jefait fuir les étourneaux a l'aide d'un pointeur laser 445 nm .
Rendez-vous avec les oiseaux du 5 dĂ©cembre 2018 Ă La Meauffe Nous sommes 6 ce matin au lieu-dit "La Germainerie" Ă La Meauffe. La mĂ©tĂ©o n'est une nouvelle fois guĂšre engageante avec ce temps grisĂątre qui procure peu de lumiĂšre et ne favorise guĂšre l'observation. La pluie nous sera Ă©pargnĂ©e le temps de la sortie. Plate-forme de l'ancienne carriĂšre Nous sommes sur un site particulier puisqu'il s'agit de l'emplacement d'une ancienne carriĂšre et de fours Ă chaux dont l'exploitation est arrĂȘtĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es. Une partie du site est un espace naturel sensible gĂ©rĂ© par le dĂ©partement, les fours Ă chaux Ă©tant un lieu exceptionnel de reproduction des chauves-souris. La balade dĂ©bute en longeant l'ancienne plate-forme de la carriĂšre fortement compactĂ©e, elle a depuis Ă©tĂ© recouverte d'une vĂ©gĂ©tation pionniĂšre trĂšs carctĂ©ristique avec notamment de la cardĂšre. Cette zone en friche est peu frĂ©quentĂ©e en ce moment, tout comme la zone de broussailles et de ronces qui la jouxte, trĂšs riche au printemps en fauvettes principalement. Il faut donc regarder en l'air pour observer quelques oiseaux grand cormoran, mouette rieuse venant de la baie des Veys, pinson des arbres, pigeon ramier, canard colvert, hĂ©ron cendrĂ©, choucas des tours, corbeau freux et corneille noire. Cependant, des cris qui, Ă l'amorce, feraient penser Ă un pic vert nous intriguent ce sont trois limicoles au loin qui se poursuivent ou alarment de la prĂ©sence d'un intrus. Chevalier Ă coup sĂ»r mais lequel? Tout laisse penser que ce sont des chevaliers aboyeurs certainement posĂ©s sur les rives vaseuses de la Vire. Le terme d'aboyeur correspond tout Ă fait Ă ce cri peu discret. Un pipit farlouse alarmĂ© s'envole. Rougegorge familier en bord de Vire Nous nous arrĂȘtons au bord du plan d'eau qui s'est formĂ© dans l'excavation de la carriĂšre. Peu d'oiseaux sont prĂ©sents Ă part quelques mĂ©sanges bleue et charbonniĂšre. Nous pĂ©nĂ©trons dans une des galeries des fours Ă chaux. Une ouverture donne vision sur une zone boisĂ©e humide traversĂ©e par un ruisseau on entend la mĂ©sange nonnette et le grimpereau des jardins. Au niveau d'une plate-forme, nous distinguons avec difficultĂ© quelques grives mauvis qui se rĂ©vĂšleront ensuite trĂšs prĂ©sentes sur tout le secteur visitĂ©. Un rougegorge familier est tout proche et le chant de l'accenteur mouchet sort du bois voisin. Haut dans les frondaisons, la mĂ©sange Ă longue queue pousse ses petits cris rĂ©pĂ©tĂ©s ; elle n'est pas la seule. En longeant le chemin qui mĂšne vers la riviĂšre, les deux roitelets apparaissent , un roitelet Ă triple-bandeau et quelques roitelets huppĂ©s. Nous passons sous un pont de chemin de fer pour rejoindre la Vire. Nous entendons de loin le gazouillis sans fin des Ă©tourneaux sansonnets perchĂ©s dans un peuplier Ă proximitĂ© d'une ferme en rive gauche. On observe dans la vĂ©gĂ©tation des rives les mouvement du troglodyte mignon et de quelques mĂ©sanges. Un martin-pĂȘcheur Ă©tait perchĂ© sur la rive opposĂ©e. Jamais familier, il s'envole et va se percher une centaine de mĂštres plus loin. Un pic Ă©peiche crie puis va se percher un peu plus loin. Ce peut ĂȘtre un jeune puisque la calotte a paru bien colorĂ©e de rouge. Au bord du plan d'eau, peu d'oiseaux. Le chemin de halage a Ă©tĂ© modifiĂ© et retracĂ© quelques mĂštres Ă droite Ă cause de l'Ă©rosion naturelle des berges. La rangĂ©e d'arbres connue se trouve maintenant Ă gauche du chemin. Un grimpereau des jardins explore successivement les troncs de ces arbres. Au-delĂ d'une grande prairie humide, on aperçoit un vaste verger de pommiers et comme par hasard quelques grives litornes dĂ©collent et nous survolent. Cette espĂšce de grosse grive est familiĂšre des vergers et aussi des prairies grasses. La rangĂ©e de peupliers oĂč le gui prospĂšre accueille une ou deux grives draines spĂ©cialistes de cette plante c'est le cri roulĂ© et fort qui permet d'identifier l'espĂšce. En vol, le dessous des ailes est blanc et l'oiseau ferme longuement ses ailes. Une lĂ©gĂšre pluie et la montre nous font rebrousser chemin. Au retour, nous apercevons posĂ© et en vol un chardonneret Ă©lĂ©gant isolĂ©. C'est curieux parce que cet oiseau explore souvent en groupes ce type de milieu. Une buse variable sera le seul rapace observĂ© en deux heures. Nous regagnons les voitures. L'Ă©change entre les participants se poursuit et permet de voir en vol plusieurs espĂšces, quelques tarins des aulnes, bouvreuils pivoines 3 et aussi d'entendre un verdier d'Europe. La prĂ©sence de ces oiseaux mangeurs de graines montrent bien l'attractivitĂ© de ces zones peu entretenues ou en Ă©volution libre prairies humides, friches, buissons, fourrĂ©s, boisement humide sont des sources d'alimentation pour les granivores et aussi pour les insectivores puisque nous entendrons aussi le pouillot vĂ©loce, hivernant dans les bosquets de saules. MalgrĂ© la lumiĂšre basse et le temps chagrin, 36 espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es. Elles ont Ă©tĂ©, cependant, plus souvent entendues que vues. On retrouve Ă©videmment la base des oiseaux communs de Normandie mais le nombre relativement Ă©levĂ© d'espĂšces permet une nouvelle fois de constater la richesse d'une zone constituĂ©e de milieux diffĂ©rents et relativement prĂ©servĂ©s. Une autre visite au printemps sera intĂ©ressante parce qu'on trouvera dans la liste les oiseaux migrateurs, comme les fauvettes spĂ©cialistes des fourrĂ©s et buissons et d'une strate arbustive basse et les pouillots Vue sur zone boisĂ©e humide dans une galerie de four Ă chaux . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bouvreuil pivoine, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier aboyeur, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grimpereau des jardins, grive draine, grive litorne, grive mauvis, grive musicienne, hĂ©ron cendrĂ©, martin-pĂȘcheur, mĂ©sange Ă longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pie bavarde, pipit farlouse, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, roitelet Ă triple-bandeau, roitelet huppĂ©, rougegorge familier, tarin des aulnes, troglodyte mignon, verdier d'Europe. EspĂšce remarquable en rouge Animation publique du 25 novembre 2018 Ă Saint-LĂŽ Cette animation aurait pu tomber Ă l'eau, des pluies abondantes Ă©tant tombĂ©es pendant la nuit et au matin mais heureusement, une accalmie se produit dĂšs le dĂ©but de l'animation. 9 personnes sont prĂ©sentes, pour la plupart adhĂ©rentes. Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques ont sans doute fait renoncer d'autres personnes. Future maison du technopĂŽle quelques jours avant. Nous sommes sur le site de l'Agglo 21, site amĂ©nagĂ© pour accueillir des entreprises. Pour l'instant, deux parcelles sont occupĂ©es et construites ou en voie de l'ĂȘtre, l'une par le CFA-Groupe FIM et l'autre par la future maison du technopĂŽle en chantier actuellement. Ce site comprend donc des zones construites, des zones viabilisĂ©es, parkings bitumĂ©s sĂ©parĂ©s par des murets et des haies de feuillus desservis par une rue et de vastes zones Ă nu ou en friche. Sur les parcelles encore en friche, plus ou moins compactĂ©es, on trouve toutes sortes de plantes pionniĂšres dont les graines vont particuliĂšrement intĂ©resser les oiseaux chĂ©nopode, armoise, sĂ©neçon, molĂšne, tanaisie, cirse, chardon et diverses apiacĂ©es. En limite de cette zone de 2 hectares, des haies traditionnelles du bocage sur talus chĂȘne et frĂȘne principalement bordent des prairies ou quelques cultures. Rougegorge sur groupe FIM, bĂątiment perchoir Une trentaine de canards colverts survole le groupe, provenant du plan d'eau voisin et se dirigeant vers le nord. Une mĂ©sange charbonniĂšre s'agite dans un jeune chĂȘne. Les mĂ©sanges circulent rĂ©guliĂšrement dans ces jeunes Ă©lĂ©ments Ă la recherche de quelque araignĂ©e ou petits insectes. Les mĂ©sanges bleues sont aussi prĂ©sentes mais en petit nombre. Le pied des jeunes haies de charmes ou d'Ă©rables sont explorĂ©s par les rougegorges familiers, les accenteurs mouchets et aussi les merles noirs et les grives musiciennes. Deux d'entre elles trĂšs discrĂštes et farouches passent d'une haie Ă l'autre et rejoignent vite le couvert. On entend l'inquiĂ©tude du troglodyte mignon qui se montre Ă peine. Le dĂ©placement d'un groupe fait facilement rĂ©agir les oiseaux. Les chĂ©nopodes ont poussĂ© et fanĂ© et forment des touffes qui Ă©mergent d'une partie fortement compactĂ©e. Une vĂ©gĂ©tation dispersĂ©e finit en effet par sortir tout de mĂȘme de cette partie compactĂ©e. C'est lĂ que les pipits farlouses se rassemblent Ă la recherche de quelques graines tombĂ©es. Un pied de chĂ©nopode commun peut fournir 70 000 graines qui font le bonheur de nombreux oiseaux Ă l'arriĂšre saison. Zone compactĂ©e Ă chĂ©nopodes pour les pipits Nous continuons Ă traverser la zone. Deux bergeronnettes de Yarrell picorent sur une rue bitumĂ©e. Nous suivons des friches herbeuses il y a un peu d'agitation non loin d'une aubĂ©pine. Quelques grives musiciennes l'une d'elles s'essaiera au chant Ă couvert et des merles s'affairent Ă manger ses fruits qui peuvent attirer aussi l'accenteur le rougegorge ou la charbonniĂšre quand ils sont bien mĂ»rs. Des groupes de chardonnerets Ă©lĂ©gants descendent dans la vĂ©gĂ©tation sur les cirses et les laiterons. Nous descendons un peu en contrebas un hĂ©ron cendrĂ© est posĂ© sur une vaste prairie un autre individu le rejoint un peu plus tard. Notre passage fait fuir une bande de quelques grives litornes, reconnaissables Ă leur grande taille, leur longue queue grise et leur vol un peu lourd. Nous entamons la descente vers le plan d'eau. Au loin puis au-dessus de nous des vanneaux huppĂ©s nous survolent sensibles aux vagues de froid nordiques, ils sont visibles tĂŽt cet automne. StationnĂ©s Ă l'entrĂ©e de la prairie au