chardonneret Ă©lĂ©gant, le pipit farlouse et le bruant zizi. Pendant la palabre qui termine toute sortie, nous apercevons une buse perchĂ©e sur la clĂŽture du terrain de rugby voisin , seul rapace de la matinĂ©e ces zones dĂ©gagĂ©es entourĂ©es de haies perchoirs sont idĂ©ales pour la chasse . Un bouvreuil pivoine discret est entendu. Liste des espĂšces accenteur mouchet, bergeronnette de Yarrell, bruant zizi, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier culblanc, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grive litorne, grive mauvis, grive litorne, hĂ©ron cendrĂ©, linotte mĂ©lodieuse, merle noir, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, moineau domestique, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, rougegorge familier, roitelet Ă  triple-bandeau, roitelet huppĂ©, troglodyte mignon, vanneau huppĂ©. De nombreux chardonnerets dans les jumelles Reconnaissez-les derriĂšre leurs jumelles Patrick Poitevin Prochaines sorties Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Prospection pour l'atlas des hivernants RDV 8h45 bas du parking des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ ou 9h00 mairie de la Meauffe Mercredi 9 janvier 2018 SAINT-LÔ Les oiseaux de la baie des Veys DĂ©part 9h parking de la place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour se rendre Ă  Geffosses-Fontenay Rendez-vous avec les oiseaux du 14 novembre 2018 Ă  Saint-Pierre de SĂ©milly Les adhĂ©rents s'Ă©taient donnĂ© rendez-vous sur la place du village. Un soleil radieux magnifiait les couleurs automnales entourant les deux Ă©tangs de Saint-Pierre de SĂ©milly. Quelques chardonnerets Ă©lĂ©gants circulent ainsi que des choucas des tours trĂšs prĂ©sents dans le village et sur le chĂąteau voisin et un groupe d'une cinquantaine d'Ă©tourneaux en vol vers l'ouest. Un premier rougegorge familier est vu puis un autre entendu en descendant le petit chemin qui surplombe le premier Ă©tang. Au bas de ce chemin, de grands platanes, des chĂȘnes et des chĂątaigniers centenaires attirent les oiseaux la sittelle torchepot circule haut dans les feuillages, la mĂ©sange Ă  longue queue en petit groupe Ă©galement, une mĂ©sange bleue est aussi entendue ainsi qu'une bergeronnette des ruisseaux familiĂšre de ces zones humides et des pinsons des arbres . Il est temps de jeter un oeil sur l'Ă©tang alors que rĂ©sonne le premier chant sonore du troglodyte mignon. Les foulques macroules sont prĂ©sentes mais en nombre rĂ©duit quelques couples se reproduisent sur les Ă©tangs Ă  la saison de reproduction mais des groupes plus importants peuvent ĂȘtre observĂ©s pendant la pĂ©riode de migration ou pendant certaines pĂ©riodes de froid. La poule d'eau est prĂ©sente Ă©galement mais assez discrĂšte sous les branchages retombant dans l'eau. Un petit groupe de mouettes rieuses est au repos posĂ©es sur l'eau ou des branches basses, certaines sont des immatures reconnaissables Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la queue noire. Dans le groupe, nous distinguerons plus tard un goĂ©land argentĂ© immature 3Ăšme annĂ©e. 2 grands cormorans familiers des lieux nous survolent ; les grands futaies de hĂȘtres leur servent de perchoir de repos ou de dortoir 11 ont Ă©tĂ© vus un peu plus tĂŽt en vol. Le dortoir n'est pas stable, les cormorans pouvant frĂ©quenter d'autres dortoirs plus importants et certainement plus sĂ©curisants. Une aigrette garzette survole l'Ă©tang puis va se poser discrĂštement sur la rive. Nous dĂ©nombrons 79 canards colverts cet effectif est stable puisqu'il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Un verdier d'Europe pousse son cri roulĂ© au loin, du cĂŽtĂ© du village. Nous continuons le tour des Ă©tangs le pic Ă©peiche et le pic vert se manifestent par leurs cris plus ou moins proches. Il faut dire que ces deux pics trouvent ici tout le vieux bois qui peut les intĂ©resser. En queue du deuxiĂšme Ă©tang envasĂ© et un peu envahi par la vĂ©gĂ©tation, le pouillot vĂ©loce se balade dans les saules en poussant son cri sifflĂ©. Est-ce un pic noir qui pousse son cri long et plaintif entendu au loin? Cela y ressemble mais ce n'est pas certain car un geai des chĂȘnes criaille Ă  proximitĂ©, un peu aprĂšs c'est peut-ĂȘtre lui l'auteur de cette manifestation sonore qui Ă©nerve les corneilles noires. Nous empruntons un sentier escarpĂ© qui nous mĂšne vers les restes du chĂąteau mĂ©diĂ©val XI Ăšme siĂšcle bonne idĂ©e parce qu'un roitelet Ă  triple-bandeau s'active dans la vĂ©gĂ©tation grimpant sur les murailles! Nous redescendons vers la route en passant prĂšs du dĂ©versoir du premier Ă©tang qui, habituellement Ă  cette saison, est difficilement franchissable les pinsons sont assez nombreux. Il est vrai que le sol est couvert d'un tapis de faĂźnes particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es par l'espĂšce. Un grimpereau des jardins est entendu mais reste invisible et une mĂ©sange charbonniĂšre cherche quelque araignĂ©e sous les feuilles de chĂątaigniers ou de hĂȘtres. Nous remontons la route vers le chĂąteau Renaissance, une belle bĂątisse avec d'intĂ©ressantes fenĂȘtres Ă  meneaux. LĂ  nous entendons quelques moineaux qui trouvent sĂ»rement leur nourriture auprĂšs de la ferme, nous apercevons briĂšvement une bergeronnette des ruisseaux perchĂ© sur le faĂźte d'un toit puis une bergeronnette grise ou de Yarrell. Le chĂąteau est aussi frĂ©quentĂ© par des pigeons domestiques et quelques pigeons ramiers. Aigrette garzette, mouette rieuse et colvert L'atmosphĂšre se rĂ©chauffant permet aux buses variables de s'Ă©lever un peu et tournoyer dans le ciel Ă  faible hauteur. Des mĂ©sanges Ă  longue queue profitent d'une aubĂ©pine et quelques accenteurs explorent le sol d'une allĂ©e. C'est au bout de 2 heures que se manifeste le premier merle noir ; cette grande discrĂ©tion de l'espĂšce prouve bien l'effet du virus qui touche actuellement ses populations. Nous constatons de plus l'absence des grives musicienne et draine, elles aussi vraisemblablement affectĂ©es par ce virus. La sortie s'achĂšve riche de ses Ă©changes qui ne sont pas toujours ornithologiques d'ailleurs et c'est tant mieux. Il est temps d'Ă©tablir le bilan. MalgrĂ© l'absence des grives et du bouvreuil pivoine, 35 espĂšces ont pu ĂȘtre observĂ©es et prĂšs de 200 oiseaux dĂ©comptĂ©s. La conjonction de milieux bĂątis, de milieux boisĂ©s et de zones humides amĂšne une grande diversitĂ© d'espĂšces et la proximitĂ© de l'hiver explique le grand nombre d'oiseaux observĂ©s groupes de canards, de mouettes notamment . A noter que le lendemain, une visite permet de repĂ©rer la grande aigrette coutumiĂšre des lieux mais pas vue ce jour. Mouettes rieuses Images Patrick Potevin Liste des espĂšces accenteur mouchet, aigrette garzette, bergeronnette grise ou de Yarrell, bergeronnette des ruisseaux, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, choucas des tours, corneille noire,Ă©tourneau sansonnet, foulque macroule, geai des chĂȘnes, goĂ©land argentĂ©, grand cormoran, grimpereau des jardins, hĂ©ron cendrĂ©, merle noir, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, moineau domestique, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, rougegorge familier, sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon,verdier d'Europe Les Ă©vĂ©nements Ă  venir RĂ©union des adhĂ©rents Mardi 20 novembre 2018 20h salle Alain Fournier , maison des associations, rue des charmilles, Saint-LĂŽ Prochaines sorties Dimanche 25 novembre 2018 SAINT-LÔ Animation publique Les oiseaux hivernants d'une zone en cours d'amĂ©nagement Rendez-vous 9h30 rue des ronchettes, parking de l'agglo 21 Saint-LĂŽ Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Rendez-vous avec les oiseaux sortie mensuelle des adhĂ©rents Prospection des hivernants de la carte atlas. 9h00 mairie de La Meauffe. 8h45 covoiturage, parking au pied des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ prĂ©voir un peu d'avance, nous partons Ă  8h45 Animation du 28 octobre 2018 Ă  MarchĂ©sieux Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques annoncĂ©es ont certainement dissuadĂ© certaines personnes de se rendre au rendez-vous fixĂ© Ă  la maison des marais Ă  11h. 12 personnes sont nĂ©ammoins prĂ©sentes dont 4 jeunes qui ont bien contribuĂ© Ă  l'animation de la balade. La sortie a pu se dĂ©rouler malgrĂ© la gĂȘne provoquĂ©e par un vent assez soutenu par moments. Une trĂšs lĂ©gĂšre averse a malgrĂ© tout fait rebrousser chemin au groupe. Une quinzaine d'espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es c'est un nombre assez restreint causĂ© Ă  la fois par des conditions mĂ©tĂ©orologiques peu favorables et aussi par une heure tardive. 4 espĂšces liĂ©es au marais ont Ă©tĂ© observĂ©es le pipit farlouse, petit passereau au bec fin d'insectivore souvent au sol pour chercher sa nourriture, le traquet pĂątre, passereau un peu rondelet perchĂ© souvent Ă  dĂ©couvert sur une vĂ©gĂ©tation maigre ou un piquet, le canard colvert qui trouve dans les limes un peu d'eau libre pour se nourrir et se reposer et l'alouette des champs oiseau au vol souvent Ă©levĂ© auxquels les parcelles labourĂ©es ou humides conviennent en hiver peuvent ĂȘtre observĂ©s dans des milieux diffĂ©rents de celui-ci. L'alouette des champs et le pipit farlouse se reproduisent dans le marais mais il est plus probable qu'on est Ă  faire ici Ă  des migrateurs venus du nord de l'Europe. 