hĂ©ron , nous observons l'envol bref vers une haie plus lointaine de grives mauvis, pas loin d'une centaine et de deux geais des chĂȘnes qui se dissimulent dans le vol des grives et aussi quelques Ă©tourneaux. Bergeronnette de Yarrell Le groupe parvient au plan d'eau des RuiniĂšres dont le niveau est trĂšs bas. On peut imaginer que le niveau a Ă©tĂ© abaissĂ© pour effectuer des travaux sur la zone humide aval les saules qui formaient un des deux bosquets du secteur ont Ă©tĂ© complĂštement arasĂ©s. NĂ©ammoins, on y voit Ă proximitĂ© des espĂšces familiĂšres des lieux, mĂ©sange nonnette, mĂ©sange Ă longue queue et roitelet Ă triple-bandeau. Les mouettes rieuses et le grand cormoran sont eux aussi des habituĂ©s du plan d'eau pour le repos le plus souvent. On entend un cri d'envol connu puis on distingue sur l'oiseau en vol le croupion blanc typique du chevalier culblanc. Cette espĂšce de limicole hiverne au bord de piĂšces d'eau plus ou moins importantes, du moment qu'elles ont des rives vaseuses pour se nourrir. dans un jardin proche, nous avons le temps de scruter les Ă©volutions fantaisistes d'un roitelet huppĂ© dans un cerisier. Nous remontons ensuite vers notre point de dĂ©part. Presqu'arrivĂ©s au parking, nous sommes survolĂ©s par deux linottes mĂ©lodieuses qui, elles aussi, aiment ces zones plus ou moins nues oĂč plantes rudĂ©rales et adventices fournissent des graines. Le bruant zizi est Ă peine visible perchĂ© dans un jeune chĂȘne heureusement, il pousse son chant, sorte de cri roulĂ©. Buse variable sur son poteau Nous opĂ©rons un bref rĂ©capitulatif des espĂšces observĂ©es 32 espĂšces ont Ă©tĂ© vues, quelques espĂšces des espaces bĂątis, d'autres des espaces agricoles et enfin des espĂšces forestiĂšres. Cette sortie a permis de constater l'intĂ©rĂȘt en hiver de zones comme celles-ci pour les espĂšces mangeuses de petites graines la linotte mĂ©lodieuse, le chardonneret Ă©lĂ©gant, le pipit farlouse et le bruant zizi. Pendant la palabre qui termine toute sortie, nous apercevons une buse perchĂ©e sur la clĂŽture du terrain de rugby voisin , seul rapace de la matinĂ©e ces zones dĂ©gagĂ©es entourĂ©es de haies perchoirs sont idĂ©ales pour la chasse . Un bouvreuil pivoine discret est entendu. Liste des espĂšces accenteur mouchet, bergeronnette de Yarrell, bruant zizi, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier culblanc, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grive litorne, grive mauvis, grive litorne, hĂ©ron cendrĂ©, linotte mĂ©lodieuse, merle noir, mĂ©sange Ă longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, moineau domestique, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, rougegorge familier, roitelet Ă triple-bandeau, roitelet huppĂ©, troglodyte mignon, vanneau huppĂ©. De nombreux chardonnerets dans les jumelles Reconnaissez-les derriĂšre leurs jumelles Patrick Poitevin Prochaines sorties Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Prospection pour l'atlas des hivernants RDV 8h45 bas du parking des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ ou 9h00 mairie de la Meauffe Mercredi 9 janvier 2018 SAINT-LĂ Les oiseaux de la baie des Veys DĂ©part 9h parking de la place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour se rendre Ă Geffosses-Fontenay Rendez-vous avec les oiseaux du 14 novembre 2018 Ă Saint-Pierre de SĂ©milly Les adhĂ©rents s'Ă©taient donnĂ© rendez-vous sur la place du village. Un soleil radieux magnifiait les couleurs automnales entourant les deux Ă©tangs de Saint-Pierre de SĂ©milly. Quelques chardonnerets Ă©lĂ©gants circulent ainsi que des choucas des tours trĂšs prĂ©sents dans le village et sur le chĂąteau voisin et un groupe d'une cinquantaine d'Ă©tourneaux en vol vers l'ouest. Un premier rougegorge familier est vu puis un autre entendu en descendant le petit chemin qui surplombe le premier Ă©tang. Au bas de ce chemin, de grands platanes, des chĂȘnes et des chĂątaigniers centenaires attirent les oiseaux la sittelle torchepot circule haut dans les feuillages, la mĂ©sange Ă longue queue en petit groupe Ă©galement, une mĂ©sange bleue est aussi entendue ainsi qu'une bergeronnette des ruisseaux familiĂšre de ces zones humides et des pinsons des arbres . Il est temps de jeter un oeil sur l'Ă©tang alors que rĂ©sonne le premier chant sonore du troglodyte mignon. Les foulques macroules sont prĂ©sentes mais en nombre rĂ©duit quelques couples se reproduisent sur les Ă©tangs Ă la saison de reproduction mais des groupes plus importants peuvent ĂȘtre observĂ©s pendant la pĂ©riode de migration ou pendant certaines pĂ©riodes de froid. La poule d'eau est prĂ©sente Ă©galement mais assez discrĂšte sous les branchages retombant dans l'eau. Un petit groupe de mouettes rieuses est au repos posĂ©es sur l'eau ou des branches basses, certaines sont des immatures reconnaissables Ă l'extrĂ©mitĂ© de la queue noire. Dans le groupe, nous distinguerons plus tard un goĂ©land argentĂ© immature 3Ăšme annĂ©e. 2 grands cormorans familiers des lieux nous survolent ; les grands futaies de hĂȘtres leur servent de perchoir de repos ou de dortoir 11 ont Ă©tĂ© vus un peu plus tĂŽt en vol. Le dortoir n'est pas stable, les cormorans pouvant frĂ©quenter d'autres dortoirs plus importants et certainement plus sĂ©curisants. Une aigrette garzette survole l'Ă©tang puis va se poser discrĂštement sur la rive. Nous dĂ©nombrons 79 canards colverts cet effectif est stable puisqu'il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© enregistrĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Un verdier d'Europe pousse son cri roulĂ© au loin, du cĂŽtĂ© du village. Nous continuons le tour des Ă©tangs le pic Ă©peiche et le pic vert se manifestent par leurs cris plus ou moins proches. Il faut dire que ces deux pics trouvent ici tout le vieux bois qui peut les intĂ©resser. En queue du deuxiĂšme Ă©tang envasĂ© et un peu envahi par la vĂ©gĂ©tation, le pouillot vĂ©loce se balade dans les saules en poussant son cri sifflĂ©. Est-ce un pic noir qui pousse son cri long et plaintif entendu au loin? Cela y ressemble mais ce n'est pas certain car un geai des chĂȘnes criaille Ă proximitĂ©, un peu aprĂšs c'est peut-ĂȘtre lui l'auteur de cette manifestation sonore qui Ă©nerve les corneilles noires. Nous empruntons un sentier escarpĂ© qui nous mĂšne vers les restes du chĂąteau mĂ©diĂ©val XI Ăšme siĂšcle bonne idĂ©e parce qu'un roitelet Ă triple-bandeau s'active dans la vĂ©gĂ©tation grimpant sur les murailles! Nous redescendons vers la route en passant prĂšs du dĂ©versoir du premier Ă©tang qui, habituellement Ă cette saison, est difficilement franchissable les pinsons sont assez nombreux. Il est vrai que le sol est couvert d'un tapis de faĂźnes particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es par l'espĂšce. Un grimpereau des jardins est entendu mais reste invisible et une mĂ©sange charbonniĂšre cherche quelque araignĂ©e sous les feuilles de chĂątaigniers ou de hĂȘtres. Nous remontons la route vers le chĂąteau Renaissance, une belle bĂątisse avec d'intĂ©ressantes fenĂȘtres Ă meneaux. LĂ nous entendons quelques moineaux qui trouvent sĂ»rement leur nourriture auprĂšs de la ferme, nous apercevons briĂšvement une bergeronnette des ruisseaux perchĂ© sur le faĂźte d'un toit puis une bergeronnette grise ou de Yarrell. Le chĂąteau est aussi frĂ©quentĂ© par des pigeons domestiques et quelques pigeons ramiers. Aigrette garzette, mouette rieuse et colvert L'atmosphĂšre se rĂ©chauffant permet aux buses variables de s'Ă©lever un peu et tournoyer dans le ciel Ă faible hauteur. Des mĂ©sanges Ă longue queue profitent d'une aubĂ©pine et quelques accenteurs explorent le sol d'une allĂ©e. C'est au bout de 2 heures que se manifeste le premier merle noir ; cette grande discrĂ©tion de l'espĂšce prouve bien l'effet du virus qui touche actuellement ses populations. Nous constatons de plus l'absence des grives musicienne et draine, elles aussi vraisemblablement affectĂ©es par ce virus. La sortie s'achĂšve riche de ses Ă©changes qui ne sont pas toujours ornithologiques d'ailleurs et c'est tant mieux. Il est temps d'Ă©tablir le bilan. MalgrĂ© l'absence des grives et du bouvreuil pivoine, 35 espĂšces ont pu ĂȘtre observĂ©es et prĂšs de 200 oiseaux dĂ©comptĂ©s. La conjonction de milieux bĂątis, de milieux boisĂ©s et de zones humides amĂšne une grande diversitĂ© d'espĂšces et la proximitĂ© de l'hiver explique le grand nombre d'oiseaux observĂ©s groupes de canards, de mouettes notamment . A noter que le lendemain, une visite permet de repĂ©rer la grande aigrette coutumiĂšre des lieux mais pas vue ce jour. Mouettes rieuses Images Patrick Potevin Liste des espĂšces accenteur mouchet, aigrette garzette, bergeronnette grise ou de Yarrell, bergeronnette des ruisseaux, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, choucas des tours, corneille noire,Ă©tourneau sansonnet, foulque macroule, geai des chĂȘnes, goĂ©land argentĂ©, grand cormoran, grimpereau des jardins, hĂ©ron cendrĂ©, merle noir, mĂ©sange Ă longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, moineau domestique, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, rougegorge familier, sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon,verdier d'Europe Les Ă©vĂ©nements Ă venir RĂ©union des adhĂ©rents Mardi 20 novembre 2018 20h salle Alain Fournier , maison des associations, rue des charmilles, Saint-LĂŽ Prochaines sorties Dimanche 25 novembre 2018 SAINT-LĂ Animation publique Les oiseaux hivernants d'une zone en cours d'amĂ©nagement Rendez-vous 9h30 rue des ronchettes, parking de l'agglo 21 Saint-LĂŽ Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Rendez-vous avec les oiseaux sortie mensuelle des adhĂ©rents Prospection des hivernants de la carte atlas. 9h00 mairie de La Meauffe. 8h45 covoiturage, parking au pied des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ prĂ©voir un peu d'avance, nous partons Ă 8h45 Animation du 28 octobre 2018 Ă MarchĂ©sieux Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques annoncĂ©es ont certainement dissuadĂ© certaines personnes de se rendre au rendez-vous fixĂ© Ă la maison des marais Ă 11h. 12 personnes sont nĂ©ammoins prĂ©sentes dont 4 jeunes qui ont bien contribuĂ© Ă l'animation de la balade. La sortie a pu se dĂ©rouler malgrĂ© la gĂȘne provoquĂ©e par un vent assez soutenu par moments. Une trĂšs lĂ©gĂšre averse a malgrĂ© tout fait rebrousser chemin au groupe. Une quinzaine d'espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es c'est un nombre assez restreint causĂ© Ă la fois par des conditions mĂ©tĂ©orologiques peu favorables et aussi par une heure tardive. 4 espĂšces liĂ©es au marais ont Ă©tĂ© observĂ©es le pipit farlouse, petit passereau au bec fin d'insectivore souvent au sol pour chercher sa nourriture, le traquet pĂątre, passereau un peu rondelet perchĂ© souvent Ă dĂ©couvert sur une vĂ©gĂ©tation maigre ou un piquet, le canard colvert qui trouve dans les limes un peu d'eau libre pour se nourrir et se reposer et l'alouette des champs oiseau au vol souvent Ă©levĂ© auxquels les parcelles labourĂ©es ou humides conviennent en hiver peuvent ĂȘtre observĂ©s dans des milieux diffĂ©rents de celui-ci. L'alouette des champs et le pipit farlouse se reproduisent dans le marais mais il est plus probable qu'on est Ă faire ici Ă des migrateurs venus du nord de l'Europe. 2 espĂšces de rapaces ont Ă©tĂ© notĂ©es ; le faucon crĂ©cerelle en vol du Saint-Esprit et une buse variable houspillĂ©e par une corneille. Dans cette zone de jonction entre marais et bocage, la prĂ©sence de ces deux espĂšces n'est pas surprenante. Toutes les deux ont besoin de perchoirs plus ou moins Ă©lĂ©vĂ©s et de zones dĂ©couvertes pour chasser leurs proies. Aucun Ă©chassier de type hĂ©ron hĂ©ron cendrĂ© ou aigrette n'a Ă©tĂ© vu pendant la sortie. 3 espĂšces de grive se sont manifestĂ©es 1 sĂ©dentaire la grosse grive draine reconnaissable Ă son vol trĂšs onduleux et un peu lourd et deux hivernantes , la grive mauvis et la grive litorne une petite bande de 10 de cette derniĂšre espĂšce passe au loin. On distingue la longue queue grise de l'oiseau en vol. Ces trois espĂšces ne sont pas particuliĂšrement liĂ©es aux zones humides la draine est trĂšs liĂ©e au peuplier et les deux autres apprĂ©cient les terres fraĂźches qui leur permettent de trouver le sinvertĂ©vrĂ©s dont elles se nourrissent? Souvent un verger de pommiers une aubĂšpĂźne en fruits suffisent Ă les rassasier. Cette sortie relativement courte a permis de constater les interactions des oiseaux entre un milieu bocager composĂ©e de grandes parcelles bordĂ©es de haies et le marais, zone dĂ©couverte offrant peu d'abris et de perchoirs mais un potentiel de nourriture important pour certaines espĂšces . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bergeronnette grise ou de Yarrell, buse variable, canard colvert, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, faucon crĂ©cerelle, grive draine, grive litorne, grive mauvis, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des espĂšces notĂ©es avant la sortie bouvreuil pivoine, merle noir, mĂ©sange bleue, rougegorge familier, troglodyte mignon Rendez-vous avec les oiseaux du 3 octobre Ă Cricqueville-en-Bessin 14 Nous avons mis en place depuis quelques mois des sorties mensuelles pour les adhĂ©rents, intitulĂ©es "Rendez-vous avec les oiseaux". Elles se dĂ©roulent en gĂ©nĂ©ral le premier mercredi de chaque mois. DestinĂ©es en premier lieu aux nouveaux adhĂ©rents, elles permettent, en compagnie d'observateurs plus aguerris, de s'initier ou de progresser dans la connaissance des oiseaux, de crĂ©er des liens avec d'autres adhĂ©rents et surtout d'Ă©changer sur la nature. Ces sorties se veulent un peu informelles, chaque participant y contribue Ă sa maniĂšre. Ca passe? Ce rendez-vous s'est dĂ©roulĂ© sur les falaises du Bessin Ă l'ouest du site historique de la Pointe du Hoc. Ce site est un lieu privilĂ©giĂ© de l'observation de la migration post-nuptiale des oiseaux marins notamment. Des observateurs y sont postĂ©s lĂ trĂšs rĂ©guliĂšrement pendant cette pĂ©riode de septembre Ă novembre pour dĂ©nombrer le passage. Ce matin, Gilbert Vimard, un des observateurs attitrĂ©s du site est prĂ©sent il nous apportera avec Alain Brodin de prĂ©cieuses informations sur les techniques d'observation, les oiseaux observĂ©s et leur migration. C'est dĂ©jĂ passĂ©! Une belle douceur rĂšgne ce matin avec un vent faible cependant peu favorable Ă la migration. Ce qui surprend dans un premier temps est que les oiseaux passent assez loin du rivage. Seule, une pratique rĂ©guliĂšre et ancienne du guet Ă la mer permet de repĂ©rer l'arrivĂ©e des oiseaux et leur identification. Comme ce matin, le passage est faible, il est possible de s'attarder sur chaque espĂšce. Le mouvement des oiseaux se fait logiquement d'est en ouest mais on peut observer Ă©galement des mouvements inverses. En arrivant, nous observons sur les chaumes deux faucons crĂ©cerelles, l'un Ă©tant posĂ© sur une courte tige de maĂŻs coupĂ©e. A peine arrivĂ©s sur la falaise, nous entendons crier un faucon pĂšlerin et nous le voyons dĂ©boucher sur notre gauche avec une proie dans les serres qu'il est impossible d'identifier. Ce peut ĂȘtre un limicole comme un passereau. La falaise offre un large champ de vision de la pointe du Hoc Ă l'est jusqu'Ă la pointe de Barfleur au nord-ouest. Les cormorans passent plus prĂšs du rivage Nous allons observer successivement le passage de plusieurs espĂšces en vol direct vers l'ouest. La bernache cravant passe par groupes plus ou moins importants il en sera observĂ© 87 dans la matinĂ©e. La plus grande partie appartient Ă la sous-espĂšce bernache Ă ventre sombre Branta bernicla bernicla qui niche dans la toundra sibĂ©rienne. On peut voir posĂ© au loin un grĂšbe huppĂ© cette espĂšce peut ĂȘtre nombreuse Ă cet endroit. Les sternes passent aussi on peut les distinguer de loin par leurs longues ailes pointues, leur vol parfois irrĂ©gulier et la brillance du gris des ailes qui paraĂźt presque blanc dans le soleil. L'espĂšce la plus commune au passage est la sterne caugek avec son bec noir Ă l'extrĂ©mitĂ© jaune, le vol est assez puissant et Ă une certaine hauteur. Le cri grinçant de l'oiseau est typique. L'autre espĂšce aperçue, de loin, est la sterne pierre-garin plus petite que la caugek, au bec rouge terminĂ© par du noir. Les observateurs expĂ©rimentĂ©s la distinguent au vol et Ă la morphologie filets de la queue plus longs de la sterne arctique qui lui ressemble beaucoup mais a le bec entiĂšrement rouge. HĂ©ron cendrĂ© sur le platier Le site est idĂ©al pour s'initier aux labbes, ces gros oiseaux marins de tonalitĂ© sombre qui parasitent les autres espĂšces d'oiseaux pĂ©lagiques oiseaux qui vivent en mer. Ce matin, nous observerons 3 espĂšces diffĂ©rentes. Le grand labbe est un oiseau au corps puissant un peu plus compact que le goĂ©land argentĂ© qui se distingue par sa tĂąche blanche sur les primaires visible gĂ©nĂ©ralement de loin. Deux autres labbes passeront ensemble au large le labbe parasite et le labbe pomarin. Le labbe parasite est plutĂŽt fin avec une allure qui pourrait rappeler un rapace on peut le voit harceler en vol sternes et mouettes pour subtiliser leurs proies. Le labbe pomarin est proche du parasite mais difficile Ă distinguer de celui-ci. Une des espĂšces les plus abondantes ce matin est le fou de Bassan qui passe rĂ©guliĂšrement au large en groupes plus ou moins denses composĂ©s de jeunes, d'immatures et d'adultes. L'observation Ă cette pĂ©riode correspond plus Ă une migration d'oiseaux britanniques que de trajets quotidiens vers les zones de pĂȘche. Une autre espĂšce sera un tant soit peu observĂ© est la macreuse noire, en vol de quelques individus. Les groupes sont constituĂ©s pour l'essentiel de mĂąles. C'est la fin de la pĂ©riode de mue. Si Ă l'approche d'un bateau, un oiseau plonge, cela signifie qu'il est en mue. D'autres oiseaux marins seront observĂ©s cependant dont les mouettes rieuses et des mouettes mĂ©lanocĂ©phales proche de la rieuse qui paraĂźt blanche de loin Ă cause de son manteau gris clair. L'adulte n'a pas de noir sur les ailes. N'oublions pas les cormorans et goĂ©lands. Un huĂźtrier-pie crie ; posĂ© dans les rochers, il s'envole vers l'est. Le seul autre canard que la macreuse noire observĂ© ce matin est le tadorne de Belon 3 volent vers l'ouest. Reviennent-ils de la mer de Wadden oĂč les tadornes se rendent chaque annĂ©e pour muer? L'observation au guet Ă la mer se termine nous faisons un petit tour sur le plateau pour observer les passereaux prĂ©sents. 