2 espĂšces de rapaces ont Ă©tĂ© notĂ©es ; le faucon crĂ©cerelle en vol du Saint-Esprit et une buse variable houspillĂ©e par une corneille. Dans cette zone de jonction entre marais et bocage, la prĂ©sence de ces deux espĂšces n'est pas surprenante. Toutes les deux ont besoin de perchoirs plus ou moins Ă©lĂ©vĂ©s et de zones dĂ©couvertes pour chasser leurs proies. Aucun Ă©chassier de type hĂ©ron hĂ©ron cendrĂ© ou aigrette n'a Ă©tĂ© vu pendant la sortie. 3 espĂšces de grive se sont manifestĂ©es 1 sĂ©dentaire la grosse grive draine reconnaissable Ă  son vol trĂšs onduleux et un peu lourd et deux hivernantes , la grive mauvis et la grive litorne une petite bande de 10 de cette derniĂšre espĂšce passe au loin. On distingue la longue queue grise de l'oiseau en vol. Ces trois espĂšces ne sont pas particuliĂšrement liĂ©es aux zones humides la draine est trĂšs liĂ©e au peuplier et les deux autres apprĂ©cient les terres fraĂźches qui leur permettent de trouver le sinvertĂ©vrĂ©s dont elles se nourrissent? Souvent un verger de pommiers une aubĂšpĂźne en fruits suffisent Ă  les rassasier. Cette sortie relativement courte a permis de constater les interactions des oiseaux entre un milieu bocager composĂ©e de grandes parcelles bordĂ©es de haies et le marais, zone dĂ©couverte offrant peu d'abris et de perchoirs mais un potentiel de nourriture important pour certaines espĂšces . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bergeronnette grise ou de Yarrell, buse variable, canard colvert, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, faucon crĂ©cerelle, grive draine, grive litorne, grive mauvis, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des espĂšces notĂ©es avant la sortie bouvreuil pivoine, merle noir, mĂ©sange bleue, rougegorge familier, troglodyte mignon Rendez-vous avec les oiseaux du 3 octobre Ă  Cricqueville-en-Bessin 14 Nous avons mis en place depuis quelques mois des sorties mensuelles pour les adhĂ©rents, intitulĂ©es "Rendez-vous avec les oiseaux". Elles se dĂ©roulent en gĂ©nĂ©ral le premier mercredi de chaque mois. DestinĂ©es en premier lieu aux nouveaux adhĂ©rents, elles permettent, en compagnie d'observateurs plus aguerris, de s'initier ou de progresser dans la connaissance des oiseaux, de crĂ©er des liens avec d'autres adhĂ©rents et surtout d'Ă©changer sur la nature. Ces sorties se veulent un peu informelles, chaque participant y contribue Ă  sa maniĂšre. Ca passe? Ce rendez-vous s'est dĂ©roulĂ© sur les falaises du Bessin Ă  l'ouest du site historique de la Pointe du Hoc. Ce site est un lieu privilĂ©giĂ© de l'observation de la migration post-nuptiale des oiseaux marins notamment. Des observateurs y sont postĂ©s lĂ  trĂšs rĂ©guliĂšrement pendant cette pĂ©riode de septembre Ă  novembre pour dĂ©nombrer le passage. Ce matin, Gilbert Vimard, un des observateurs attitrĂ©s du site est prĂ©sent il nous apportera avec Alain Brodin de prĂ©cieuses informations sur les techniques d'observation, les oiseaux observĂ©s et leur migration. C'est dĂ©jĂ  passĂ©! Une belle douceur rĂšgne ce matin avec un vent faible cependant peu favorable Ă  la migration. Ce qui surprend dans un premier temps est que les oiseaux passent assez loin du rivage. Seule, une pratique rĂ©guliĂšre et ancienne du guet Ă  la mer permet de repĂ©rer l'arrivĂ©e des oiseaux et leur identification. Comme ce matin, le passage est faible, il est possible de s'attarder sur chaque espĂšce. Le mouvement des oiseaux se fait logiquement d'est en ouest mais on peut observer Ă©galement des mouvements inverses. En arrivant, nous observons sur les chaumes deux faucons crĂ©cerelles, l'un Ă©tant posĂ© sur une courte tige de maĂŻs coupĂ©e. A peine arrivĂ©s sur la falaise, nous entendons crier un faucon pĂšlerin et nous le voyons dĂ©boucher sur notre gauche avec une proie dans les serres qu'il est impossible d'identifier. Ce peut ĂȘtre un limicole comme un passereau. La falaise offre un large champ de vision de la pointe du Hoc Ă  l'est jusqu'Ă  la pointe de Barfleur au nord-ouest. Les cormorans passent plus prĂšs du rivage Nous allons observer successivement le passage de plusieurs espĂšces en vol direct vers l'ouest. La bernache cravant passe par groupes plus ou moins importants il en sera observĂ© 87 dans la matinĂ©e. La plus grande partie appartient Ă  la sous-espĂšce bernache Ă  ventre sombre Branta bernicla bernicla qui niche dans la toundra sibĂ©rienne. On peut voir posĂ© au loin un grĂšbe huppĂ© cette espĂšce peut ĂȘtre nombreuse Ă  cet endroit. Les sternes passent aussi on peut les distinguer de loin par leurs longues ailes pointues, leur vol parfois irrĂ©gulier et la brillance du gris des ailes qui paraĂźt presque blanc dans le soleil. L'espĂšce la plus commune au passage est la sterne caugek avec son bec noir Ă  l'extrĂ©mitĂ© jaune, le vol est assez puissant et Ă  une certaine hauteur. Le cri grinçant de l'oiseau est typique. L'autre espĂšce aperçue, de loin, est la sterne pierre-garin plus petite que la caugek, au bec rouge terminĂ© par du noir. Les observateurs expĂ©rimentĂ©s la distinguent au vol et Ă  la morphologie filets de la queue plus longs de la sterne arctique qui lui ressemble beaucoup mais a le bec entiĂšrement rouge. HĂ©ron cendrĂ© sur le platier Le site est idĂ©al pour s'initier aux labbes, ces gros oiseaux marins de tonalitĂ© sombre qui parasitent les autres espĂšces d'oiseaux pĂ©lagiques oiseaux qui vivent en mer. Ce matin, nous observerons 3 espĂšces diffĂ©rentes. Le grand labbe est un oiseau au corps puissant un peu plus compact que le goĂ©land argentĂ© qui se distingue par sa tĂąche blanche sur les primaires visible gĂ©nĂ©ralement de loin. Deux autres labbes passeront ensemble au large le labbe parasite et le labbe pomarin. Le labbe parasite est plutĂŽt fin avec une allure qui pourrait rappeler un rapace on peut le voit harceler en vol sternes et mouettes pour subtiliser leurs proies. Le labbe pomarin est proche du parasite mais difficile Ă  distinguer de celui-ci. Une des espĂšces les plus abondantes ce matin est le fou de Bassan qui passe rĂ©guliĂšrement au large en groupes plus ou moins denses composĂ©s de jeunes, d'immatures et d'adultes. L'observation Ă  cette pĂ©riode correspond plus Ă  une migration d'oiseaux britanniques que de trajets quotidiens vers les zones de pĂȘche. Une autre espĂšce sera un tant soit peu observĂ© est la macreuse noire, en vol de quelques individus. Les groupes sont constituĂ©s pour l'essentiel de mĂąles. C'est la fin de la pĂ©riode de mue. Si Ă  l'approche d'un bateau, un oiseau plonge, cela signifie qu'il est en mue. D'autres oiseaux marins seront observĂ©s cependant dont les mouettes rieuses et des mouettes mĂ©lanocĂ©phales proche de la rieuse qui paraĂźt blanche de loin Ă  cause de son manteau gris clair. L'adulte n'a pas de noir sur les ailes. N'oublions pas les cormorans et goĂ©lands. Un huĂźtrier-pie crie ; posĂ© dans les rochers, il s'envole vers l'est. Le seul autre canard que la macreuse noire observĂ© ce matin est le tadorne de Belon 3 volent vers l'ouest. Reviennent-ils de la mer de Wadden oĂč les tadornes se rendent chaque annĂ©e pour muer? L'observation au guet Ă  la mer se termine nous faisons un petit tour sur le plateau pour observer les passereaux prĂ©sents. 2 tariers pĂątres sont perchĂ©s au-dessus des buissons qui dominent la falaise. Alouette des champs, pipit farlouse, linotte mĂ©lodieuse et bergeronnette grise ou Yarrell dĂ©collent du chaume de maĂŻs. Sur le platier au pied de la falaise, aigrette garzette et hĂ©ron cendrĂ© se regardent de travers en concurrence pour la recherche de nourriture. La corneille noire se nourrit aussi dans les rochers et les algues. Un phoque veau marin s'approche du rivage une importante colonie existe en Baie des Veys. La sortie se termine par un dernier coup d'oeil vers le large. Les mouvements d'oiseaux ont considĂ©rablement baissĂ© et concernent les oiseaux marins habituels, cormorans et laridĂ©s. Merci Ă  Gilbert et Alain pour le partage des connaissances. EspĂšces observĂ©es 26 accenteur mouchet, alouette des champs, bernache cravant, corneille noire, faucon crĂ©cerelle, faucon pĂšlerin, fou de Bassan, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin, grand cormoran, grĂšbe huppĂ©, grand labbe, hĂ©ron cendrĂ©, labbe parasite, labbe pomarin, huĂźtrier-pie, linotte mĂ©lodieuse, macreuse noire, mouette mĂ©lanocĂ©phale, mouette rieuse, pipit farlouse, rougegorge familier, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de Belon, tarier pĂątre. Programme annuel des rendez-vous Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă  chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent MilliĂšres Plan d’eau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă  chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent MilliĂšres Plan d’eau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Animation du 23 septembre 2018 au PĂŽle hippique de Saint-LĂŽ Le seul nid d'hirondelle rustique se trouvait dans le bĂątiment de droite 2018 Un temps pluvieux et venteux s'Ă©tant installĂ© la veille sur la rĂ©gion, il fallait craindre le pire pour cette