2 tariers pĂątres sont perchĂ©s au-dessus des buissons qui dominent la falaise. Alouette des champs, pipit farlouse, linotte mĂ©lodieuse et bergeronnette grise ou Yarrell dĂ©collent du chaume de maĂŻs. Sur le platier au pied de la falaise, aigrette garzette et hĂ©ron cendrĂ© se regardent de travers en concurrence pour la recherche de nourriture. La corneille noire se nourrit aussi dans les rochers et les algues. Un phoque veau marin s'approche du rivage une importante colonie existe en Baie des Veys. La sortie se termine par un dernier coup d'oeil vers le large. Les mouvements d'oiseaux ont considĂ©rablement baissĂ© et concernent les oiseaux marins habituels, cormorans et laridĂ©s. Merci Ă Gilbert et Alain pour le partage des connaissances. EspĂšces observĂ©es 26 accenteur mouchet, alouette des champs, bernache cravant, corneille noire, faucon crĂ©cerelle, faucon pĂšlerin, fou de Bassan, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin, grand cormoran, grĂšbe huppĂ©, grand labbe, hĂ©ron cendrĂ©, labbe parasite, labbe pomarin, huĂźtrier-pie, linotte mĂ©lodieuse, macreuse noire, mouette mĂ©lanocĂ©phale, mouette rieuse, pipit farlouse, rougegorge familier, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de Belon, tarier pĂątre. Programme annuel des rendez-vous Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de lâĂ©glise Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A lâĂ©coute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet dâArthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de lâengoulevent MilliĂšres Plan dâeau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de lâĂ©glise Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A lâĂ©coute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet dâArthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de lâengoulevent MilliĂšres Plan dâeau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Animation du 23 septembre 2018 au PĂŽle hippique de Saint-LĂŽ Le seul nid d'hirondelle rustique se trouvait dans le bĂątiment de droite 2018 Un temps pluvieux et venteux s'Ă©tant installĂ© la veille sur la rĂ©gion, il fallait craindre le pire pour cette animation. Elle a pu pourtant se dĂ©rouler presque normalement en prĂ©sence de 7 personnes qui avaient vaillamment dĂ©fiĂ© les Ă©lĂ©ments. La pluie n'a vĂ©ritablement gĂȘnĂ© l'observation qu'en fin de sortie oĂč il a fallu s'abriter sous de vieux arbres ou dans les Ă©curies du haras. Le site du pĂŽle hippique est un refuge de nature GONm et tout au long de la sortie, nous verrons quels amĂ©nagements ou mesures d'entretien favorables Ă la vie sauvage ont Ă©tĂ© mis en place. MalgrĂ© la mĂ©tĂ©o mĂ©diocre, les oiseaux se sont tout de mĂȘme manifestĂ©s et les participants ont pu observer 28 espĂšces ce chiffre correspond sensiblement au nombre d'espĂšces qu'il est envisageable de rencontrer Ă chaque visite. C'est sous les cris rĂ©pĂ©tĂ©s d'une corneille noire certainement dĂ©rangĂ©e par un intrus et perchĂ©e Ă sommet d'un conifĂšre que dĂ©bute la sortie. Les pas se portent vers la partie centrale du haras qui offre une vue dĂ©gagĂ©e sur les bĂątiments, les pelouses et les allĂ©es. Le cri d'un oiseau en vol "pi-pit pi-pit " permet de repĂ©rer au-dessus de nous un pipit farlouse volant vers le sud, certainement en migration. Nous observons les nids abandonnĂ©s des hirondelles de fenĂȘtre installĂ©s sur les sabliĂšres des bĂątiments. Les hirondelles de fenĂȘtre ont quittĂ© le site depuis 10 jours Ă eu prĂšs. Une autre hirondelle est vue en vol celle-ci est une hirondelle de cheminĂ©e volant avec difficultĂ© contre le vent en direction du sud. Les hirondelles les plus tardives dans leur migration sont souvent observĂ©es Ă l'unitĂ© ou par deux ou trois. Le flux migratoire de ces espĂšces va se tarir peu Ă peu en fin septembre. Perchoir idĂ©al pour le faucon crĂ©cerelle 2017 Un faucon crĂ©cerelle est en chasse sur les pelouses ou les allĂ©es il plonge d'un des ses perchoirs pour attraper quelque proie ce peut ĂȘtre un micro-mammifĂšre ou un gros insecte. Il retourne se percher sur le rebord de l'encadrement d'une ouverture du bĂątiment des Ă©curies. Une bergeronnette grise devait arpenter une des pelouses Ă la recherche d'insectes et de larves car on l'entend pousser son cri Ă l'envol et on la voit disparaĂźtre rapidement Ă nos regards. Rougequeue noir de septembre 2017 au mĂȘme endroit qu'en 2018 Un envol rapide d'un toit vers une cheminĂ©e puis une antenne permet de repĂ©rer un oiseau bien dressĂ© hochant de la tĂȘte et de la queue. C'est le rougequeue noir qui est identifiable Ă sa queue rousse le mĂąle est gris noir sombre alors que la femelle est beige clair. Ce peut ĂȘtre ici une femelle ou un jeune. Cette espĂšce se reproduit au haras elle utilise une cavitĂ© pour nicher. EspĂšce migratrice partielle, elle repartira bientĂŽt plus au sud. Quelques pigeons ramiers et domestiques circulent ici et lĂ , les pigeons ramiers de façon isolĂ©e ici et les domestiques en groupes de quelques individus. On peut entendre le cri Ă©nervĂ© des choucas des tours en vol qui, installĂ©s sur les cheminĂ©es et bĂątiments Ă©levĂ©s de la ville, gagnent la campagne pour se nourrir. Bergeronnette grise et jeune en juillet 2018 Nous quittons la partie centrale du haras pour suivre les allĂ©es pĂ©riphĂ©riques. Nous arrivons Ă une zone plantĂ©e en rĂ©sineux principalement. Nous observons deux pinsons des arbres dans des buissons bas oĂč ils se sont rĂ©fugiĂ©s Ă notre approche. On entend quelques cris, celui du rougegorge familier du troglodyte mignon cachĂ© dans une haie dense et aussi du grimpereau des jardins. Une tourterelle turque chante sur une cheminĂ©e ses trois notes habituelles. La tourterelle turque est un oiseau typique des villes et des fermes elle semble subir l'omniprĂ©sence du pigeon ramier. On note la prĂ©sence du merle noir qui pousse son cri d'alarme parce qu'il est dĂ©rangĂ©. Les oiseaux comme les merles et les grives sont trĂšs discrets Ă cette pĂ©riode parce qu'ils muent. AprĂšs ĂȘtre passĂ©s entre le jardin partagĂ© et le local du marĂ©chal-ferrant, nous pĂ©nĂ©trons dans une autre zone boisĂ©e en vieux arbres feuillus. Nous apercevons deux accenteurs mouchets sur un mur ils font la navette entre le sommet du mur et la prairie Ă la recherche de petits insectes ou de graines de plantes rudĂ©rales. Trois grives draines nous survolent l'une d'elles a poussĂ© son cri roulĂ© en s'envolant. La draine dissĂ©mine les graines du gui dont elles mangent les baies. Son nom latin est Turdus viscivorus viscum=gui, mot qui a donnĂ© l'adjectif visqueux. Le rire du pic vert retentit par deux fois, une fois Ă©mis d'un arbre Ă©levĂ© du parc et une seconde fois de la campagne voisine. Les mĂ©sanges jusqu'Ă prĂ©sent discrĂštes se manifestent par leurs cris qui sont voisins et parfois sources d'erreur. La mĂ©sange charbonniĂšre accompagne souvent son cri de 3 notes sifflĂ©es faciles Ă identifier cette espĂšce recommence Ă chanter en septembre. La mĂ©sange bleue a un rĂ©pertoire beaucoup moins variĂ©. Les deux espĂšces se cĂŽtoient souvent mais ne se concurrencent pas pour la nourriture parce qu'elles ne la cherchent pas Ă la mĂȘme hauteur dans la vĂ©gĂ©tation. Une grive musicienne s'Ă©chappe d'un fourrĂ©. Un pic a forĂ© une cavitĂ© bien visible dans un hĂȘtre. Pic Ă©peiche? Rassemblement de jeunes hirondelles de fenĂȘtre 2018 La pluie se met Ă tomber un peu plus dru. On se met un peu Ă l'abri pour observer des pinsons qui recherchent de la nourriture sur les pans de toit et aussi un des rares nids d'hirondelle rustique du haras. Une mĂ©sange Ă longue queue passe. Nous nous mettons ensuite Ă l'abri sous des cĂšdres et des pins le roitelet huppĂ© Regulus regulus est entendu ses cris sont trĂšs discrets. Nous entendons enfin un moineau domestique ils ne sont pas rares ici en pĂ©riode de reproduction mais les jeunes sont dispersĂ©s depuis longtemps. Nous en reverrons deux ensuite Ă l'intĂ©rieur des Ă©curies. Un chardonneret Ă©lĂ©gant est aussi entendu mais reste invisible. Les chardonnerets sont souvent en bandes pendant cette pĂ©riode prĂ©-migratoire tout comme les linottes mĂ©lodieuses et les pinsons. Nid de moineau domestique sur une sabliĂšre 2018 Pendant le rĂ©sumĂ© des espĂšces observĂ©es, nous ajoutons deux espĂšces Ă la liste aprĂšs l'observation de goĂ©lands argentĂ© et brun volant vers la Vire. Le brun a le dessus des ailes plus sombre que l'argentĂ© et a un liserĂ© blanc Ă l'arriĂšre de l'aile souvent bien visible en vol. La balade se termine avec ce bilan de 28 espĂšces observĂ©es, un score trĂšs honorable pour une mĂ©tĂ©o trĂšs pluvieuse. Merci Ă tous les participants pour leur Ă©coute et leur curiositĂ©. Merci Ă JoĂ«lle pour la prise de notes bien pratique pour Ă©tablir ce compte-rendu. Comme aucune photo de groupe n'a Ă©tĂ© faite, nous citerons les prĂ©noms des participants JoĂ«lle, LoĂŻse, NadĂšge, Paul, Philippe, Quentin, ThĂ©rĂšse. Les images d'illustration ont toutes Ă©tĂ© prises au pĂŽle hippique en 2017 et 2018 par Jean-Yves Dilasser faucon crĂ©cerelle et rougequeue noir et par Philippe Gachet. Et aussi, les espĂšces observĂ©es par ordre d'apparition Ă l'Ă©cran linotte mĂ©lodieuse, corneille noire, pigeon ramier, faucon crĂ©cerelle, pigeon domestique, hirondelle rustique, rougequeue noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, choucas des tours, troglodyte mignon, rougegorge familier, accenteur mouchet, merle noir, grimpereau des jardins, tourterelle turque, grive draine, mouette rieuse, pic vert, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, grive musicienne, mĂ©sange Ă longue queue, roitelet huppĂ©, chardonneret Ă©lĂ©gant, moineau domestique, goĂ©land brun, goĂ©land argentĂ©. Hirondelle de fenĂȘtre au nid en aoĂ»t 2018 Prochaine sortie des adhĂ©rents Saint-LĂŽ, la migration des oiseaux marins mercredi 3 octobre 2018, 8h00 parking Place Sainte-Croix, dĂ©placement vers Cricqueville-en-Bessin 14 Prochaine animation publique MarchĂ©sieux Oiseaux entre marais et bocage 28 octobre 2018 11h Rv Ă l'entrĂ©e de la maison des marais, animation organisĂ©e avec l'ADAME dans le cadre de la fĂȘte de la Citrouille. Animation du 6 juin 2018 Ă Granville Les goĂ©lands nicheurs de Granville C'est aprĂšs quelques hĂ©sitations que nous nous sommes rendus de Saint-LĂŽ Ă Granville. La mĂ©tĂ©o annoncĂ©e n'Ă©tait guĂšre rĂ©jouissante. Cependant, arrivĂ©s devant l'Ă©glise Saint-Paul, nous avons constatĂ© que certes le ciel Ă©tait gris presque brumeux mais qu'il ne pleuvait pas. Le lieu est idĂ©al pour dĂ©couvrir les goĂ©lands granvillais confortablement installĂ©s sur les toits et prĂšs des chapeaux de cheminĂ©e de la ville. Du parking, on surplombe toute la citĂ©, ce qui permet d'avoir un aperçu complet de cette occupation. Jacques prĂ©sente les diffĂ©rentes phases de la reproduction. Jacques nous a prĂ©sentĂ© le processus de nidification des trois espĂšces occupant l'espace sĂ©curisĂ© des toits de la ville goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin et, en trĂšs moindre mesure, le goĂ©land brun. Nous avons pu observer certaines des phases de la reproduction parades, couvaison et poussins plus ou moins dĂ©veloppĂ©s. Du point de vue qui est le nĂŽtre, le spectacle est garanti et nous pouvons observer de petites scĂšnes du quotidien du goĂ©land nicheur. Les goĂ©lands argentĂ©s semblent avoir un goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les cables d'antenne de tĂ©lĂ©vision que certains malaxent pour faire les importants devant des importuns. Un de ces cables d'ailleurs sert de limite Ă ne pas franchir pour un argentĂ©. Certains transportent des matĂ©riaux vers leur nid pour les retirer bizarrement ensuite. D'autres, peut-ĂȘtre cĂ©libataires, restent perchĂ©s de longues minutes Ă proximitĂ© des nids et sont bruyamment houspillĂ©s par leurs titulaires ou bien prennent des brindilles dans leur bec sans but prĂ©cis. La variĂ©tĂ© des cris est importante et l'on passe facilement d'un silence relatif qui permet d'entendre les cris aigus des jeunes Ă un brouhaha intense correspondant souvent Ă un envol collectif. La tension retombe ensuite rapidement. Les nids sont installĂ©s de façon assez sommaire sur les cheminĂ©es et sur les toits plats ou Ă pente modeste des bĂątiments. Jacques nous a ensuite prĂ©sentĂ© les opĂ©rations de stĂ©rilisation menĂ©es par la ville de Granville. Le rĂŽle de l'observateur expert est important parce qu'il permet d'Ă©viter les bavures, notamment la stĂ©rilisation des nids des goĂ©lands brun et marin qui sont exclus de la procĂ©dure. L'emplacement des nids est relevĂ© avec une grande prĂ©cision permettant d'Ă©viter les erreurs. Rougequeue noir mĂąle trĂšs urbain D'autres espĂšces sont observĂ©es pendant ce temps le rougequeue noir chante la femelle est trĂšs active allant des toits Ă sa cavitĂ© dans un mur de soutĂšnement de ce quartier trĂšs minĂ©ral de la ville. Cette espĂšce est bien prĂ©sente dans tout Granville. Un couple d'Ă©tourneau sansonnet s'est installĂ© dans un chapeau de cheminĂ©e et nourrit. Les choucas des tours occupent eux aussi les cheminĂ©es. Le verdier d'Europe chante tout comme l'accenteur mouchet discrĂštement dans un recoin de jardin. Sont vus ou entendus Ă©galement tourterelle turque, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre et moineau. domestique. on observe aussi le ballet aĂ©rien des martinets noirs. Un arrĂȘt rapide sur le Cours Jonville permet de repĂ©rer un goĂ©land brun sur son nid installĂ© sur le rebord d'un vĂ©lux! Nous nous rendons ensuite dans la vieille ville, prĂšs du musĂ©e AnacrĂ©on, oĂč une large vue permet d'observer la zone portuaire et les toits de la partie basse de la ville. Une jeune tourterelle reconnaissable Ă l'absence de collier noir sur le cou est perchĂ©e sur un fil tĂ©lĂ©phonique. Un pigeon ramier sur le faĂźte d'un toit cĂŽtoie un pigeon biset domestique ce qui permet au passage d'observer les diffĂ©rences entre ces deux espĂšces. Des goĂ©lands nichent dans le secteur en moindre nombre que du cĂŽtĂ© de l'Ă©glise on aperçoit un goĂ©land brun posĂ© sur une cheminĂ©e et aussi les goĂ©lands prĂ©sents sur le toit de la criĂ©e. Ces derniers ne sont lĂ que pour se nourrir ou se reposer, leur prĂ©sence fluctue selon la hauteur de la mer. OĂč est la linotte mĂ©lodieuse? DerniĂšre Ă©tape sur le port. Un goĂ©land argentĂ© laisse tomber un bulot d'une certaine hauteur pour le casser. Finalement c'est une corneille noire qui rĂ©colte la mise. Quelques goĂ©lands marins circulent ici et lĂ . Un pipit maritime chante et se perche sur un fil. Une linotte mĂ©lodieuse vient grapiller quelques graines d'adventices qui poussent entre les interstices du pavĂ© le zĂ©ro-phyto a tout son intĂ©rĂȘt pour ces espĂšces granivores. Au loin une sterne pierregarin est entendue. Il y a certainement encore beaucoup de choses Ă voir mais il faut s'arrĂȘter lĂ . Ce sera pour une prochaine fois. Un grand merci Ă Jacques pour son Ă©rudition des espĂšces observĂ©es accenteur mouchet, bergeronnette grise, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land brun, goĂ©land marin, grive musicienne, linotte mĂ©lodieuse, martinet noir, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange bleue, pigeon biset domestique, pigeon ramier, pipit maritime, rougequeue noir, tourterelle turque, verdier d'Europe. Vigilance. Le nid avec deux jeunes se trouve derriĂšre l'adulte En quĂȘte de nourriture Adulte avec deux poussins sur le nid GoĂ©land brun nichant sur Velux. Vigie granvillaise GoĂ©land argentĂ© 3Ăšme annĂ©e PROCHAINEMENT 30 JUIN 2018 Ă 11 HEURES INAUGURATION DE LA RESERVE DES PRES DE L'ORANGE Ă LA GOHANNIERE-TIREPIED 50 Le GONm a acquis une parcelle agricole de 20 ha dans la vallĂ©e de la SĂ©e ce printemps communes de Tirepied et la GohanniĂšre. L'inauguration aura lieu samedi 30 juin Ă 11 h sur place ruban coupĂ©, poirĂ© et petits fours. Ce sera l'occasion de prĂ©senter les grands axes de gestion de cette remarquable prairie entiĂšrement situĂ©e dans le lit majeur de la SĂ©e. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons piqueniquer et partager les mets rares sortis des sacs! MĂȘme si le temps est maussade, nous serons de toute façon Ă l'abri dans le grand bĂątiment agricole disponible. Sortie 36 de l'A84 "le Parc" puis direction BrĂ©cey. A la sortie du bourg de Tirepied vers BrĂ©cey, juste aprĂšs la mairie Ă droite, c'est lĂ ! En espĂ©rant vous voir nombreux pour fĂȘter la naissance d'une rĂ©serve d'un nouveau genre!
Lesvols dâoiseaux ne sont pas systĂ©matiqÂues, non plus. « La seule prĂ©sence du rapace peut suffire. Les Ă©tourneaux le voient, le sentent, prennent peur et se passent entre eux le message de la prĂ©sence du prĂ©dateur, ce qui les pousse Ă fuir pour sâinstaller ailleurs », indique Eleri Johnson. Des vols de rapace et le laser.
Les oiseaux et les petits mammifĂšres comme les mulots dĂ©truisent en masse les plantes Ă grains et les fruits. Il est nĂ©cessaire de protĂ©ger son potager sans pour autant porter atteinte Ă la vie des animaux et câest pourquoi quelques mesures sont Ă prendre. Les dĂ©gĂąts provoquĂ©s par les oiseaux et les petits mammifĂšres Ces nuisibles comme les taupes adorent grignoter les jeunes pousses et les racines tandis que les petits oiseaux sâattaquent aux fruits et aux baies tels que les tomates, les fraises et les framboises. Les dommages ne sâarrĂȘtent pas Ă la perte de la rĂ©colte. Les fruits arrachĂ©s se dĂ©composent et peuvent causer et rĂ©pandre des maladies fongiques. Il en est de mĂȘme pour les fientes et les germes apportĂ©s par les animaux qui peuvent rendre les cultures impropres Ă la consommation. Les moyens efficaces pour lutter contre les nuisibles Les campagnols, les souris et surtout les rats sont des vecteurs de maladie grave. Il faut Ă©liminer les rongeurs avec des piĂšges. Les poisons sont recommandĂ©s puisquâils se multiplient de maniĂšre exponentielle. Par contre, les oiseaux apportent de lâĂ©quilibre pour lâĂ©cosystĂšme. Ils sont opportunistes, câest-a-dire quâils trouvent toujours des moyens pour se nourrir ailleurs mais ils sâattaquent aux cultures sâils y parviennent. Pour la protection des cultures, la meilleure solution consiste donc Ă les Ă©loigner. Divers moyens de dissuasion sont disponibles chez des points de vente spĂ©cialisĂ©s pour lâagriculture. Pour un meilleur rĂ©sultat, il faut combiner les mĂ©thodes auditives et les mĂ©thodes visuelles de luttes contre les oiseaux. Les mĂ©thodes auditives Les bruitages font fuir les oiseaux. Les effaroucheurs sonores permettent Ă les incommoder et Ă les Ă©loigner du lieu de culture. Ces effaroucheurs sonores nĂ©cessitent une implantation bien Ă©tudiĂ©e puisque les oiseaux sont moins sensibles aux bruits que lâhomme et que ces matĂ©riels peuvent gĂȘner le voisinage. â Les appareils ultrasons Ils sont efficaces pour les mammifĂšres qui viennent chasser et se prĂ©lasser sur les cultures et les piĂ©tiner mais inefficace pour les oiseaux. Effaroucheur ultrason © DR â Canon Ă propane Il convient de choisir les canons programmables, ceux qui ont des bases rotatives et qui tirent Ă intervalles irrĂ©guliers sont les plus efficaces. Ceux connectĂ©s avec un dĂ©tecteur de mouvements sont plus adaptĂ©s. Le pistolet est Ă©galement un moyen pour effrayer les oiseaux mais il nĂ©cessite lâintervention permanente sur terrain Ă chaque invasion. â Les bruits Ă©lectroniques Les bruits tels que les piaillements de dĂ©tresses et les cris de prĂ©dateurs annoncent un danger pour les volatiles et leur font quitter le lieu au plus vite. Toutefois, il faut les amplifier avec des haut-parleurs et changer de temps en temps leur emplacement. Les mĂ©thodes visuelles Les oiseaux dĂ©tectent trĂšs bien les objets qui flottent dans lâair et sâen Ă©cartent de peur quâil sâagisse de rapace. Toutefois, pour Ă©viter que les oiseaux sây habituent, il faut changer frĂ©quemment leur place et combiner les diffĂ©rents effaroucheurs visuels. â Cerfs-volants effaroucheurs Avec une envergure de 1m 80, ces silhouettes de rapaces gĂ©ants effraient les merles, Ă©tourneaux, moineaux et autres corneilles. Ils gĂȘnent Ă©galement leur approche. Effaroucheur cerf volant © DR â Ballons aux yeux de prĂ©dateurs Ceux Ă couleur dominante jaune sont les plus efficaces, il faut les suspendre Ă une hauteur dâenviron 2 mĂštres. Les filets de protection Le filet est le moyen le plus efficace pour protĂ©ger les arbres fruitiers. La taille des filets et de leurs mailles varie selon le type de plantes Ă protĂ©ger comme les tomates, les cerises, les pĂȘches, etc. Il faut aussi faire son choix en fonction des types de nuisibles Ă Ă©carter.
Lescollisions avec des oiseaux mirgrateurs dans la phase de décollage contraignent parfois les avions à faire demi-tour. Ce fut le cas dimanche à Toulouse pour un Airbus d'Air France. «Nous
Depuis plusieurs années, les habitants du Port du Rhin à Strasbourg sont envahis par des colonies d'étourneaux, qui nichent dans les arbres, avec le bruit et l'odeur qui vont avec... Alors la mairie de Strasbourg a décidé de mener, avec la LPO, des mesures d'effarouchement
Du4 au 8 juillet 2022, la ville de Lisieux (Calvados) teste une nouvelle méthode pour faire fuir les étourneaux de la place de la République : diffuser des sons de rapaces.