animation. Elle a pu pourtant se dĂ©rouler presque normalement en prĂ©sence de 7 personnes qui avaient vaillamment dĂ©fiĂ© les Ă©lĂ©ments. La pluie n'a vĂ©ritablement gĂȘnĂ© l'observation qu'en fin de sortie oĂč il a fallu s'abriter sous de vieux arbres ou dans les Ă©curies du haras. Le site du pĂŽle hippique est un refuge de nature GONm et tout au long de la sortie, nous verrons quels amĂ©nagements ou mesures d'entretien favorables Ă  la vie sauvage ont Ă©tĂ© mis en place. MalgrĂ© la mĂ©tĂ©o mĂ©diocre, les oiseaux se sont tout de mĂȘme manifestĂ©s et les participants ont pu observer 28 espĂšces ce chiffre correspond sensiblement au nombre d'espĂšces qu'il est envisageable de rencontrer Ă  chaque visite. C'est sous les cris rĂ©pĂ©tĂ©s d'une corneille noire certainement dĂ©rangĂ©e par un intrus et perchĂ©e Ă  sommet d'un conifĂšre que dĂ©bute la sortie. Les pas se portent vers la partie centrale du haras qui offre une vue dĂ©gagĂ©e sur les bĂątiments, les pelouses et les allĂ©es. Le cri d'un oiseau en vol "pi-pit pi-pit " permet de repĂ©rer au-dessus de nous un pipit farlouse volant vers le sud, certainement en migration. Nous observons les nids abandonnĂ©s des hirondelles de fenĂȘtre installĂ©s sur les sabliĂšres des bĂątiments. Les hirondelles de fenĂȘtre ont quittĂ© le site depuis 10 jours Ă  eu prĂšs. Une autre hirondelle est vue en vol celle-ci est une hirondelle de cheminĂ©e volant avec difficultĂ© contre le vent en direction du sud. Les hirondelles les plus tardives dans leur migration sont souvent observĂ©es Ă  l'unitĂ© ou par deux ou trois. Le flux migratoire de ces espĂšces va se tarir peu Ă  peu en fin septembre. Perchoir idĂ©al pour le faucon crĂ©cerelle 2017 Un faucon crĂ©cerelle est en chasse sur les pelouses ou les allĂ©es il plonge d'un des ses perchoirs pour attraper quelque proie ce peut ĂȘtre un micro-mammifĂšre ou un gros insecte. Il retourne se percher sur le rebord de l'encadrement d'une ouverture du bĂątiment des Ă©curies. Une bergeronnette grise devait arpenter une des pelouses Ă  la recherche d'insectes et de larves car on l'entend pousser son cri Ă  l'envol et on la voit disparaĂźtre rapidement Ă  nos regards. Rougequeue noir de septembre 2017 au mĂȘme endroit qu'en 2018 Un envol rapide d'un toit vers une cheminĂ©e puis une antenne permet de repĂ©rer un oiseau bien dressĂ© hochant de la tĂȘte et de la queue. C'est le rougequeue noir qui est identifiable Ă  sa queue rousse le mĂąle est gris noir sombre alors que la femelle est beige clair. Ce peut ĂȘtre ici une femelle ou un jeune. Cette espĂšce se reproduit au haras elle utilise une cavitĂ© pour nicher. EspĂšce migratrice partielle, elle repartira bientĂŽt plus au sud. Quelques pigeons ramiers et domestiques circulent ici et lĂ , les pigeons ramiers de façon isolĂ©e ici et les domestiques en groupes de quelques individus. On peut entendre le cri Ă©nervĂ© des choucas des tours en vol qui, installĂ©s sur les cheminĂ©es et bĂątiments Ă©levĂ©s de la ville, gagnent la campagne pour se nourrir. Bergeronnette grise et jeune en juillet 2018 Nous quittons la partie centrale du haras pour suivre les allĂ©es pĂ©riphĂ©riques. Nous arrivons Ă  une zone plantĂ©e en rĂ©sineux principalement. Nous observons deux pinsons des arbres dans des buissons bas oĂč ils se sont rĂ©fugiĂ©s Ă  notre approche. On entend quelques cris, celui du rougegorge familier du troglodyte mignon cachĂ© dans une haie dense et aussi du grimpereau des jardins. Une tourterelle turque chante sur une cheminĂ©e ses trois notes habituelles. La tourterelle turque est un oiseau typique des villes et des fermes elle semble subir l'omniprĂ©sence du pigeon ramier. On note la prĂ©sence du merle noir qui pousse son cri d'alarme parce qu'il est dĂ©rangĂ©. Les oiseaux comme les merles et les grives sont trĂšs discrets Ă  cette pĂ©riode parce qu'ils muent. AprĂšs ĂȘtre passĂ©s entre le jardin partagĂ© et le local du marĂ©chal-ferrant, nous pĂ©nĂ©trons dans une autre zone boisĂ©e en vieux arbres feuillus. Nous apercevons deux accenteurs mouchets sur un mur ils font la navette entre le sommet du mur et la prairie Ă  la recherche de petits insectes ou de graines de plantes rudĂ©rales. Trois grives draines nous survolent l'une d'elles a poussĂ© son cri roulĂ© en s'envolant. La draine dissĂ©mine les graines du gui dont elles mangent les baies. Son nom latin est Turdus viscivorus viscum=gui, mot qui a donnĂ© l'adjectif visqueux. Le rire du pic vert retentit par deux fois, une fois Ă©mis d'un arbre Ă©levĂ© du parc et une seconde fois de la campagne voisine. Les mĂ©sanges jusqu'Ă  prĂ©sent discrĂštes se manifestent par leurs cris qui sont voisins et parfois sources d'erreur. La mĂ©sange charbonniĂšre accompagne souvent son cri de 3 notes sifflĂ©es faciles Ă  identifier cette espĂšce recommence Ă  chanter en septembre. La mĂ©sange bleue a un rĂ©pertoire beaucoup moins variĂ©. Les deux espĂšces se cĂŽtoient souvent mais ne se concurrencent pas pour la nourriture parce qu'elles ne la cherchent pas Ă  la mĂȘme hauteur dans la vĂ©gĂ©tation. Une grive musicienne s'Ă©chappe d'un fourrĂ©. Un pic a forĂ© une cavitĂ© bien visible dans un hĂȘtre. Pic Ă©peiche? Rassemblement de jeunes hirondelles de fenĂȘtre 2018 La pluie se met Ă  tomber un peu plus dru. On se met un peu Ă  l'abri pour observer des pinsons qui recherchent de la nourriture sur les pans de toit et aussi un des rares nids d'hirondelle rustique du haras. Une mĂ©sange Ă  longue queue passe. Nous nous mettons ensuite Ă  l'abri sous des cĂšdres et des pins le roitelet huppĂ© Regulus regulus est entendu ses cris sont trĂšs discrets. Nous entendons enfin un moineau domestique ils ne sont pas rares ici en pĂ©riode de reproduction mais les jeunes sont dispersĂ©s depuis longtemps. Nous en reverrons deux ensuite Ă  l'intĂ©rieur des Ă©curies. Un chardonneret Ă©lĂ©gant est aussi entendu mais reste invisible. Les chardonnerets sont souvent en bandes pendant cette pĂ©riode prĂ©-migratoire tout comme les linottes mĂ©lodieuses et les pinsons. Nid de moineau domestique sur une sabliĂšre 2018 Pendant le rĂ©sumĂ© des espĂšces observĂ©es, nous ajoutons deux espĂšces Ă  la liste aprĂšs l'observation de goĂ©lands argentĂ© et brun volant vers la Vire. Le brun a le dessus des ailes plus sombre que l'argentĂ© et a un liserĂ© blanc Ă  l'arriĂšre de l'aile souvent bien visible en vol. La balade se termine avec ce bilan de 28 espĂšces observĂ©es, un score trĂšs honorable pour une mĂ©tĂ©o trĂšs pluvieuse. Merci Ă  tous les participants pour leur Ă©coute et leur curiositĂ©. Merci Ă  JoĂ«lle pour la prise de notes bien pratique pour Ă©tablir ce compte-rendu. Comme aucune photo de groupe n'a Ă©tĂ© faite, nous citerons les prĂ©noms des participants JoĂ«lle, LoĂŻse, NadĂšge, Paul, Philippe, Quentin, ThĂ©rĂšse. Les images d'illustration ont toutes Ă©tĂ© prises au pĂŽle hippique en 2017 et 2018 par Jean-Yves Dilasser faucon crĂ©cerelle et rougequeue noir et par Philippe Gachet. Et aussi, les espĂšces observĂ©es par ordre d'apparition Ă  l'Ă©cran linotte mĂ©lodieuse, corneille noire, pigeon ramier, faucon crĂ©cerelle, pigeon domestique, hirondelle rustique, rougequeue noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, choucas des tours, troglodyte mignon, rougegorge familier, accenteur mouchet, merle noir, grimpereau des jardins, tourterelle turque, grive draine, mouette rieuse, pic vert, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, grive musicienne, mĂ©sange Ă  longue queue, roitelet huppĂ©, chardonneret Ă©lĂ©gant, moineau domestique, goĂ©land brun, goĂ©land argentĂ©. Hirondelle de fenĂȘtre au nid en aoĂ»t 2018 Prochaine sortie des adhĂ©rents Saint-LĂŽ, la migration des oiseaux marins mercredi 3 octobre 2018, 8h00 parking Place Sainte-Croix, dĂ©placement vers Cricqueville-en-Bessin 14 Prochaine animation publique MarchĂ©sieux Oiseaux entre marais et bocage 28 octobre 2018 11h Rv Ă  l'entrĂ©e de la maison des marais, animation organisĂ©e avec l'ADAME dans le cadre de la fĂȘte de la Citrouille. Animation du 6 juin 2018 Ă  Granville Les goĂ©lands nicheurs de Granville C'est aprĂšs quelques hĂ©sitations que nous nous sommes rendus de Saint-LĂŽ Ă  Granville. La mĂ©tĂ©o annoncĂ©e n'Ă©tait guĂšre rĂ©jouissante. Cependant, arrivĂ©s devant l'Ă©glise Saint-Paul, nous avons constatĂ© que certes le ciel Ă©tait gris presque brumeux mais qu'il ne pleuvait pas. Le lieu est idĂ©al pour dĂ©couvrir les goĂ©lands granvillais confortablement installĂ©s sur les toits et prĂšs des chapeaux de cheminĂ©e de la ville. Du parking, on surplombe toute la citĂ©, ce qui permet d'avoir un aperçu complet de cette occupation. Jacques prĂ©sente les diffĂ©rentes phases de la reproduction. Jacques nous a prĂ©sentĂ© le processus de nidification des trois espĂšces occupant l'espace sĂ©curisĂ© des toits de la ville goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin et, en trĂšs moindre mesure, le goĂ©land brun. Nous avons pu observer certaines des phases de la reproduction parades, couvaison et poussins plus ou moins dĂ©veloppĂ©s. Du point de vue qui est le nĂŽtre, le spectacle est garanti et nous pouvons observer de petites scĂšnes du quotidien du goĂ©land nicheur. Les goĂ©lands argentĂ©s semblent avoir un goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les