AprĂšs un bruit de pĂ©tard, des cris de prĂ©dateurs ont Ă©tĂ© diffusĂ©s par le service des espaces verts, hier soir avenue Federico- Garcia-Lorca. Nicolas Sabathier Par B. M., publiĂ© le 9 novembre 2012 Ă 0h00, modifiĂ© Ă 11h58. C'est une premiĂšre sur Pau, la mairie a diffusĂ© hier l'enregistrement de cris de prĂ©dateurs pour effrayer les milliers d'Ă©tourneaux qui nichent dans le quartier Saragosse. Un grand boum suivi du cri d'un geai. Et aussitĂŽt, l'envol massif et bruyant de milliers d'Ă©tourneaux, qui aprĂšs quelques minutes se sont reposĂ©s dans d'autres arbres, quelques dizaines de mĂštres plus loin... L'opĂ©ration d'effarouchement des Ă©tourneaux a commencĂ© hier soir Ă 19 heures. Suite Ă la plainte de riverains du quartier Saragosse, la Ville a en effet choisi de procĂ©der Ă la diffusion de bandes sonores Ă©mettant des cris de prĂ©dateurs prĂšs de leur nichoir, avenue Federico-Garcia-Lorca, devant les rĂ©sidences Les Bleuets I et mĂ©thode mise au point par l'Institut national de la recherche agronomique INRA "respectueuse de l'environnement" qui n'aura coĂ»tĂ© Ă la Ville que 64 ⏠pour la commande de deux CD. Le protocole suivi dĂšs 6 heures ce matinLes quatre agents des espaces verts formĂ©s pour cette intervention ont suivi hier soir scrupuleusement le protocole Ă©tabli par l'INRA rĂ©veiller brutalement les oiseaux posĂ©s dans les arbres par l'explosion d'un pĂ©tard, puis diffuser le cri du geai Ă partir d'un vĂ©hicule Ă©quipĂ© d'une sono. Cette opĂ©ration a ensuite Ă©tĂ© renouvelĂ©e toutes les 10 Ă 15 minutes avec pour objectif d'effrayer les Ă©tourneaux puis de provoquer un stress suffisant pour Ă©viter qu'ils ne reviennent. "Nous allons nous dĂ©placer sur tout le quartier, de l'Ă©cole Ă l'Ă©glise Saint-Vincent- de-Paul jusqu'Ă 22 heures", a prĂ©cisĂ© Jean-Marc Musset, chef du service espaces verts. Objectif Ă©viter les nuisances sonores, les risques sanitaires et les problĂšmes de fientes, trĂšs corrosives. Ce dispositif devait reprendre ce matin Ă 6 heures pour rĂ©veiller en sursaut les oiseaux, puis ĂȘtre renouvelĂ© samedi soir, de 18 heures Ă 22 fauconnier disponible dĂšs lundiSi cette opĂ©ration n'Ă©tait pas efficace, la Ville a prĂ©vu de faire venir un fauconnier du Donjon des aigles. "Si besoin, nous le ferons intervenir dĂšs lundi", a assurĂ© Marc Jubault-Bregler, conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă l'environnement et au dĂ©veloppement durable. Une mĂ©thode qui a des avantages puisque le faucon se dĂ©place rapidement dans toute la ville, mais qui commence Ă ĂȘtre connue des Ă©tourneaux. Le coĂ»t est Ă©galement plus important de 400 Ă 600 euros la journĂ©e.>> Vous avez vu des Ă©tourneaux ? La Ville invite les Palois qui constateraient le dĂ©placement et le regroupement d'Ă©tourneaux dans d'autres quartiers de la ville de le signaler en appelant Ă la mairie de Pau au 05 59 27 85 80.==> VidĂ©o la Ville de Pau diffuse des cris de geais pour stresser les Ă©tourneaux
Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur électro acoustique professionnel destiné à protection des bùtiments industriels, des unités de stockage, des gares, des aéroports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraßchage, des fermes et bùtiment d'élevages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protÚge
L'Ă©tymologie de sansonnet est incertaine, ce terme pourrait dĂ©river de Samson ou de sassonet crible », l'oiseau Ă©tant criblĂ© de petites sansonnet Sturnus vulgaris est une espĂšce de passereaux de la famille des sturnidĂ©s, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a Ă©tĂ© introduit en Afrique du Sud, en AmĂ©rique du Nord, en Australie et en l'une des quelques espĂšces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et pĂ©riurbaines se sont rĂ©cemment densifiĂ©es, au point de le faire considĂ©rer localement comme espĂšce envahissante, voire femelle immature Ă Londres en hiver WikipediaStatut de conservationUICN LC PrĂ©occupation mineureL'Ă©tourneau sansonnet est devenu l'un des oiseaux les plus familiers dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, avec son corps rondelet, ses ailes courtes, triangulaires et pointues, sa queue courte et sansonnet a une longueur de 17 Ă 21 cm pour un poids variant de 60 Ă 95 g. Son envergure est de 37 cm en Il a le bec conique, long, fin, pointu. - Ses pattes sont longues et fines, brun rosĂ©,- et son Ćil est brun L'Ă©tourneau marche, plutĂŽt que de sautiller. Son vol est Ă©nergique et direct, grĂące Ă ses ailes et Ă sa queue L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets verts iridescents verts et rouge violacĂ©s et mouchetĂ© de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie infĂ©rieure remontent jusqu'Ă la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est prĂ©sente un discret dimorphisme sexuel la femelle est plus terne, mais prĂ©sente plus de taches sur la face ventrale. Les juvĂ©niles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spĂ©cialement sur la tĂȘte. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus ne peut guĂšre ĂȘtre confondue avec les autres que dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique, en hiver, oĂč il faut la distinguer de l'espĂšce trĂšs voisine Sturnus unicolor, qui comme son nom l'indique, a moins de taches sur son sansonnet en plumage nuptialĂtourneau sansonnet en plumage internuptialĂtourneau sansonnet juvĂ©nile 1er hiver- Images WikipediaL'Ă©tourneau sansonnet est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits cerises, olives, raisin... fait qu'il est peu apprĂ©ciĂ© par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la MĂ©diterranĂ©e, mais il est apprĂ©ciĂ© par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement Cet oiseau peut ĂȘtre solitaire comme il peut aussi former des nuĂ©es de plus de 100 000 individus, qui s'organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu'elle est grĂ©gaire, cette espĂšce donne un spectacle impressionnant Ă voir et Ă entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par lĂ souvent des oiseaux de proie tels que les Ă©merillons ou les Ă©perviers. Originaire des forĂȘts de feuillus, l'Ă©tourneau s'est Ă©tabli au voisinage de l'homme de grandes bandes exceptionnellement jusqu'Ă un million d'individus, peuvent se former dans les centres des villes, oĂč leurs fientes provoquent beaucoup de chant des mĂąles est trĂšs variable. Ces variations semblent influencer le choix du partenaire sexuel chez les femelles. Ce chant est un pot-pourri Ă la tonalitĂ© aiguĂ«, peu musical, entrecoupĂ© de sifflements, de chants imitĂ©s et de Il semble qu'autrefois, l'Ă©tourneau dĂ©parasitait certains grands Adrien Linden, les Ă©tourneaux sansonnets sont les amis des bestiaux, des cerfs et autres ruminants. ils vont familiĂšrement se percher sur leur dos et les dĂ©livrent de la vermine qui les tourmente. Ils font mieux ils remplissent auprĂšs d'eux l'office de vĂ©tĂ©rinaire. Je viens de vous parler des Ćstres qui pondent sur les gros animaux, et je vous ai dit que les larves de ces mouches se logent entre cuir et chair et que leur prĂ©sence dĂ©termine une tumeur dans laquelle ces larves vivent grassement ; eh bien, les Sansonnets crĂšvent ces tumeurs avec leur bec, arrachent les larves qui s'y prĂ©lassent et les croquent, Ă la grande satisfaction des gros animaux, hĂŽtes involontaires de ces parasites.» Ce comportement a pu rĂ©gresser ou disparaitre avec l'Ă©levage hors sol et la gĂ©nĂ©ralisation d' et rĂ©partition Wikipediapopulations autochtones / Zones de nidification, en Ă©tĂ©/ Zones de nidification, permanentes/ Zones d'hivernagepopulations introduites / Zones de nidification, en Ă©tĂ©/ Zones de nidification, permanentesL'Ă©tourneau s'accommode d'un grand nombre d'habitats, et on peut le trouver dans tous les environnements assez ouverts, des terres agricoles aux prĂ©s-salĂ©s, des zones arides aux zones boisĂ©es, et de plus en plus frĂ©quemment en pleine est trĂšs abondant dans toute l'Europe mais aussi en Asie mineure, en Russie et jusqu'en Mongolie et aussi sur le continent nord est sĂ©dentaire en Europe du Sud et de l'Ouest, ses populations nordiques et orientales migrent en hiver vers ces rĂ©gions, et mĂȘme plus loin vers le sud, sur tout le pourtour espĂšce, adaptable et omnivore, est considĂ©rĂ©e comme nuisible » dans nombre de pays oĂč elle a Ă©tĂ© introduite. L'Ă©tourneau sansonnet niche dans des trous, dont il chasse volontiers d'autres espĂšces, ce qui peut entraĂźner une compĂ©tition pour les sites de qu'il y ait environ 200 millions d'Ă©tourneaux en AmĂ©rique du Nord, ce sont tous les descendants d'une centaine d'oiseaux 60 en 1890 et 40 en 1891 relĂąchĂ©s dans le Central Park de New York, par Eugene Shieffelin, Ă la tĂȘte d'une sociĂ©tĂ© d'acclimatation, qui essayait d'introduire en AmĂ©rique du Nord toutes les espĂšces d'oiseaux mentionnĂ©es dans les Ćuvres de William Shakespeare. Un siĂšcle aprĂšs leur introduction, en se multipliant rapidement, les Ă©tourneaux ont conquis toute l'AmĂ©rique du Nord jusqu'en descendants de ces Ă©tourneaux peuvent poser problĂšme en AmĂ©rique du Nord, parce que des espĂšces indigĂšnes perdent des sites de nidification au profit des Ă©tourneaux, plus agressifs. Il s'agit d'espĂšces telles que le merle bleu, l'hirondelle noire, l'hirondelle bicolore, ainsi que certaines des plus petites espĂšces de ou invasion urbaine C'est avec le rat, le pigeon, le merle noir et la mouette rieuse, l'une des rares espĂšces qui s'est rĂ©cemment et trĂšs bien adaptĂ©e aux grandes villes. L'environnement urbain et tout particuliĂšrement l'Ă©clairage nocturne et le phĂ©nomĂšne dit de pollution lumineuse » ont fortement modifiĂ© son comportement l'Ă©tourneau est en effet un oiseau diurne qui a une trĂšs mauvaise vision nocturne. Dans leur environnement nocturne normal, les Ă©tourneaux se rassemblent la nuit en dortoirs, restent calmes et silencieux, mĂȘme quand 300 000 Ă©tourneaux y sont dĂ©rangĂ©s par un prĂ©dateur renard, chat, rapace nocturne... En ville oĂč le halo lumineux est de plus en plus intense et permanent, ces mĂȘmes Ă©tourneaux sont beaucoup plus actifs et nerveux, se dĂ©plaçant Ă n'importe quelle heure de la nuit quand ils sont mĂȘme en ville, leur retour au dortoir est fort dĂ©pendant de l'heure du coucher du soleil cf. graphique ci-dessous.Ătourneau sansonnet moment du retour au dortoirWIKIPEDIA NOV 2011
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AprÚsdeux soirs, les rapaces avaient fait fuir les étourneaux du parking des berges du Midou.à Langon (Gironde), il y a quelques années, une autre technique a été utilisée :
Profiter du chant des oiseaux est certes trĂšs agrĂ©able, mais tout dĂ©pend desquels. Et pour cause, lorsque des pies dĂ©cident dâinvestir le jardin, on prĂ©fĂšrerait les voir dĂ©camper. Outre leur cri qui est tout sauf harmonieux, ces grands oiseaux au plumage blanc et noir ont Ă leur actif de nombreux dĂ©fauts. Ils sont non seulement des prĂ©dateurs terribles, mais ils sâattaquent Ă©galement au potager, au verger, ou peuvent dĂ©tĂ©riorer vos menuiseries. Pour toutes ces raisons, vous prĂ©fĂ©rez les tenir Ă distance de votre terrain. Nous vous proposons donc de dĂ©couvrir comment procĂ©der. © istock DiffĂ©rentes raisons de repousser les pies La pie est un indĂ©sirable. En effet, son comportement peut vous pousser Ă souhaiter vous en dĂ©barrasser. Câest un oiseau qui adore le verger, ainsi que le potager. Les pies vont donc venir picorer vos jeunes plants ou vos semis. Elles ont une prĂ©fĂ©rence pour les fraises et les tomates bien mĂ»res. Le jus de ces fruits leur permet ainsi de se dĂ©saltĂ©rer. Sur les cerisiers, elles peuvent dĂ©vaster une rĂ©colte en rien de temps, mais elles peuvent aussi sâen prendre Ă vos groseilliers, vos framboisiers, vos pruniers, vos pommiers, etc.. De plus, les pies ont la rĂ©putation dâĂȘtre des prĂ©dateurs, car elles s'en prennent aux oiseaux plus petits. Pour atteindre les Ćufs dont elles se nourrissent, elles peuvent dĂ©truire les nids . Enfin, elles peuvent venir picorer les joints de vos portes et fenĂȘtres et ainsi les dĂ©tĂ©riorer. Voici donc toutes les raisons pour lesquelles il nâest pas recommandĂ© de laisser les pies sâinstaller dans votre jardin et quâil est prĂ©fĂ©rable de lâen tenir Ă©loignĂ©e. Il est possible de se dĂ©barrasser des pies de façon assez simple en optant pour une ou plusieurs des solutions proposĂ©es ci-dessous en fonction de ce que vous avez Ă disposition. Les Ă©lĂ©ments qui bougent et qui reflĂštent les rayons du soleil sont une bonne solution pour faire fuir les pies. Vous pouvez donc, par exemple, suspendre les rubans magnĂ©tiques des vieilles cassettes. Pour cela, il suffit de dĂ©monter et de torsader le ruban, puis de le fixer solidement. Dans le mĂȘme esprit, si vous nâavez pas de vieilles cassettes, il est possible dâavoir recours Ă de vieux CD. Il suffit de les suspendre dans un arbre, sur votre clĂŽture ou tout autre support. Lâair va les faire tourner et les rayons du soleil sây reflĂ©ter repoussant ainsi les pies. Une autre option consiste Ă utiliser des ballons gonflables. Il est prĂ©fĂ©rable de privilĂ©gier ceux de couleur jaune. Il faut alors les suspendre de maniĂšre Ă ce quâils bougent au rythme du vent. Avec un marker noir, il est possible dâajouter de grands yeux noirs dessus. Toutefois, cette solution a le dĂ©savantage de ne pas ĂȘtre trĂšs Ă©cologique, car la durĂ©e de vie de ces ballons est assez courte et ils risquent de sâenvoler dans la nature. Le bruit va permettre de les Ă©loigner de façon ponctuelle. Vous pouvez donc utiliser un poste de radio que vous laisserez allumĂ©. Il faut alors lâinstaller Ă proximitĂ© de lâendroit que vous dĂ©sirez protĂ©ger. Enfin, il est possible de procĂ©der Ă la rĂ©alisation dâun rĂ©pulsif. Voici comment procĂ©der versez de lâeau dans un rĂ©cipient ; incorporez de lâail prĂ©alablement Ă©crasĂ© dans lâeau ; enfin, ajoutez du piment de cayenne en poudre ; transvasez ensuite le mĂ©lange dans un pulvĂ©risateur et vaporisez-le sur les plantes Ă protĂ©ger. Quelle que soit la solution pour laquelle vous optez, il sera nĂ©cessaire de la changer de façon rĂ©guliĂšre. En effet, au dĂ©but, la pie va effectivement ĂȘtre dĂ©rangĂ©e, mais ensuite, elle va sây habituer et reprendre son train-train comme avant. Pour conserver lâefficacitĂ© des effaroucheurs, qu'ils soient sonores ou visuels, vous pouvez Ă©galement les dĂ©placer ou les utiliser par alternance. Dans certains dĂ©partements, il est possible de tuer les pies, mais pour cela, veillez Ă vous renseigner au prĂ©alable. © istock Ne pas nourrir les pies Pour Ă©viter dâattirer les pies, il est nĂ©cessaire dâĂȘtre vigilant sur la nourriture. En effet, plus la pie aura accĂšs Ă celle-ci, moins vous aurez de chance de vous en dĂ©barrasser. Vous pouvez donc rĂ©duire la quantitĂ© de nourriture Ă leur portĂ©e, voire, si possible, la supprimer totalement. Si vous avez des mangeoires, placez-les de sorte Ă ce quâelles ne soient accessibles quâaux petits oiseaux. Ăvitez donc de les installer trop en hauteur dans les arbres, puisque câest lĂ que les pies seront le plus Ă lâaise. DĂ©placez rĂ©guliĂšrement les mangeoires que vous installez pour les petits oiseaux. Vous pouvez trouver dans le commerce des mangeoires Ă©quipĂ©es dâune grille anti-Ă©tourneaux qui permettent aux petits oiseaux de manger tranquillement sans que les pies ne puissent accĂ©der Ă leur nourriture. Il est Ă©galement possible dâinstaller des points dâeau. De cette façon, elles souffriront moins de la soif et, en consĂ©quence, seront moins tentĂ©es de sâattaquer Ă vos tomates ou Ă vos fruits pour se dĂ©saltĂ©rer. Lorsque la pie verra que la nourriture est absente ou trop compliquĂ©e dâaccĂšs, il est fort probable quâelle partira en quĂȘte dâun autre endroit qui lui conviendra mieux. RĂ©pulsifs anti-oiseaux Dans le commerce, vous pouvez Ă©galement acheter divers rĂ©pulsifs anti-oiseaux. Voici quelques exemples de ce que vous pouvez trouver des sprays ou des granulĂ©s qui sont rĂ©alisĂ©s Ă base dâextraits minĂ©raux ou dâessences naturelles, telles que le lavandin, qui vont leur dĂ©plaire ; des cerfs-volants Ă installer en hauteur sur des mĂąts pour Ă©loigner les pies. Ils sont gĂ©nĂ©ralement en forme de rapace pour les effrayer ; des effaroucheurs en bobine il s'agit dâune bande de polypropylĂšne prĂ©sentĂ©e en bobine et que vous devez tendre entre deux poteaux. Lâair qui passe sur la bande entraĂźne lâĂ©mission de vibrations dont la pie a peur ; des appareils Ă ultrasons contre les oiseaux. Cette solution est Ă©galement assez efficace. Lâappareil Ă©met des sons qui ne sont audibles que par les oiseaux et qui les font fuir. Il est Ă noter que lâutilisation de ces dispositifs peut, dans certains cas, Ă©loigner Ă©galement les plus petits oiseaux. Il faut donc bien rĂ©flĂ©chir au lieu oĂč les placer pour continuer de profiter du chant des autres oiseaux.
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Accueil Listes Accipitriformes AccipitridĂ©s Fiche Distribution Photos Accipiter nisus - Eurasian Sparrowhawk SystĂ©matique Ordre Accipitriformes Famille AccipitridĂ©s Genre Accipiter EspĂšce nisus Descripteur BiomĂ©trie Taille 38 cm Envergure 60 Ă 75 cm. Poids 185 Ă 350 g Distribution Description de la famille Les AccipitridĂ©s sont une famille de rapaces diurnes forte de 69 genres et 260 espĂšces, prĂ©sente sur tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique. Leur taille va de petite Ă grande. Ils ont en commun - un dimorphisme sexuel, le mĂąle Ă©tant plus petit que la femelle, - une vision binoculair... lire la suite Description identification â adulte â adulte L'Ăpervier d'Europe est un petit Accipiter, approximativement de la taille d'un pigeon. Il a un cousin, l'Autour des palombes, qui est nettement plus grand et plus fort. Quand on ne peut apprĂ©cier la taille, la confusion est possible. Ils ont en commun la silhouette "accipiter", caractĂ©risĂ©e par des ailes larges, courtes et arrondies Ă l'extrĂ©mitĂ© et une longue queue, l'Ćil jaune, les parties infĂ©rieures finement barrĂ©es chez les adultes. L'apprĂ©ciation de la taille est donc fondamentale. L'Ă©pervier a la queue longue, Ă©troite et coupĂ©e droit au bout plus courte, plus large et arrondie au bout chez l'autour. Si on donne 1 comme valeur Ă la largeur de l'aile, la longueur de la queue est de 1,3 environ 1,08 Ă 1,1 chez l'autour. Chez l'Ă©pervier, il y a un dimorphisme sexuel. Le mĂąle adulte est typique avec ses parties supĂ©rieures gris-ardoise et la teinte rousse des joues, des flancs et des barres des parties infĂ©rieures. L'iris est orange. La femelle adulte, visiblement plus grande, est brune Ă gris -brun dessus et barrĂ©e de brun dessous. L'iris est jaune et elle a le plus souvent un sourcil pĂąle. C'est elle qui peut prĂȘter Ă confusion avec l'autour. Le juvĂ©nile ressemble Ă la femelle mais les tectrices des parties supĂ©rieures sont liserĂ©es de roussĂątre et le dessous est plus grossiĂšrement barrĂ©. Au posĂ©, les tarses longs et grĂȘles de l'Ă©pervier sont diagnostiques. Au vol, ce sont les battements d'ailes rapides, frappĂ©s et saccadĂ©s qui permettent de trancher en faveur de l'Ă©pervier. L'autour adulte n'a pas de roux, a un sourcil pĂąle net, les parties infĂ©rieures plus finement barrĂ©es de gris-brun, la poitrine large, les tarses robustes, la queue plus large Ă la base et Ă bout arrondi. Les battements d'ailes sont plus lents. Pour finir, un truc ! Sur un adulte en vol vu de dessous, il faut regarder les rĂ©miges secondaires. Celles-ci sont nettement barrĂ©es de brun chez l'Ă©pervier tandis que les barres sont comme effacĂ©es et moins visibles, chez l'autour. Utile sur photos. Indications subspĂ©cifiques 7 sous-espĂšces Accipiter nisus nisus Europe to sw Siberia and c Asia Accipiter nisus nisosimilis nw Siberia to n China and Japan Accipiter nisus dementjevi Pamir-Alai to Tien Shan Mts. c Asia. Accipiter nisus melaschistos e Afghanistan to sw China Accipiter nisus wolterstorffi Corsica and Sardinia Accipiter nisus punicus nw Africa Accipiter nisus granti Madeira and Canary Is. Noms Ă©trangers Eurasian Sparrowhawk, GavilĂĄn comĂșn, gaviĂŁo-eurasiĂĄtico, Sperber, karvaly, Sperwer, Sparviere, sparvhök, Spurvehauk, jastrab krahulec, krahujec obecnĂœ, SpurvehĂžg, varpushaukka, esparver comĂș, Sparrhaukur, krogulec zwyczajny, zvirbuÄŒu vanags, skobec, ĐĐ”ŃДпДлŃŃĐœĐžĐș, ăă€ăżă«, ééč°, àčàž«àžąàž”àčàžąàž§àžàžàžàžŁàž°àžàžàžàčàž«àžàč, ćéé·čăéé·čă, Voix chant et cris â subadulte play pause Les Ăperviers d'Europe sont trĂšs discrets voire silencieux en hiver. Leurs cris sont souvent entendus Ă proximitĂ© du nid pendant la pĂ©riode de reproduction. Ă cette Ă©poque de l'annĂ©e, ils Ă©mettent des sĂ©ries de "kiou kiou kiou" dont la vitesse dĂ©pend principalement de leur finalitĂ©. Le rythme des cris est en effet trĂšs diffĂ©rent selon qu'ils sont utilisĂ©s pendant les vols de parades, comme cri d'alarme ou pour