cables d'antenne de tĂ©lĂ©vision que certains malaxent pour faire les importants devant des importuns. Un de ces cables d'ailleurs sert de limite Ă  ne pas franchir pour un argentĂ©. Certains transportent des matĂ©riaux vers leur nid pour les retirer bizarrement ensuite. D'autres, peut-ĂȘtre cĂ©libataires, restent perchĂ©s de longues minutes Ă  proximitĂ© des nids et sont bruyamment houspillĂ©s par leurs titulaires ou bien prennent des brindilles dans leur bec sans but prĂ©cis. La variĂ©tĂ© des cris est importante et l'on passe facilement d'un silence relatif qui permet d'entendre les cris aigus des jeunes Ă  un brouhaha intense correspondant souvent Ă  un envol collectif. La tension retombe ensuite rapidement. Les nids sont installĂ©s de façon assez sommaire sur les cheminĂ©es et sur les toits plats ou Ă  pente modeste des bĂątiments. Jacques nous a ensuite prĂ©sentĂ© les opĂ©rations de stĂ©rilisation menĂ©es par la ville de Granville. Le rĂŽle de l'observateur expert est important parce qu'il permet d'Ă©viter les bavures, notamment la stĂ©rilisation des nids des goĂ©lands brun et marin qui sont exclus de la procĂ©dure. L'emplacement des nids est relevĂ© avec une grande prĂ©cision permettant d'Ă©viter les erreurs. Rougequeue noir mĂąle trĂšs urbain D'autres espĂšces sont observĂ©es pendant ce temps le rougequeue noir chante la femelle est trĂšs active allant des toits Ă  sa cavitĂ© dans un mur de soutĂšnement de ce quartier trĂšs minĂ©ral de la ville. Cette espĂšce est bien prĂ©sente dans tout Granville. Un couple d'Ă©tourneau sansonnet s'est installĂ© dans un chapeau de cheminĂ©e et nourrit. Les choucas des tours occupent eux aussi les cheminĂ©es. Le verdier d'Europe chante tout comme l'accenteur mouchet discrĂštement dans un recoin de jardin. Sont vus ou entendus Ă©galement tourterelle turque, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre et moineau. domestique. on observe aussi le ballet aĂ©rien des martinets noirs. Un arrĂȘt rapide sur le Cours Jonville permet de repĂ©rer un goĂ©land brun sur son nid installĂ© sur le rebord d'un vĂ©lux! Nous nous rendons ensuite dans la vieille ville, prĂšs du musĂ©e AnacrĂ©on, oĂč une large vue permet d'observer la zone portuaire et les toits de la partie basse de la ville. Une jeune tourterelle reconnaissable Ă  l'absence de collier noir sur le cou est perchĂ©e sur un fil tĂ©lĂ©phonique. Un pigeon ramier sur le faĂźte d'un toit cĂŽtoie un pigeon biset domestique ce qui permet au passage d'observer les diffĂ©rences entre ces deux espĂšces. Des goĂ©lands nichent dans le secteur en moindre nombre que du cĂŽtĂ© de l'Ă©glise on aperçoit un goĂ©land brun posĂ© sur une cheminĂ©e et aussi les goĂ©lands prĂ©sents sur le toit de la criĂ©e. Ces derniers ne sont lĂ  que pour se nourrir ou se reposer, leur prĂ©sence fluctue selon la hauteur de la mer. OĂč est la linotte mĂ©lodieuse? DerniĂšre Ă©tape sur le port. Un goĂ©land argentĂ© laisse tomber un bulot d'une certaine hauteur pour le casser. Finalement c'est une corneille noire qui rĂ©colte la mise. Quelques goĂ©lands marins circulent ici et lĂ . Un pipit maritime chante et se perche sur un fil. Une linotte mĂ©lodieuse vient grapiller quelques graines d'adventices qui poussent entre les interstices du pavĂ© le zĂ©ro-phyto a tout son intĂ©rĂȘt pour ces espĂšces granivores. Au loin une sterne pierregarin est entendue. Il y a certainement encore beaucoup de choses Ă  voir mais il faut s'arrĂȘter lĂ . Ce sera pour une prochaine fois. Un grand merci Ă  Jacques pour son Ă©rudition des espĂšces observĂ©es accenteur mouchet, bergeronnette grise, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land brun, goĂ©land marin, grive musicienne, linotte mĂ©lodieuse, martinet noir, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange bleue, pigeon biset domestique, pigeon ramier, pipit maritime, rougequeue noir, tourterelle turque, verdier d'Europe. Vigilance. Le nid avec deux jeunes se trouve derriĂšre l'adulte En quĂȘte de nourriture Adulte avec deux poussins sur le nid GoĂ©land brun nichant sur Velux. Vigie granvillaise GoĂ©land argentĂ© 3Ăšme annĂ©e PROCHAINEMENT 30 JUIN 2018 Ă  11 HEURES INAUGURATION DE LA RESERVE DES PRES DE L'ORANGE Ă  LA GOHANNIERE-TIREPIED 50 Le GONm a acquis une parcelle agricole de 20 ha dans la vallĂ©e de la SĂ©e ce printemps communes de Tirepied et la GohanniĂšre. L'inauguration aura lieu samedi 30 juin Ă  11 h sur place ruban coupĂ©, poirĂ© et petits fours. Ce sera l'occasion de prĂ©senter les grands axes de gestion de cette remarquable prairie entiĂšrement situĂ©e dans le lit majeur de la SĂ©e. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons piqueniquer et partager les mets rares sortis des sacs! MĂȘme si le temps est maussade, nous serons de toute façon Ă  l'abri dans le grand bĂątiment agricole disponible. Sortie 36 de l'A84 "le Parc" puis direction BrĂ©cey. A la sortie du bourg de Tirepied vers BrĂ©cey, juste aprĂšs la mairie Ă  droite, c'est lĂ ! En espĂ©rant vous voir nombreux pour fĂȘter la naissance d'une rĂ©serve d'un nouveau genre! Lesvols d’oiseaux ne sont pas systĂ©matiq­ues, non plus. « La seule prĂ©sence du rapace peut suffire. Les Ă©tourneaux le voient, le sentent, prennent peur et se passent entre eux le message de la prĂ©sence du prĂ©dateur, ce qui les pousse Ă  fuir pour s’installer ailleurs », indique Eleri Johnson. Des vols de rapace et le laser. Les oiseaux et les petits mammifĂšres comme les mulots dĂ©truisent en masse les plantes Ă  grains et les fruits. Il est nĂ©cessaire de protĂ©ger son potager sans pour autant porter atteinte Ă  la vie des animaux et c’est pourquoi quelques mesures sont Ă  prendre. Les dĂ©gĂąts provoquĂ©s par les oiseaux et les petits mammifĂšres Ces nuisibles comme les taupes adorent grignoter les jeunes pousses et les racines tandis que les petits oiseaux s’attaquent aux fruits et aux baies tels que les tomates, les fraises et les framboises. Les dommages ne s’arrĂȘtent pas Ă  la perte de la rĂ©colte. Les fruits arrachĂ©s se dĂ©composent et peuvent causer et rĂ©pandre des maladies fongiques. Il en est de mĂȘme pour les fientes et les germes apportĂ©s par les animaux qui peuvent rendre les cultures impropres Ă  la consommation. Les moyens efficaces pour lutter contre les nuisibles Les campagnols, les souris et surtout les rats sont des vecteurs de maladie grave. Il faut Ă©liminer les rongeurs avec des piĂšges. Les poisons sont recommandĂ©s puisqu’ils se multiplient de maniĂšre exponentielle. Par contre, les oiseaux apportent de l’équilibre pour l’écosystĂšme. Ils sont opportunistes, c’est-a-dire qu’ils trouvent toujours des moyens pour se nourrir ailleurs mais ils s’attaquent aux cultures s’ils y parviennent. Pour la protection des cultures, la meilleure solution consiste donc Ă  les Ă©loigner. Divers moyens de dissuasion sont disponibles chez des points de vente spĂ©cialisĂ©s pour l’agriculture. Pour un meilleur rĂ©sultat, il faut combiner les mĂ©thodes auditives et les mĂ©thodes visuelles de luttes contre les oiseaux. Les mĂ©thodes auditives Les bruitages font fuir les oiseaux. Les effaroucheurs sonores permettent Ă  les incommoder et Ă  les Ă©loigner du lieu de culture. Ces effaroucheurs sonores nĂ©cessitent une implantation bien Ă©tudiĂ©e puisque les oiseaux sont moins sensibles aux bruits que l’homme et que ces matĂ©riels peuvent gĂȘner le voisinage. – Les appareils ultrasons Ils sont efficaces pour les mammifĂšres qui viennent chasser et se prĂ©lasser sur les cultures et les piĂ©tiner mais inefficace pour les oiseaux. Effaroucheur ultrason © DR – Canon Ă  propane Il convient de choisir les canons programmables, ceux qui ont des bases rotatives et qui tirent Ă  intervalles irrĂ©guliers sont les plus efficaces. Ceux connectĂ©s avec un dĂ©tecteur de mouvements sont plus adaptĂ©s. Le pistolet est Ă©galement un moyen pour effrayer les oiseaux mais il nĂ©cessite l’intervention permanente sur terrain Ă  chaque invasion. – Les bruits Ă©lectroniques Les bruits tels que les piaillements de dĂ©tresses et les cris de prĂ©dateurs annoncent un danger pour les volatiles et leur font quitter le lieu au plus vite. Toutefois, il faut les amplifier avec des haut-parleurs et changer de temps en temps leur emplacement. Les mĂ©thodes visuelles Les oiseaux dĂ©tectent trĂšs bien les objets qui flottent dans l’air et s’en Ă©cartent de peur qu’il s’agisse de rapace. Toutefois, pour Ă©viter que les oiseaux s’y habituent, il faut changer frĂ©quemment leur place et combiner les diffĂ©rents effaroucheurs visuels. – Cerfs-volants effaroucheurs Avec une envergure de 1m 80, ces silhouettes de rapaces gĂ©ants effraient les merles, Ă©tourneaux, moineaux et autres corneilles. Ils gĂȘnent Ă©galement leur approche. Effaroucheur cerf volant © DR – Ballons aux yeux de prĂ©dateurs Ceux Ă  couleur dominante jaune sont les plus efficaces, il faut les suspendre Ă  une hauteur d’environ 2 mĂštres. Les filets de protection Le filet est le moyen le plus efficace pour protĂ©ger les arbres fruitiers. La taille des filets et de leurs mailles varie selon le type de plantes Ă  protĂ©ger comme les tomates, les cerises, les pĂȘches, etc. Il faut aussi faire son choix en fonction des types de nuisibles Ă  Ă©carter.
Lescollisions avec des oiseaux mirgrateurs dans la phase de décollage contraignent parfois les avions à faire demi-tour. Ce fut le cas dimanche à Toulouse pour un Airbus d'Air France. «Nous

Depuis plusieurs années, les habitants du Port du Rhin à Strasbourg sont envahis par des colonies d'étourneaux, qui nichent dans les arbres, avec le bruit et l'odeur qui vont avec... Alors la mairie de Strasbourg a décidé de mener, avec la LPO, des mesures d'effarouchement

Du4 au 8 juillet 2022, la ville de Lisieux (Calvados) teste une nouvelle méthode pour faire fuir les étourneaux de la place de la République : diffuser des sons de rapaces.
AprĂšs un bruit de pĂ©tard, des cris de prĂ©dateurs ont Ă©tĂ© diffusĂ©s par le service des espaces verts, hier soir avenue Federico- Garcia-Lorca. Nicolas Sabathier Par B. M., publiĂ© le 9 novembre 2012 Ă  0h00, modifiĂ© Ă 11h58. C'est une premiĂšre sur Pau, la mairie a diffusĂ© hier l'enregistrement de cris de prĂ©dateurs pour effrayer les milliers d'Ă©tourneaux qui nichent dans le quartier Saragosse. Un grand boum suivi du cri d'un geai. Et aussitĂŽt, l'envol massif et bruyant de milliers d'Ă©tourneaux, qui aprĂšs quelques minutes se sont reposĂ©s dans d'autres arbres, quelques dizaines de mĂštres plus loin... L'opĂ©ration d'effarouchement des Ă©tourneaux a commencĂ© hier soir Ă  19 heures. Suite Ă  la plainte de riverains du quartier Saragosse, la Ville a en effet choisi de procĂ©der Ă  la diffusion de bandes sonores Ă©mettant des cris de prĂ©dateurs prĂšs de leur nichoir, avenue Federico-Garcia-Lorca, devant les rĂ©sidences Les Bleuets I et mĂ©thode mise au point par l'Institut national de la recherche agronomique INRA "respectueuse de l'environnement" qui n'aura coĂ»tĂ© Ă  la Ville que 64 € pour la commande de deux CD. Le protocole suivi dĂšs 6 heures ce matinLes quatre agents des espaces verts formĂ©s pour cette intervention ont suivi hier soir scrupuleusement le protocole Ă©tabli par l'INRA rĂ©veiller brutalement les oiseaux posĂ©s dans les arbres par l'explosion d'un pĂ©tard, puis diffuser le cri du geai Ă  partir d'un vĂ©hicule Ă©quipĂ© d'une sono. Cette opĂ©ration a ensuite Ă©tĂ© renouvelĂ©e toutes les 10 Ă  15 minutes avec pour objectif d'effrayer les Ă©tourneaux puis de provoquer un stress suffisant pour Ă©viter qu'ils ne reviennent. "Nous allons nous dĂ©placer sur tout le quartier, de l'Ă©cole Ă  l'Ă©glise Saint-Vincent- de-Paul jusqu'Ă  22 heures", a prĂ©cisĂ© Jean-Marc Musset, chef du service espaces verts. Objectif Ă©viter les nuisances sonores, les risques sanitaires et les problĂšmes de fientes, trĂšs corrosives. Ce dispositif devait reprendre ce matin Ă  6 heures pour rĂ©veiller en sursaut les oiseaux, puis ĂȘtre renouvelĂ© samedi soir, de 18 heures Ă  22 fauconnier disponible dĂšs lundiSi cette opĂ©ration n'Ă©tait pas efficace, la Ville a prĂ©vu de faire venir un fauconnier du Donjon des aigles. "Si besoin, nous le ferons intervenir dĂšs lundi", a assurĂ© Marc Jubault-Bregler, conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'environnement et au dĂ©veloppement durable. Une mĂ©thode qui a des avantages puisque le faucon se dĂ©place rapidement dans toute la ville, mais qui commence Ă  ĂȘtre connue des Ă©tourneaux. Le coĂ»t est Ă©galement plus important de 400 Ă  600 euros la journĂ©e.>> Vous avez vu des Ă©tourneaux ? La Ville invite les Palois qui constateraient le dĂ©placement et le regroupement d'Ă©tourneaux dans d'autres quartiers de la ville de le signaler en appelant Ă  la mairie de Pau au 05 59 27 85 80.==> VidĂ©o la Ville de Pau diffuse des cris de geais pour stresser les Ă©tourneaux

Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur électro acoustique professionnel destiné à protection des bùtiments industriels, des unités de stockage, des gares, des aéroports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraßchage, des fermes et bùtiment d'élevages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protÚge

L'Ă©tymologie de sansonnet est incertaine, ce terme pourrait dĂ©river de Samson ou de sassonet crible », l'oiseau Ă©tant criblĂ© de petites sansonnet Sturnus vulgaris est une espĂšce de passereaux de la famille des sturnidĂ©s, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a Ă©tĂ© introduit en Afrique du Sud, en AmĂ©rique du Nord, en Australie et en l'une des quelques espĂšces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et pĂ©riurbaines se sont rĂ©cemment densifiĂ©es, au point de le faire considĂ©rer localement comme espĂšce envahissante, voire femelle immature Ă  Londres en hiver WikipediaStatut de conservationUICN LC PrĂ©occupation mineureL'Ă©tourneau sansonnet est devenu l'un des oiseaux les plus familiers dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, avec son corps rondelet, ses ailes courtes, triangulaires et pointues, sa queue courte et sansonnet a une longueur de 17 Ă  21 cm pour un poids variant de 60 Ă  95 g. Son envergure est de 37 cm en Il a le bec conique, long, fin, pointu. - Ses pattes sont longues et fines, brun rosĂ©,- et son Ɠil est brun L'Ă©tourneau marche, plutĂŽt que de sautiller. Son vol est Ă©nergique et direct, grĂące Ă  ses ailes et Ă  sa queue L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets verts iridescents verts et rouge violacĂ©s et mouchetĂ© de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie infĂ©rieure remontent jusqu'Ă  la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est prĂ©sente un discret dimorphisme sexuel la femelle est plus terne, mais prĂ©sente plus de taches sur la face ventrale. Les juvĂ©niles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spĂ©cialement sur la tĂȘte. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus ne peut guĂšre ĂȘtre confondue avec les autres que dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique, en hiver, oĂč il faut la distinguer de l'espĂšce trĂšs voisine Sturnus unicolor, qui comme son nom l'indique, a moins de taches sur son sansonnet en plumage nuptialÉtourneau sansonnet en plumage internuptialÉtourneau sansonnet juvĂ©nile 1er hiver- Images WikipediaL'Ă©tourneau sansonnet est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits cerises, olives, raisin... fait qu'il est peu apprĂ©ciĂ© par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la MĂ©diterranĂ©e, mais il est apprĂ©ciĂ© par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement Cet oiseau peut ĂȘtre solitaire comme il peut aussi former des nuĂ©es de plus de 100 000 individus, qui s'organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu'elle est grĂ©gaire, cette espĂšce donne un spectacle impressionnant Ă  voir et Ă  entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par lĂ  souvent des oiseaux de proie tels que les Ă©merillons ou les Ă©perviers. Originaire des forĂȘts de feuillus, l'Ă©tourneau s'est Ă©tabli au voisinage de l'homme de grandes bandes exceptionnellement jusqu'Ă  un million d'individus, peuvent se former dans les centres des villes, oĂč leurs fientes provoquent beaucoup de chant des mĂąles est trĂšs variable. Ces variations semblent influencer le choix du partenaire sexuel chez les femelles. Ce chant est un pot-pourri Ă  la tonalitĂ© aiguĂ«, peu musical, entrecoupĂ© de sifflements, de chants imitĂ©s et de Il semble qu'autrefois, l'Ă©tourneau dĂ©parasitait certains grands Adrien Linden, les Ă©tourneaux sansonnets sont les amis des bestiaux, des cerfs et autres ruminants. ils vont familiĂšrement se percher sur leur dos et les dĂ©livrent de la vermine qui les tourmente. Ils font mieux ils remplissent auprĂšs d'eux l'office de vĂ©tĂ©rinaire. Je viens de vous parler des ƒstres qui pondent sur les gros animaux, et je vous ai dit que les larves de ces mouches se logent entre cuir et chair et que leur prĂ©sence dĂ©termine une tumeur dans laquelle ces larves vivent grassement ; eh bien, les Sansonnets crĂšvent ces tumeurs avec leur bec, arrachent les larves qui s'y prĂ©lassent et les croquent, Ă  la grande satisfaction des gros animaux, hĂŽtes involontaires de ces parasites.» Ce comportement a pu rĂ©gresser ou disparaitre avec l'Ă©levage hors sol et la