annoncer le retour au nid avec une proie. Le cri de quĂ©mandage de la femelle est un "hui-ou" plaintif. Habitat adulte Pendant la nidification, les Ăperviers d'Europe prĂ©fĂšrent les contrĂ©es oĂč les espaces ouverts alternent avec les boisements de conifĂšres et de feuillus. Ils installent gĂ©nĂ©ralement leur nid dans des parcelles de vieux arbres qui ont entre 20 et 50 ans. Ces habitats sont susceptibles de leur procurer d'excellentes cachettes et des espaces appropriĂ©s Ă leur mode de chasse. Les bocages, oĂč les talus boisĂ©s succĂšdent aux espaces ouverts, sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme de trĂšs bonnes sortes d'habitats. Les parties intĂ©rieures des grandes forĂȘts denses sont gĂ©nĂ©ralement Ă©vitĂ©es. Par contre, les lambeaux rĂ©siduels de forĂȘt dont la superficie est infĂ©rieure Ă 10 hectares semblent trĂšs apprĂ©ciĂ©s. Pendant la pĂ©riode hivernale, les habitats boisĂ©s continuent Ă ĂȘtre prĂ©dominants, cependant les Ă©perviers se rapprochent des centres urbains et de la pĂ©riphĂ©rie des villes, ce qui est un phĂ©nomĂšne relativement nouveau. Comportement traits de caractĂšre â 2Ăšme Lorsqu'ils chassent, les Ăperviers d'Europe veulent bĂ©nĂ©ficier de l'effet de surprise. Pour cela, ils volent bas, Ă trĂšs faible hauteur au-dessus du sol, profitant souvent de l'abri des haies, des buissons ou des bĂątiments pour se dissimuler et pour mener une attaque foudroyante et soudaine vis Ă vis des bandes de petits passereaux qui se restaurent dans les espaces ouverts. â adulte Lorsque les victimes potentielles sont cachĂ©es dans les feuillages, les Ă©perviers tentent de les dĂ©busquer en frappant sur les branches mais cette stratĂ©gie est souvent improductive et dans ce cas, moins de 5% des tentatives sont couronnĂ©es de succĂšs. NĂ©anmoins, les Ă©perviers sont des chasseurs trĂšs obstinĂ©s, ils poursuivent leurs proies, trĂšs longtemps, parfois en altitude. Quand ils ont ratĂ© leur coup, ils les suivent mĂȘme dans les haies et dans les bois, finissant si nĂ©cessaire leur course, Ă pied dans les taillis. Ils savent faire preuve d'opportunisme et de patience, guettant les mangeoires dans les jardins afin d'y surprendre les mĂ©sanges bleues qui viennent se restaurer. Au printemps, ils arrive parfois que le couple se livre Ă des vols ondulĂ©s si rapides que, Ă la base de chaque plongĂ©e, l'Ă©pervier semble rebondir sur une surface invisible. Il entreprend Ă©galement des piquĂ©s Ă grande vitesse, la tĂȘte en avant et les ailes complĂštement fermĂ©es. Ces parades sont souvent accompagnĂ©es d'un caquetage aigu. Vol â adulte Vol rapide et direct avec battements rapides et frappĂ©s alternant avec de longs glissĂ©s, ailes Ă demi repliĂ©es. Pratique aussi le vol Ă voile dans les ascendances les jours de beau temps. Alimentationmode et rĂ©gime â 1Ăšre annĂ©e Des recherches intensives effectuĂ©es au Danemark sur plus de 60 000 proies ont permis de donner une composition assez prĂ©cise du menu de ce rapace. Pendant la saison de nidification, prĂšs de 98% du rĂ©gime est constituĂ© de petits oiseaux. Dans le dĂ©tail, le repas est composĂ© de la façon suivante 13% de grives et de turdidĂ©s, 11% de Moineaux domestiques, 8% de fauvettes et d'espĂšces de la famille des sylviidĂ©s, 9% de mĂ©sanges, 7% de Pinsons des arbres et d'alouettes, 6% d'hirondelles, 5% de Moineaux friquets, 4% d'Ă©tourneaux et 3% de pipits. En tout, plus de 150 espĂšces ont Ă©tĂ© identifiĂ©es. â adulte Les colombidĂ©s, les gallinacĂ©s et les petits faisans reprĂ©sentent une quantitĂ© assez nĂ©gligeable, se situant en dessous de 1%. Pendant la pĂ©riode hivernale, la capture de proies reste sensiblement la mĂȘme. La rĂ©partition est quelque peu diffĂ©rente Ă cause de la migration de certaines espĂšces qui volent ver le sud. Les Moineaux domestiques effectuent alors une pointe jusqu'Ă 20%. Les petits mammifĂšres comme les souris et les musaraignes constituent pendant cette pĂ©riode une nourriture d'appoint. Dans les annĂ©es de prolifĂ©ration des rongeurs, ces derniers peuvent reprĂ©senter jusqu'Ă 15% du total de la diĂšte, surtout dans les contrĂ©es nordiques. Les Ă©perviers, exclusivement les femelles, ne craignent pas de s'attaquer aux faisans, mais au fur et Ă mesure qu'ils grandissent, ces derniers deviennent des proies trop volumineuses pour ĂȘtre attrapĂ©es. En raison de leur taille plus impressionnante, les femelles chassent des proies plus importantes en poids comme les grives et les Pigeons ramiers. Cette diffĂ©rence permet aux couples d'occuper des territoires plus restreints, sans qu'il n'y ait de compĂ©tition entre les partenaires pour la nourriture. Reproduction nidification â adulte Les Ăperviers d'Europe atteignent gĂ©nĂ©ralement la maturitĂ© sexuelle entre l'Ăąge d'un et deux ans. La plupart du temps, les liens conjugaux n'excĂšdent pas la durĂ©e d'une saison de nidification. Toutefois, dans les rĂ©gions oĂč les rapaces sont sĂ©dentaires ou ne s'Ă©loignent guĂšre de leurs lieux de reproduction, les liens peuvent perdurer et s'Ă©tendre pendant plusieurs annĂ©es consĂ©cutives. De rares cas de polygamie et de polyandrie ont parfois pu ĂȘtre observĂ©s. Au dĂ©but de la saison, certains couples, mais apparemment pas tous, effectuent des vols rituels au-dessus du nid. â adulte Au Danemark oĂč l'espĂšce est assez rĂ©pandue, ces oiseaux nichent dans les forĂȘts d'Ă©picĂ©as. Le nid, qui est renouvelĂ© chaque annĂ©e, est construit Ă la transition entre les branches mortes et les branches en bonne santĂ©, Ă une hauteur qui varie de 5 Ă 8 mĂštres. Dans nos contrĂ©es d'Europe occidentale, un simple conifĂšre fait bien souvent l'affaire. Les deux partenaires unissent leurs efforts pour bĂątir la structure, cependant la femelle accomplit le plus gros de la tĂąche. Cette derniĂšre est presque entiĂšrement confectionnĂ©e avec des branchettes et des ramilles mortes lĂąchement assemblĂ©es. La coupe, peu profonde, est garnie avec des Ă©pines et de l'Ă©corce de rĂ©sineux auxquelles sont adjointes quelques plumes provenant de la mue. La ponte comprend habituellement de 4 Ă 6 Ćufs. Ces derniers sont dĂ©posĂ©s dĂšs le dĂ©but du mois de mai ou au mois de juin, avec un intervalle de 2 jours entre chaque Ćuf. Chaque Ćuf est couvĂ© en moyenne pendant 33 Ă 35 jours, mais compte-tenu de la ponte Ă©chelonnĂ©e, l'incubation peut durer jusqu'Ă 42 jours au total. Les oisillons restent au nid pendant 24 Ă 30 jours mais, aprĂšs l'envol, ils sont encore dĂ©pendants de leurs parents pendant 3 Ă 4 semaines. Distribution â adulte Comme leur nom l'indique bien, les Ăperviers d'Europe sont prĂ©sents sur tout le vieux continent, de la pĂ©ninsule ibĂ©rique jusqu'aux pays scandinaves et Ă la Russie. Leur aire de distribution se poursuit en Asie jusqu'Ă l'ocĂ©an Pacifique en formant une large ceinture, avec une enclave sĂ©parĂ©e au niveau de l'Himalaya. Sur ce vaste territoire, on reconnaĂźt officiellement 6 sous-espĂšces diffĂ©rentes A. n. nisus, la race nominale Europe occidentale, centrale et du Nord - A. n. nisosimilis Europe orientale, SibĂ©rie - A. n. melanoschistos Himalaya, sous-continent indien - A. n. wolterstorffi Corse et Sardaigne - A. n. granti Canaries et MadĂšre - A. n. punicus Afrique du Nord, du Maroc jusqu'Ă la Tunisie. Dans la partie nord de leur aire de distribution, ces oiseaux sont migrateurs. La totalitĂ© des populations des pays scandinaves migrent vers le sud Ă partir de la mi-aoĂ»t. Sur les 17 000 individus qui traversent la Baltique, seul un nombre assez rĂ©duit passe les dĂ©troits de la MĂ©diterranĂ©e pour se rendre en Afrique. La plupart des oiseaux s'installent dans le sud de l'Europe oĂč ils se joignent aux populations qui y rĂ©sident pendant toute l'annĂ©e. Environ 1 000 oiseaux transitent par Gibraltar et 500 par le dĂ©troit su Bosphore, poussant parfois jusqu'au sud de l'Ă©quateur. Une analyse des oiseaux baguĂ©s montre que chez les migrants les juvĂ©niles sont plus nombreux que les vieux oiseaux. Les femelles qui ont une constitution corporelle plus puissante sont plus aptes Ă supporter les conditions climatiques plus rigoureuses que les mĂąles, elles migrent donc plus tard. Le voyage de migration est trĂšs long, comportant plusieurs centaines de kilomĂštres. Les spĂ©cimens Ă©tudiĂ©s en Espagne viennent souvent de SuĂšde, de Finlande et de TchĂ©coslovaquie. Menaces - protection â immature Statut de conservation IUCN Eteint MenacĂ© PrĂ©occupationmineure ĂteintĂ l'Ă©tat sauvage QuasimenacĂ© NonĂ©valuĂ© EX EW CR EN VU NT LC NE Dans les annĂ©es 50 et 60, avec l'Ă©mergence de nouveaux produits comme le DDT pour la protection des cultures contre les insectes, l'Ăpervier d'Europe a connu un pĂ©riode trĂšs difficile. L'Ă©chec des couvĂ©es dĂ» Ă l'amincissement de la coquille des Ćufs est montĂ© dans certaines rĂ©gions Ă plus de 30%. La cessation de ces produits et la mise en place de moyens plus modernes et plus Ă©cologiques ont permis aux Ă©perviers de recoloniser une partie des territoires perdus. On ne peut pas pour autant faire preuve d'optimisme. Dans de nombreuses rĂ©gions, les proies ne sont pas suffisantes pour permettre un vĂ©ritable accroissement. Dans certains pays comme les pays scandinaves, la GrĂšce, la RĂ©publique TchĂšque ou la Slovaquie, il n'est pas vraiment interdit de tirer sur ce rapace. D'aprĂšs Gensbol, la population europĂ©enne peut ĂȘtre estimĂ©e entre 90 000 et 125 000 couples nicheurs, ce qui fait que l'espĂšce est classĂ©e comme de "prĂ©occupation mineure". La population de MadĂšre et des Canaries est rĂ©duite respectivement Ă 100 et Ă 200 couples en raison de la dĂ©gradation importante de leur habitat. Fiche créée le 22/01/2011 par Daniel Le-Dantec partiellement réécrite le 07/01/2021 par Jean François publiĂ©e le 22-01-2011 - modifiĂ©e le 29-01-2021 © 1996-2022 Accipitriformes AnsĂ©riformes Apodiformes AptĂ©rygiformes BucĂ©rotiformes Caprimulgiformes Cariamiformes Casuariiformes Charadriiformes Ciconiiformes Coliiformes Columbiformes Coraciiformes Cuculiformes Eurypygiformes Falconiformes Galliformes Gaviiformes Gruiformes Leptosomiformes Mesitornithiformes Musophagiformes Opisthocomiformes Otidiformes PassĂ©riformes PĂ©lĂ©caniformes Phaethontiformes PhoenicoptĂ©riformes Piciformes PodicipĂ©diformes Procellariiformes Psittaciformes Pterocliformes RhĂ©iformes SphĂ©nisciformes Strigiformes Struthioniformes Suliformes Tinamiformes Trogoniformes
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cri de rapace pour faire fuir les étourneaux mp3