gĂ©nĂ©ralisation d' et rĂ©partition Wikipediapopulations autochtones / Zones de nidification, en Ă©tĂ©/ Zones de nidification, permanentes/ Zones d'hivernagepopulations introduites / Zones de nidification, en Ă©tĂ©/ Zones de nidification, permanentesL'Ă©tourneau s'accommode d'un grand nombre d'habitats, et on peut le trouver dans tous les environnements assez ouverts, des terres agricoles aux prĂ©s-salĂ©s, des zones arides aux zones boisĂ©es, et de plus en plus frĂ©quemment en pleine est trĂšs abondant dans toute l'Europe mais aussi en Asie mineure, en Russie et jusqu'en Mongolie et aussi sur le continent nord est sĂ©dentaire en Europe du Sud et de l'Ouest, ses populations nordiques et orientales migrent en hiver vers ces rĂ©gions, et mĂȘme plus loin vers le sud, sur tout le pourtour espĂšce, adaptable et omnivore, est considĂ©rĂ©e comme nuisible » dans nombre de pays oĂč elle a Ă©tĂ© introduite. L'Ă©tourneau sansonnet niche dans des trous, dont il chasse volontiers d'autres espĂšces, ce qui peut entraĂźner une compĂ©tition pour les sites de qu'il y ait environ 200 millions d'Ă©tourneaux en AmĂ©rique du Nord, ce sont tous les descendants d'une centaine d'oiseaux 60 en 1890 et 40 en 1891 relĂąchĂ©s dans le Central Park de New York, par Eugene Shieffelin, Ă  la tĂȘte d'une sociĂ©tĂ© d'acclimatation, qui essayait d'introduire en AmĂ©rique du Nord toutes les espĂšces d'oiseaux mentionnĂ©es dans les Ɠuvres de William Shakespeare. Un siĂšcle aprĂšs leur introduction, en se multipliant rapidement, les Ă©tourneaux ont conquis toute l'AmĂ©rique du Nord jusqu'en descendants de ces Ă©tourneaux peuvent poser problĂšme en AmĂ©rique du Nord, parce que des espĂšces indigĂšnes perdent des sites de nidification au profit des Ă©tourneaux, plus agressifs. Il s'agit d'espĂšces telles que le merle bleu, l'hirondelle noire, l'hirondelle bicolore, ainsi que certaines des plus petites espĂšces de ou invasion urbaine C'est avec le rat, le pigeon, le merle noir et la mouette rieuse, l'une des rares espĂšces qui s'est rĂ©cemment et trĂšs bien adaptĂ©e aux grandes villes. L'environnement urbain et tout particuliĂšrement l'Ă©clairage nocturne et le phĂ©nomĂšne dit de pollution lumineuse » ont fortement modifiĂ© son comportement l'Ă©tourneau est en effet un oiseau diurne qui a une trĂšs mauvaise vision nocturne. Dans leur environnement nocturne normal, les Ă©tourneaux se rassemblent la nuit en dortoirs, restent calmes et silencieux, mĂȘme quand 300 000 Ă©tourneaux y sont dĂ©rangĂ©s par un prĂ©dateur renard, chat, rapace nocturne... En ville oĂč le halo lumineux est de plus en plus intense et permanent, ces mĂȘmes Ă©tourneaux sont beaucoup plus actifs et nerveux, se dĂ©plaçant Ă  n'importe quelle heure de la nuit quand ils sont mĂȘme en ville, leur retour au dortoir est fort dĂ©pendant de l'heure du coucher du soleil cf. graphique ci-dessous.Étourneau sansonnet moment du retour au dortoirWIKIPEDIA NOV 2011
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AprĂšsdeux soirs, les rapaces avaient fait fuir les Ă©tourneaux du parking des berges du Midou.À Langon (Gironde), il y a quelques annĂ©es, une autre technique a Ă©tĂ© utilisĂ©e : Profiter du chant des oiseaux est certes trĂšs agrĂ©able, mais tout dĂ©pend desquels. Et pour cause, lorsque des pies dĂ©cident d’investir le jardin, on prĂ©fĂšrerait les voir dĂ©camper. Outre leur cri qui est tout sauf harmonieux, ces grands oiseaux au plumage blanc et noir ont Ă  leur actif de nombreux dĂ©fauts. Ils sont non seulement des prĂ©dateurs terribles, mais ils s’attaquent Ă©galement au potager, au verger, ou peuvent dĂ©tĂ©riorer vos menuiseries. Pour toutes ces raisons, vous prĂ©fĂ©rez les tenir Ă  distance de votre terrain. Nous vous proposons donc de dĂ©couvrir comment procĂ©der. © istock DiffĂ©rentes raisons de repousser les pies La pie est un indĂ©sirable. En effet, son comportement peut vous pousser Ă  souhaiter vous en dĂ©barrasser. C’est un oiseau qui adore le verger, ainsi que le potager. Les pies vont donc venir picorer vos jeunes plants ou vos semis. Elles ont une prĂ©fĂ©rence pour les fraises et les tomates bien mĂ»res. Le jus de ces fruits leur permet ainsi de se dĂ©saltĂ©rer. Sur les cerisiers, elles peuvent dĂ©vaster une rĂ©colte en rien de temps, mais elles peuvent aussi s’en prendre Ă  vos groseilliers, vos framboisiers, vos pruniers, vos pommiers, etc.. De plus, les pies ont la rĂ©putation d’ĂȘtre des prĂ©dateurs, car elles s'en prennent aux oiseaux plus petits. Pour atteindre les Ɠufs dont elles se nourrissent, elles peuvent dĂ©truire les nids . Enfin, elles peuvent venir picorer les joints de vos portes et fenĂȘtres et ainsi les dĂ©tĂ©riorer. Voici donc toutes les raisons pour lesquelles il n’est pas recommandĂ© de laisser les pies s’installer dans votre jardin et qu’il est prĂ©fĂ©rable de l’en tenir Ă©loignĂ©e. Il est possible de se dĂ©barrasser des pies de façon assez simple en optant pour une ou plusieurs des solutions proposĂ©es ci-dessous en fonction de ce que vous avez Ă  disposition. Les Ă©lĂ©ments qui bougent et qui reflĂštent les rayons du soleil sont une bonne solution pour faire fuir les pies. Vous pouvez donc, par exemple, suspendre les rubans magnĂ©tiques des vieilles cassettes. Pour cela, il suffit de dĂ©monter et de torsader le ruban, puis de le fixer solidement. Dans le mĂȘme esprit, si vous n’avez pas de vieilles cassettes, il est possible d’avoir recours Ă  de vieux CD. Il suffit de les suspendre dans un arbre, sur votre clĂŽture ou tout autre support. L’air va les faire tourner et les rayons du soleil s’y reflĂ©ter repoussant ainsi les pies. Une autre option consiste Ă  utiliser des ballons gonflables. Il est prĂ©fĂ©rable de privilĂ©gier ceux de couleur jaune. Il faut alors les suspendre de maniĂšre Ă  ce qu’ils bougent au rythme du vent. Avec un marker noir, il est possible d’ajouter de grands yeux noirs dessus. Toutefois, cette solution a le dĂ©savantage de ne pas ĂȘtre trĂšs Ă©cologique, car la durĂ©e de vie de ces ballons est assez courte et ils risquent de s’envoler dans la nature. Le bruit va permettre de les Ă©loigner de façon ponctuelle. Vous pouvez donc utiliser un poste de radio que vous laisserez allumĂ©. Il faut alors l’installer Ă  proximitĂ© de l’endroit que vous dĂ©sirez protĂ©ger. Enfin, il est possible de procĂ©der Ă  la rĂ©alisation d’un rĂ©pulsif. Voici comment procĂ©der versez de l’eau dans un rĂ©cipient ; incorporez de l’ail prĂ©alablement Ă©crasĂ© dans l’eau ; enfin, ajoutez du piment de cayenne en poudre ; transvasez ensuite le mĂ©lange dans un pulvĂ©risateur et vaporisez-le sur les plantes Ă  protĂ©ger. Quelle que soit la solution pour laquelle vous optez, il sera nĂ©cessaire de la changer de façon rĂ©guliĂšre. En effet, au dĂ©but, la pie va effectivement ĂȘtre dĂ©rangĂ©e, mais ensuite, elle va s’y habituer et reprendre son train-train comme avant. Pour conserver l’efficacitĂ© des effaroucheurs, qu'ils soient sonores ou visuels, vous pouvez Ă©galement les dĂ©placer ou les utiliser par alternance. Dans certains dĂ©partements, il est possible de tuer les pies, mais pour cela, veillez Ă  vous renseigner au prĂ©alable. © istock Ne pas nourrir les pies Pour Ă©viter d’attirer les pies, il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre vigilant sur la nourriture. En effet, plus la pie aura accĂšs Ă  celle-ci, moins vous aurez de chance de vous en dĂ©barrasser. Vous pouvez donc rĂ©duire la quantitĂ© de nourriture Ă  leur portĂ©e, voire, si possible, la supprimer totalement. Si vous avez des mangeoires, placez-les de sorte Ă  ce qu’elles ne soient accessibles qu’aux petits oiseaux. Évitez donc de les installer trop en hauteur dans les arbres, puisque c’est lĂ  que les pies seront le plus Ă  l’aise. DĂ©placez rĂ©guliĂšrement les mangeoires que vous installez pour les petits oiseaux. Vous pouvez trouver dans le commerce des mangeoires Ă©quipĂ©es d’une grille anti-Ă©tourneaux qui permettent aux petits oiseaux de manger tranquillement sans que les pies ne puissent accĂ©der Ă  leur nourriture. Il est Ă©galement possible d’installer des points d’eau. De cette façon, elles souffriront moins de la soif et, en consĂ©quence, seront moins tentĂ©es de s’attaquer Ă  vos tomates ou Ă  vos fruits pour se dĂ©saltĂ©rer. Lorsque la pie verra que la nourriture est absente ou trop compliquĂ©e d’accĂšs, il est fort probable qu’elle partira en quĂȘte d’un autre endroit qui lui conviendra mieux. RĂ©pulsifs anti-oiseaux Dans le commerce, vous pouvez Ă©galement acheter divers rĂ©pulsifs anti-oiseaux. Voici quelques exemples de ce que vous pouvez trouver des sprays ou des granulĂ©s qui sont rĂ©alisĂ©s Ă  base d’extraits minĂ©raux ou d’essences naturelles, telles que le lavandin, qui vont leur dĂ©plaire ; des cerfs-volants Ă  installer en hauteur sur des mĂąts pour Ă©loigner les pies. Ils sont gĂ©nĂ©ralement en forme de rapace pour les effrayer ; des effaroucheurs en bobine il s'agit d’une bande de polypropylĂšne prĂ©sentĂ©e en bobine et que vous devez tendre entre deux poteaux. L’air qui passe sur la bande entraĂźne l’émission de vibrations dont la pie a peur ; des appareils Ă  ultrasons contre les oiseaux. Cette solution est Ă©galement assez efficace. L’appareil Ă©met des sons qui ne sont audibles que par les oiseaux et qui les font fuir. Il est Ă  noter que l’utilisation de ces dispositifs peut, dans certains cas, Ă©loigner Ă©galement les plus petits oiseaux. Il faut donc bien rĂ©flĂ©chir au lieu oĂč les placer pour continuer de profiter du chant des autres oiseaux. Europe - PĂȘche et Brexit : les SĂ©nateurs dĂ©plorent la nasse qui se referme sur les pĂȘcheurs français | Europe - Bien-ĂȘtre animal: transporter des carcasses plutĂŽt que des animaux vivants | Colombiers - Emploi - Le magasin GO Sport de Colombiers recrute ! | France - Les Émirats arabes unis signent un contrat pour l'acquisition de 80 Accueil Listes Accipitriformes AccipitridĂ©s Fiche Distribution Photos Accipiter nisus - Eurasian Sparrowhawk SystĂ©matique Ordre Accipitriformes Famille AccipitridĂ©s Genre Accipiter EspĂšce nisus Descripteur BiomĂ©trie Taille 38 cm Envergure 60 Ă  75 cm. Poids 185 Ă  350 g Distribution Description de la famille Les AccipitridĂ©s sont une famille de rapaces diurnes forte de 69 genres et 260 espĂšces, prĂ©sente sur tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique. Leur taille va de petite Ă  grande. Ils ont en commun - un dimorphisme sexuel, le mĂąle Ă©tant plus petit que la femelle, - une vision binoculair... lire la suite Description identification ♂ adulte ♀ adulte L'Épervier d'Europe est un petit Accipiter, approximativement de la taille d'un pigeon. Il a un cousin, l'Autour des palombes, qui est nettement plus grand et plus fort. Quand on ne peut apprĂ©cier la taille, la confusion est possible. Ils ont en commun la silhouette "accipiter", caractĂ©risĂ©e par des ailes larges, courtes et arrondies Ă  l'extrĂ©mitĂ© et une longue queue, l'Ɠil jaune, les parties infĂ©rieures finement barrĂ©es chez les adultes. L'apprĂ©ciation de la taille est donc fondamentale. L'Ă©pervier a la queue longue, Ă©troite et coupĂ©e droit au bout plus courte, plus large et arrondie au bout chez l'autour. Si on donne 1 comme valeur Ă  la largeur de l'aile, la longueur de la queue est de 1,3 environ 1,08 Ă  1,1 chez l'autour. Chez l'Ă©pervier, il y a un dimorphisme sexuel. Le mĂąle adulte est typique avec ses parties supĂ©rieures gris-ardoise et la teinte rousse des joues, des flancs et des barres des parties infĂ©rieures. L'iris est orange. La femelle adulte, visiblement plus grande, est brune Ă  gris -brun dessus et barrĂ©e de brun dessous. L'iris est jaune et elle a le plus souvent un sourcil pĂąle. C'est elle qui peut prĂȘter Ă  confusion avec l'autour. Le juvĂ©nile ressemble Ă  la femelle mais les tectrices des parties supĂ©rieures sont liserĂ©es de roussĂątre et le dessous est plus grossiĂšrement barrĂ©. Au posĂ©, les tarses longs et grĂȘles de l'Ă©pervier sont diagnostiques. Au vol, ce sont les battements d'ailes rapides, frappĂ©s et saccadĂ©s qui permettent de trancher en faveur de l'Ă©pervier. L'autour adulte n'a pas de roux, a un sourcil pĂąle net, les parties infĂ©rieures plus finement barrĂ©es de gris-brun, la poitrine large, les tarses robustes, la queue plus large Ă  la base et Ă  bout arrondi. Les battements d'ailes sont plus lents. Pour finir, un truc ! Sur un adulte en vol vu de dessous, il faut regarder les rĂ©miges secondaires. Celles-ci sont nettement barrĂ©es de brun chez l'Ă©pervier tandis que les barres sont comme effacĂ©es et moins visibles, chez l'autour. Utile sur photos. Indications subspĂ©cifiques 7 sous-espĂšces Accipiter nisus nisus Europe to sw Siberia and c Asia Accipiter nisus nisosimilis nw Siberia to n China and Japan Accipiter nisus dementjevi Pamir-Alai to Tien Shan Mts. c Asia. Accipiter nisus melaschistos e Afghanistan to sw China Accipiter nisus wolterstorffi Corsica and Sardinia Accipiter nisus punicus nw Africa Accipiter nisus granti Madeira and Canary Is. Noms Ă©trangers Eurasian Sparrowhawk, GavilĂĄn comĂșn, gaviĂŁo-eurasiĂĄtico, Sperber, karvaly, Sperwer, Sparviere, sparvhök, Spurvehauk, jastrab krahulec, krahujec obecnĂœ, SpurvehĂžg, varpushaukka, esparver comĂș, Sparrhaukur, krogulec zwyczajny, zvirbuÄŒu vanags, skobec, ĐŸĐ”Ń€Đ”ĐżĐ”Đ»ŃŃ‚ĐœĐžĐș, ăƒă‚€ă‚żă‚«, 雀éč°, àč€àž«àžąàž”àčˆàžąàž§àž™àžàžàžŁàž°àžˆàž­àžàčƒàž«àžàčˆ, 挗雀é·č〔雀é·č〕, Voix chant et cris ♂ subadulte play pause Les Éperviers d'Europe sont trĂšs discrets voire silencieux en hiver. Leurs cris sont souvent entendus Ă  proximitĂ© du nid pendant la pĂ©riode de reproduction. À cette Ă©poque de l'annĂ©e, ils Ă©mettent des sĂ©ries de "kiou kiou kiou" dont la vitesse dĂ©pend principalement de leur finalitĂ©. Le rythme des cris est en effet trĂšs diffĂ©rent selon qu'ils sont utilisĂ©s pendant les vols de parades, comme cri d'alarme ou pour annoncer le retour au nid avec une proie. Le cri de quĂ©mandage de la femelle est un "hui-ou" plaintif. Habitat adulte Pendant la nidification, les Éperviers d'Europe prĂ©fĂšrent les contrĂ©es oĂč les espaces ouverts alternent avec les boisements de conifĂšres et de feuillus. Ils installent gĂ©nĂ©ralement leur nid dans des parcelles de vieux arbres qui ont entre 20 et 50 ans. Ces habitats sont susceptibles de leur procurer d'excellentes cachettes et des espaces appropriĂ©s Ă  leur mode de chasse. Les bocages, oĂč les talus boisĂ©s succĂšdent aux espaces ouverts, sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme de trĂšs bonnes sortes d'habitats. Les parties intĂ©rieures des grandes forĂȘts denses sont gĂ©nĂ©ralement Ă©vitĂ©es. Par contre, les lambeaux rĂ©siduels de forĂȘt dont la superficie est infĂ©rieure Ă  10 hectares semblent trĂšs apprĂ©ciĂ©s. Pendant la pĂ©riode hivernale, les habitats boisĂ©s continuent Ă  ĂȘtre prĂ©dominants, cependant les Ă©perviers se rapprochent des centres urbains et de la pĂ©riphĂ©rie des villes, ce qui est un phĂ©nomĂšne relativement nouveau. Comportement traits de caractĂšre ♀ 2Ăšme Lorsqu'ils chassent, les Éperviers d'Europe veulent bĂ©nĂ©ficier de l'effet de surprise. Pour cela, ils volent bas, Ă  trĂšs faible hauteur au-dessus du sol, profitant souvent de l'abri des haies, des buissons ou des bĂątiments pour se dissimuler et pour mener une attaque foudroyante et soudaine vis Ă  vis des bandes de petits passereaux qui se restaurent dans les espaces ouverts. ♂ adulte Lorsque les victimes potentielles sont cachĂ©es dans les feuillages, les Ă©perviers tentent de les dĂ©busquer en frappant sur les branches mais cette stratĂ©gie est souvent improductive et dans ce cas, moins de 5% des tentatives sont couronnĂ©es de succĂšs. NĂ©anmoins, les Ă©perviers sont des chasseurs trĂšs obstinĂ©s, ils poursuivent leurs proies, trĂšs longtemps, parfois en altitude. Quand ils ont ratĂ© leur coup, ils les suivent mĂȘme dans les haies et dans les bois, finissant si nĂ©cessaire leur course, Ă  pied dans les taillis. Ils savent faire preuve d'opportunisme et de patience, guettant les mangeoires dans les jardins afin d'y surprendre les mĂ©sanges bleues qui viennent se restaurer. Au printemps, ils arrive parfois que le couple se livre Ă  des vols ondulĂ©s si rapides que, Ă  la base de chaque plongĂ©e, l'Ă©pervier semble rebondir sur une surface invisible. Il entreprend Ă©galement des piquĂ©s Ă  grande vitesse, la tĂȘte en avant et les ailes complĂštement fermĂ©es. Ces parades sont souvent accompagnĂ©es d'un caquetage aigu. Vol ♂ adulte Vol rapide et direct avec battements rapides et frappĂ©s alternant avec de longs glissĂ©s, ailes Ă  demi repliĂ©es. Pratique aussi le vol Ă  voile dans les ascendances les jours de beau temps. Alimentationmode et rĂ©gime ♀ 1Ăšre annĂ©e Des recherches intensives effectuĂ©es au Danemark sur plus de 60 000 proies ont permis de donner une composition assez prĂ©cise du menu de ce rapace. Pendant la saison de nidification, prĂšs de 98% du rĂ©gime est constituĂ© de petits oiseaux. Dans le dĂ©tail, le repas est composĂ© de la façon suivante 13% de grives et de turdidĂ©s, 11% de Moineaux domestiques, 8% de fauvettes et d'espĂšces de la famille des sylviidĂ©s, 9% de mĂ©sanges, 7% de Pinsons des arbres et d'alouettes, 6% d'hirondelles, 5% de Moineaux friquets, 4% d'Ă©tourneaux et 3% de pipits. En tout, plus de 150 espĂšces ont Ă©tĂ© identifiĂ©es. ♀ adulte Les colombidĂ©s, les gallinacĂ©s et les petits faisans reprĂ©sentent une quantitĂ© assez nĂ©gligeable, se situant en dessous de 1%. Pendant la pĂ©riode hivernale, la capture de proies reste sensiblement la mĂȘme. La rĂ©partition est quelque peu diffĂ©rente Ă  cause de la migration de certaines espĂšces qui volent ver le sud. Les Moineaux domestiques effectuent alors une pointe jusqu'Ă  20%. Les petits mammifĂšres comme les souris et les musaraignes constituent pendant cette pĂ©riode une nourriture d'appoint. Dans les annĂ©es de prolifĂ©ration des rongeurs, ces derniers peuvent reprĂ©senter jusqu'Ă  15% du total de la diĂšte, surtout dans les contrĂ©es nordiques. Les Ă©perviers, exclusivement les femelles, ne craignent pas de s'attaquer aux faisans, mais au fur et Ă  mesure qu'ils grandissent, ces derniers deviennent des proies trop volumineuses pour ĂȘtre attrapĂ©es. En raison de leur taille plus impressionnante, les femelles chassent des proies plus importantes en poids comme les grives et les Pigeons ramiers. Cette diffĂ©rence permet aux couples d'occuper des territoires plus restreints, sans qu'il n'y ait de compĂ©tition entre les partenaires pour la nourriture. Reproduction nidification ♀ adulte Les Éperviers d'Europe atteignent gĂ©nĂ©ralement la maturitĂ© sexuelle entre l'Ăąge d'un et deux ans. La plupart du temps, les liens conjugaux n'excĂšdent pas la durĂ©e d'une saison de nidification. Toutefois, dans les rĂ©gions oĂč les rapaces sont sĂ©dentaires ou ne s'Ă©loignent guĂšre de leurs lieux de reproduction, les liens peuvent perdurer et s'Ă©tendre pendant plusieurs annĂ©es consĂ©cutives. De rares cas de polygamie et de polyandrie ont parfois pu ĂȘtre observĂ©s. Au dĂ©but de la saison, certains couples, mais apparemment pas tous, effectuent des vols rituels au-dessus du nid. ♀ adulte Au Danemark oĂč l'espĂšce est assez rĂ©pandue, ces oiseaux nichent dans les forĂȘts d'Ă©picĂ©as. Le nid, qui est renouvelĂ© chaque annĂ©e, est construit Ă  la transition entre les branches mortes et les branches en bonne santĂ©, Ă  une hauteur qui varie de 5 Ă  8 mĂštres. Dans nos contrĂ©es d'Europe occidentale, un simple conifĂšre fait bien souvent l'affaire. Les deux partenaires unissent leurs efforts pour bĂątir la structure, cependant la femelle accomplit le plus gros de la tĂąche. Cette derniĂšre est presque entiĂšrement confectionnĂ©e avec des branchettes et des ramilles mortes lĂąchement assemblĂ©es. La coupe, peu profonde, est garnie avec des Ă©pines et de l'Ă©corce de rĂ©sineux auxquelles sont adjointes quelques plumes provenant de la mue. La ponte comprend habituellement de 4 Ă  6 Ɠufs. Ces derniers sont dĂ©posĂ©s dĂšs le dĂ©but du mois de mai ou au mois de juin, avec un intervalle de 2 jours entre chaque Ɠuf. Chaque Ɠuf est couvĂ© en moyenne pendant 33 Ă  35 jours, mais compte-tenu de la ponte Ă©chelonnĂ©e, l'incubation peut durer jusqu'Ă  42 jours au total. Les oisillons restent au nid pendant 24 Ă  30 jours mais, aprĂšs l'envol, ils sont encore dĂ©pendants de leurs parents pendant 3 Ă  4 semaines. Distribution ♂ adulte Comme leur nom l'indique bien, les Éperviers d'Europe sont prĂ©sents sur tout le vieux continent, de la pĂ©ninsule ibĂ©rique jusqu'aux pays scandinaves et Ă  la Russie. Leur aire de distribution se poursuit en Asie jusqu'Ă  l'ocĂ©an Pacifique en formant une large ceinture, avec une enclave sĂ©parĂ©e au niveau de l'Himalaya. Sur ce vaste territoire, on reconnaĂźt officiellement 6 sous-espĂšces diffĂ©rentes A. n. nisus, la race nominale Europe occidentale, centrale et du Nord - A. n. nisosimilis Europe orientale, SibĂ©rie - A. n. melanoschistos Himalaya, sous-continent indien - A. n. wolterstorffi Corse et Sardaigne - A. n. granti Canaries et MadĂšre - A. n. punicus Afrique du Nord, du Maroc jusqu'Ă  la Tunisie. Dans la partie nord de leur aire de distribution, ces oiseaux sont migrateurs. La totalitĂ© des populations des pays scandinaves migrent vers le sud Ă  partir de la mi-aoĂ»t. Sur les 17 000 individus qui traversent la Baltique, seul un nombre assez rĂ©duit passe les dĂ©troits de la MĂ©diterranĂ©e pour se rendre en Afrique. La plupart des oiseaux s'installent dans le sud de l'Europe oĂč ils se joignent aux populations qui y rĂ©sident pendant toute l'annĂ©e. Environ 1 000 oiseaux transitent par Gibraltar et 500 par le dĂ©troit su Bosphore, poussant parfois jusqu'au sud de l'Ă©quateur. Une analyse des oiseaux baguĂ©s montre que chez les migrants les juvĂ©niles sont plus nombreux que les vieux oiseaux. Les femelles qui ont une constitution corporelle plus puissante sont plus aptes Ă  supporter les conditions climatiques plus rigoureuses que les mĂąles, elles migrent donc plus tard. Le voyage de migration est trĂšs long, comportant plusieurs centaines de kilomĂštres. Les spĂ©cimens Ă©tudiĂ©s en Espagne viennent souvent de SuĂšde, de Finlande et de TchĂ©coslovaquie. Menaces - protection ♀ immature Statut de conservation IUCN Eteint MenacĂ© PrĂ©occupationmineure ÉteintĂ  l'Ă©tat sauvage QuasimenacĂ© NonĂ©valuĂ© EX EW CR EN VU NT LC NE Dans les annĂ©es 50 et 60, avec l'Ă©mergence de nouveaux produits comme le DDT pour la protection des cultures contre les insectes, l'Épervier d'Europe a connu un pĂ©riode trĂšs difficile. L'Ă©chec des couvĂ©es dĂ» Ă  l'amincissement de la coquille des Ɠufs est montĂ© dans certaines rĂ©gions Ă  plus de 30%. La cessation de ces produits et la mise en place de moyens plus modernes et plus Ă©cologiques ont permis aux Ă©perviers de recoloniser une partie des territoires perdus. On ne peut pas pour autant faire preuve d'optimisme. Dans de nombreuses rĂ©gions, les proies ne sont pas suffisantes pour permettre un vĂ©ritable accroissement. Dans certains pays comme les pays scandinaves, la GrĂšce, la RĂ©publique TchĂšque ou la Slovaquie, il n'est pas vraiment interdit de tirer sur ce rapace. D'aprĂšs Gensbol, la population europĂ©enne peut ĂȘtre estimĂ©e entre 90 000 et 125 000 couples nicheurs, ce qui fait que l'espĂšce est classĂ©e comme de "prĂ©occupation mineure". La population de MadĂšre et des Canaries est rĂ©duite respectivement Ă  100 et Ă  200 couples en raison de la dĂ©gradation importante de leur habitat. Fiche créée le 22/01/2011 par Daniel Le-Dantec partiellement réécrite le 07/01/2021 par Jean François publiĂ©e le 22-01-2011 - modifiĂ©e le 29-01-2021 © 1996-2022 Accipitriformes AnsĂ©riformes Apodiformes AptĂ©rygiformes BucĂ©rotiformes Caprimulgiformes Cariamiformes Casuariiformes Charadriiformes Ciconiiformes Coliiformes Columbiformes Coraciiformes Cuculiformes Eurypygiformes Falconiformes Galliformes Gaviiformes Gruiformes Leptosomiformes Mesitornithiformes Musophagiformes Opisthocomiformes Otidiformes PassĂ©riformes PĂ©lĂ©caniformes Phaethontiformes PhoenicoptĂ©riformes Piciformes PodicipĂ©diformes Procellariiformes Psittaciformes Pterocliformes RhĂ©iformes SphĂ©nisciformes Strigiformes Struthioniformes Suliformes Tinamiformes Trogoniformes X3X8JJ.
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